NATIONALISATION DU MONDE. Europe, Afrique, L'identité dans la démocratie
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- Nombre de pages254
- FormatPDF
- ISBN2-296-37773-4
- EAN9782296377738
- Date de parution01/09/1999
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille8 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La mondialisation ne signifie nullement la fin des nations et ethnies mais, à l'inverse, en les remaniant, les institue en objet potentiel porteur de subversion. Cependant, les courants de gauche, en particulier marxistes, souffrent de l'association marxienne du nationalisme à l'étape des révolutions démocratiques bourgeoises, ce qui les amène d'une part à considérer la question nationale comme dépassée sauf dans les " pays arriérés ", et d'autre part à penser la nation comme simple synonyme de République et de communauté de droits politiques (engendrée par les dites révolutions bourgeoises) vide d'identité ethnique.
Cela les met le plus souvent à l'extérieur des mouvements sociaux de facture ethnonationale et y assure l'hégémonie des courants conservateurs ou d'extrême-droite. Il faut rompre avec ce linéarisme marxien mais peu marxiste de l'évolution sociale (du " plus petit ancien " au " plus grand contemporain ") et réhabiliter la nation/ethnie non point comme une étape nécessairement liée à la révolution bourgeoise, mais comme une tendance permanente au sein des mouvements sociaux.
Cela permettrait alors de cesser de confondre internationalisme et antinationalisme.
Cela les met le plus souvent à l'extérieur des mouvements sociaux de facture ethnonationale et y assure l'hégémonie des courants conservateurs ou d'extrême-droite. Il faut rompre avec ce linéarisme marxien mais peu marxiste de l'évolution sociale (du " plus petit ancien " au " plus grand contemporain ") et réhabiliter la nation/ethnie non point comme une étape nécessairement liée à la révolution bourgeoise, mais comme une tendance permanente au sein des mouvements sociaux.
Cela permettrait alors de cesser de confondre internationalisme et antinationalisme.
La mondialisation ne signifie nullement la fin des nations et ethnies mais, à l'inverse, en les remaniant, les institue en objet potentiel porteur de subversion. Cependant, les courants de gauche, en particulier marxistes, souffrent de l'association marxienne du nationalisme à l'étape des révolutions démocratiques bourgeoises, ce qui les amène d'une part à considérer la question nationale comme dépassée sauf dans les " pays arriérés ", et d'autre part à penser la nation comme simple synonyme de République et de communauté de droits politiques (engendrée par les dites révolutions bourgeoises) vide d'identité ethnique.
Cela les met le plus souvent à l'extérieur des mouvements sociaux de facture ethnonationale et y assure l'hégémonie des courants conservateurs ou d'extrême-droite. Il faut rompre avec ce linéarisme marxien mais peu marxiste de l'évolution sociale (du " plus petit ancien " au " plus grand contemporain ") et réhabiliter la nation/ethnie non point comme une étape nécessairement liée à la révolution bourgeoise, mais comme une tendance permanente au sein des mouvements sociaux.
Cela permettrait alors de cesser de confondre internationalisme et antinationalisme.
Cela les met le plus souvent à l'extérieur des mouvements sociaux de facture ethnonationale et y assure l'hégémonie des courants conservateurs ou d'extrême-droite. Il faut rompre avec ce linéarisme marxien mais peu marxiste de l'évolution sociale (du " plus petit ancien " au " plus grand contemporain ") et réhabiliter la nation/ethnie non point comme une étape nécessairement liée à la révolution bourgeoise, mais comme une tendance permanente au sein des mouvements sociaux.
Cela permettrait alors de cesser de confondre internationalisme et antinationalisme.