Moi, Joseph l'Alsacien. Soldat français de la Grande Guerre

Par : Miguel Haler

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  • FormatePub
  • ISBN978-2-84679-328-5
  • EAN9782846793285
  • Date de parution03/01/2017
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGinkgo éditeur

Résumé

La Grande guerre comme on l'a appelée, fut l'immense boucherie que l'on sait, véritable suicide de l'Europe dont l'Europe se souvient et qu'elle marque par de nombreuses commémorations encore un siècle après.À cette occasion paraissent de nombreux livres, essais, réflexions, ouvrages historiques de fond, mais aussi les récits, de nombreux récits, écrits au fond des tranchées, ou plus tard, parfois bien plus tard, hors de la boue, de la saleté et de la fureur des batailles.
Récits de morceaux de vie, de vies partagées, parfois souriantes, souvent souffrantes ; exemples quotidiens d'un quotidien de guerre, d'appel au clairon, d'attentes, de marches, de souvenirs terribles de sang, de corps démembrés ou brûlés, de copains disparus ; mais aussi de retour à l'arrière, de repos, de retrouvailles des êtres chers, d'oubli relatif du feu en redoutant les prochains combats, car la vie et le besoin de bonheur sont les plus forts.
EXTRAITÀ la pause de quatre heures, Isidore me regarda d'un air grave et, en me tendant un verre de vin, il prononça, sous sa moustache grise :« Mon bon Joseph, cet automne nous n'irons pas chasser le sanglier ensemble ! Cette fois, c'est le Boche que tu chasseras ! »Pris par l'émotion, je lui rétorquai juste : « Oui mon oncle, ça se précise. »Depuis plusieurs semaines, les journaux parlaient d'un conflit européen imminent.
Il se profilait à court terme. Maintenant on y était, le cap était franchi, j'étais bon pour rempiler et reprendre mon uniforme bleu et rouge de fantassin.En fin d'après-midi, sur la place du village, le garde-champêtre annonçait dans un roulement de tambour « la mobilisation générale ». Devant la mairie, des affiches à l'effigie de la République, posées depuis peu, appelaient à la même chose. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEMiguel Haler se glisse dans la peau de son grand-père pour nous livrer un récit plein d'émotion et de poésie.
Comme à son habitude les phrases et les mots sont simples et forts. - RCFC'est un récit vivant et sensible, le lecteur se sent proche du narrateur. - Chez Mark et MarcelÀ PROPOS DE L'AUTEURMiguel Haler est écrivain et artiste. C'est dans le grenier de la maison familiale, au fond d'un coffre fermé depuis bien longtemps et oublié, que Miguel et les siens ont découvert, il y a quelques années, cinq carnets manuscrits.
Ils avaient été rédigés par le grand père paternel, pendant les années de guerre, sur le front, et précieusement gardés en mémoire des années sombres et pour les générations futures. Ces carnets rassemblent les souvenirs, mieux encore les témoignages pris sur le vif d'un Poilu issu d'une famille d'Alsaciens originaires de Willer-sur-Thur, qui, après la défaite de 1870, pour rester française et par convictions politiques républicaines, s'était établi dans le mince pays de Belfort.
Miguel ne réécrit pas mais accompagne ce qui est déjà écrit, (Miguel a mené une véritable recherche historique), se glissant ainsi dans la peau et l'esprit de celui qui combat et souffre. Moi, Joseph l'Alsacien est devenu ainsi, non pas un roman, ni même un récit romancé, mais la chronique journalière, remaniée et enrichie, humaine et humaniste, de celui qui, au soir de sa vie, était appelé affectueusement « Pépé piquant ».
La Grande guerre comme on l'a appelée, fut l'immense boucherie que l'on sait, véritable suicide de l'Europe dont l'Europe se souvient et qu'elle marque par de nombreuses commémorations encore un siècle après.À cette occasion paraissent de nombreux livres, essais, réflexions, ouvrages historiques de fond, mais aussi les récits, de nombreux récits, écrits au fond des tranchées, ou plus tard, parfois bien plus tard, hors de la boue, de la saleté et de la fureur des batailles.
Récits de morceaux de vie, de vies partagées, parfois souriantes, souvent souffrantes ; exemples quotidiens d'un quotidien de guerre, d'appel au clairon, d'attentes, de marches, de souvenirs terribles de sang, de corps démembrés ou brûlés, de copains disparus ; mais aussi de retour à l'arrière, de repos, de retrouvailles des êtres chers, d'oubli relatif du feu en redoutant les prochains combats, car la vie et le besoin de bonheur sont les plus forts.
EXTRAITÀ la pause de quatre heures, Isidore me regarda d'un air grave et, en me tendant un verre de vin, il prononça, sous sa moustache grise :« Mon bon Joseph, cet automne nous n'irons pas chasser le sanglier ensemble ! Cette fois, c'est le Boche que tu chasseras ! »Pris par l'émotion, je lui rétorquai juste : « Oui mon oncle, ça se précise. »Depuis plusieurs semaines, les journaux parlaient d'un conflit européen imminent.
Il se profilait à court terme. Maintenant on y était, le cap était franchi, j'étais bon pour rempiler et reprendre mon uniforme bleu et rouge de fantassin.En fin d'après-midi, sur la place du village, le garde-champêtre annonçait dans un roulement de tambour « la mobilisation générale ». Devant la mairie, des affiches à l'effigie de la République, posées depuis peu, appelaient à la même chose. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEMiguel Haler se glisse dans la peau de son grand-père pour nous livrer un récit plein d'émotion et de poésie.
Comme à son habitude les phrases et les mots sont simples et forts. - RCFC'est un récit vivant et sensible, le lecteur se sent proche du narrateur. - Chez Mark et MarcelÀ PROPOS DE L'AUTEURMiguel Haler est écrivain et artiste. C'est dans le grenier de la maison familiale, au fond d'un coffre fermé depuis bien longtemps et oublié, que Miguel et les siens ont découvert, il y a quelques années, cinq carnets manuscrits.
Ils avaient été rédigés par le grand père paternel, pendant les années de guerre, sur le front, et précieusement gardés en mémoire des années sombres et pour les générations futures. Ces carnets rassemblent les souvenirs, mieux encore les témoignages pris sur le vif d'un Poilu issu d'une famille d'Alsaciens originaires de Willer-sur-Thur, qui, après la défaite de 1870, pour rester française et par convictions politiques républicaines, s'était établi dans le mince pays de Belfort.
Miguel ne réécrit pas mais accompagne ce qui est déjà écrit, (Miguel a mené une véritable recherche historique), se glissant ainsi dans la peau et l'esprit de celui qui combat et souffre. Moi, Joseph l'Alsacien est devenu ainsi, non pas un roman, ni même un récit romancé, mais la chronique journalière, remaniée et enrichie, humaine et humaniste, de celui qui, au soir de sa vie, était appelé affectueusement « Pépé piquant ».
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