Directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz est historien, auteur de nombreux ouvrages qui font référence parmi lesquels Le grand Consulat et Savary, le séide de Napoléon, parus chez Fayard.
Napoléon, l'esclavage et les colonies
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- Nombre de pages374
- FormatePub
- ISBN2-213-64842-5
- EAN9782213648422
- Date de parution10/05/2006
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille532 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard
Résumé
Oui, Napoléon Bonaparte a rétabli l'esclavage, après de longues hésitations. Oui, les généraux envoyés par lui aux Antilles ont férocement réprimé les révoltes des Noirs et des mulâtres. Mais c'est à ne pas replacer ces faits dans leur contexte que l'on perd le fil de l'histoire. C'est en oublier que le projet de Napoléon était d'abord géopolitique, que son ambition était « mondiale ». C'est ignorer que le rétablissement de l'esclavage intervient dans un monde où l'abolitionnisme balbutiait, son coût économique étant jugé insupportable par un secteur qui employait alors un Français sur dix.
Privilégier l'hypothèse « raciste », lire l'histoire à l'envers, d'aujourd'hui à hier et - pourquoi pas ? - à avant-hier, ne peut que contribuer à une utilisation déréglée d'une mémoire pourtant si utile lorsqu'elle ne se confond pas avec le militantisme partial. Empoignant à bras-le-corps une affaire qui, c'est vrai, en a embarrassé plus d'un avant eux, Pierre Branda et Thierry Lentz ont repris le dossier de l'esclavage et des colonies pièce par pièce, à l'aide d'une documentation complète, parfois inédite.
Comme toujours en histoire, ils en tirent un bilan qui n'a que faire des bons sentiments (sinon ils ne seraient pas historiens !).
Privilégier l'hypothèse « raciste », lire l'histoire à l'envers, d'aujourd'hui à hier et - pourquoi pas ? - à avant-hier, ne peut que contribuer à une utilisation déréglée d'une mémoire pourtant si utile lorsqu'elle ne se confond pas avec le militantisme partial. Empoignant à bras-le-corps une affaire qui, c'est vrai, en a embarrassé plus d'un avant eux, Pierre Branda et Thierry Lentz ont repris le dossier de l'esclavage et des colonies pièce par pièce, à l'aide d'une documentation complète, parfois inédite.
Comme toujours en histoire, ils en tirent un bilan qui n'a que faire des bons sentiments (sinon ils ne seraient pas historiens !).
Oui, Napoléon Bonaparte a rétabli l'esclavage, après de longues hésitations. Oui, les généraux envoyés par lui aux Antilles ont férocement réprimé les révoltes des Noirs et des mulâtres. Mais c'est à ne pas replacer ces faits dans leur contexte que l'on perd le fil de l'histoire. C'est en oublier que le projet de Napoléon était d'abord géopolitique, que son ambition était « mondiale ». C'est ignorer que le rétablissement de l'esclavage intervient dans un monde où l'abolitionnisme balbutiait, son coût économique étant jugé insupportable par un secteur qui employait alors un Français sur dix.
Privilégier l'hypothèse « raciste », lire l'histoire à l'envers, d'aujourd'hui à hier et - pourquoi pas ? - à avant-hier, ne peut que contribuer à une utilisation déréglée d'une mémoire pourtant si utile lorsqu'elle ne se confond pas avec le militantisme partial. Empoignant à bras-le-corps une affaire qui, c'est vrai, en a embarrassé plus d'un avant eux, Pierre Branda et Thierry Lentz ont repris le dossier de l'esclavage et des colonies pièce par pièce, à l'aide d'une documentation complète, parfois inédite.
Comme toujours en histoire, ils en tirent un bilan qui n'a que faire des bons sentiments (sinon ils ne seraient pas historiens !).
Privilégier l'hypothèse « raciste », lire l'histoire à l'envers, d'aujourd'hui à hier et - pourquoi pas ? - à avant-hier, ne peut que contribuer à une utilisation déréglée d'une mémoire pourtant si utile lorsqu'elle ne se confond pas avec le militantisme partial. Empoignant à bras-le-corps une affaire qui, c'est vrai, en a embarrassé plus d'un avant eux, Pierre Branda et Thierry Lentz ont repris le dossier de l'esclavage et des colonies pièce par pièce, à l'aide d'une documentation complète, parfois inédite.
Comme toujours en histoire, ils en tirent un bilan qui n'a que faire des bons sentiments (sinon ils ne seraient pas historiens !).