Mort à jouer, mort à déjouer. Socio-anthropologie du mal de mort
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- Nombre de pages224
- FormatePub
- ISBN2-13-067157-8
- EAN9782130671572
- Date de parution31/12/1993
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille317 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPresses universitaires de France...
Résumé
S'il n'est pas de notre faculté d'explorer cette terra incognita qu'est la mort, il est néanmoins possible de resituer celle-ci dans la logique du social, grâce à un double questionnement sur le sens et la durée. Puisque la mort est un moment fondateur, on en vient à entrevoir l'existence d'une liaison, de type homothétique, entre la façon de penser le temps et celle de penser la mort : mythes et modèles, conceptions du temps-destin et du temps-outil, croyances en la mort-renaissance et en la mort-finitude sont là pour l'attester.
À l'occasion de l'événement-mort, chaque culture déploie, sur la base d'un principe de perte, une économie sacrée, radicalement différente de l'économie profane d'accumulation. Et, finalement, ce fait social total qu'est la fête dévoile sa nature mortifère : à la déchirure vitale que constitue la mort au plan du biologique, correspond la déchirure sociale qu'est la fête au plan du collectif organisé.
On l'aura compris : c'est la mort qui se joue dans la fête et c'est la fête qui déjoue la mort.
À l'occasion de l'événement-mort, chaque culture déploie, sur la base d'un principe de perte, une économie sacrée, radicalement différente de l'économie profane d'accumulation. Et, finalement, ce fait social total qu'est la fête dévoile sa nature mortifère : à la déchirure vitale que constitue la mort au plan du biologique, correspond la déchirure sociale qu'est la fête au plan du collectif organisé.
On l'aura compris : c'est la mort qui se joue dans la fête et c'est la fête qui déjoue la mort.
S'il n'est pas de notre faculté d'explorer cette terra incognita qu'est la mort, il est néanmoins possible de resituer celle-ci dans la logique du social, grâce à un double questionnement sur le sens et la durée. Puisque la mort est un moment fondateur, on en vient à entrevoir l'existence d'une liaison, de type homothétique, entre la façon de penser le temps et celle de penser la mort : mythes et modèles, conceptions du temps-destin et du temps-outil, croyances en la mort-renaissance et en la mort-finitude sont là pour l'attester.
À l'occasion de l'événement-mort, chaque culture déploie, sur la base d'un principe de perte, une économie sacrée, radicalement différente de l'économie profane d'accumulation. Et, finalement, ce fait social total qu'est la fête dévoile sa nature mortifère : à la déchirure vitale que constitue la mort au plan du biologique, correspond la déchirure sociale qu'est la fête au plan du collectif organisé.
On l'aura compris : c'est la mort qui se joue dans la fête et c'est la fête qui déjoue la mort.
À l'occasion de l'événement-mort, chaque culture déploie, sur la base d'un principe de perte, une économie sacrée, radicalement différente de l'économie profane d'accumulation. Et, finalement, ce fait social total qu'est la fête dévoile sa nature mortifère : à la déchirure vitale que constitue la mort au plan du biologique, correspond la déchirure sociale qu'est la fête au plan du collectif organisé.
On l'aura compris : c'est la mort qui se joue dans la fête et c'est la fête qui déjoue la mort.