Socio-économie de la mort. De la prévoyance aux fleurs de cimetière

Par : Annick Barrau
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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.226 kg
  • Dimensions1,4 cm × 22,0 cm × 0,1 cm
  • ISBN2-7384-1251-3
  • EAN9782738412515
  • Date de parution02/01/1992
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Mort "tabou", argent "tabou" : que dire quand les deux se conjuguent ? Et pourtant, il est un moment où il faut bien en parler. Décideurs, administrateurs, professionnels, consommateurs : à différents niveaux, nous sommes tous concernés. Comme il sera montré dans cet ouvrage, la question est d'importance tant par les sommes monétaires mises en jeu que par les décisions auxquelles peut aboutir la prise en compte de tels coûts dans une société comme la nôtre : marchande, industrialisée et, désormais, médicalisée.
Elaborer une "économique de la mort" dans la France d'aujourd'hui a consisté à décrire et analyser les conduites socio-économiques s'exerçant à l'occasion d'une disparition. Cinq chapitres se dégagent : le "risque" de décès, la situation du mourir, les obsèques, la transmission du patrimoine, le culte des morts. Quant à l'évolution des comportements, il ressort que le clivage entre "traditionalistes" et "modernistes" s'est radicalisé ces dernières années et que l'on peut légitimement rattacher ces attitudes aux deux grandes conceptions de la mort que l'on tonnait par ailleurs : la "mort-renaissance" telle qu'elle se présente dans les sociétés anciennes et la "mort-finitude" telle qu'elle s'impose de plus en plus dans la modernité et qui conduit, finalement, à se demander : pourquoi dépenser pour l'après-mort ?
Mort "tabou", argent "tabou" : que dire quand les deux se conjuguent ? Et pourtant, il est un moment où il faut bien en parler. Décideurs, administrateurs, professionnels, consommateurs : à différents niveaux, nous sommes tous concernés. Comme il sera montré dans cet ouvrage, la question est d'importance tant par les sommes monétaires mises en jeu que par les décisions auxquelles peut aboutir la prise en compte de tels coûts dans une société comme la nôtre : marchande, industrialisée et, désormais, médicalisée.
Elaborer une "économique de la mort" dans la France d'aujourd'hui a consisté à décrire et analyser les conduites socio-économiques s'exerçant à l'occasion d'une disparition. Cinq chapitres se dégagent : le "risque" de décès, la situation du mourir, les obsèques, la transmission du patrimoine, le culte des morts. Quant à l'évolution des comportements, il ressort que le clivage entre "traditionalistes" et "modernistes" s'est radicalisé ces dernières années et que l'on peut légitimement rattacher ces attitudes aux deux grandes conceptions de la mort que l'on tonnait par ailleurs : la "mort-renaissance" telle qu'elle se présente dans les sociétés anciennes et la "mort-finitude" telle qu'elle s'impose de plus en plus dans la modernité et qui conduit, finalement, à se demander : pourquoi dépenser pour l'après-mort ?