Prix du livre d'économie
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- Nombre de pages240
- FormatePub
- ISBN2-246-53419-4
- EAN9782246534198
- Date de parution01/03/2002
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille256 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurGrasset
Résumé
Né en 1948, romancier et essayiste, Pascal Bruckner est, entre autres, l'auteur de La tentation de l'innocence ( Prix Médicis de l'essai en 1995) et Les Voleurs de Beauté (Prix Renaudot en 1997). Il a publié récemment chez Grasset, L'Euphorie perpétuelle (2000).
« Dans nos pays développés, l'économie prétend de plus en plus régir les esprits et l'ensemble des activités humaines. 1989 devait marquer le triomphe sans partage de la démocratie et du doux commerce sur l'ensemble de la planète.
Or depuis plus de dix ans, le capitalisme déçoit : non seulement il laisse des centaines de millions d'hommes au bord de la route mais, en Europe et en Amérique, malgré un enrichissement sans précédent, il ne cesse de creuser les inégalités et d'affaiblir les classes moyennes menacées par le spectre de la paupérisation. La solution serait-elle dans une remise en cause du système ? Ceux qui s'opposent à lui (les antimondialisations et leur discours à vide) partagent la même logique : voir dans le marché la source de tous les maux là où les libéraux célèbrent la source de tous les bienfaits.
Dépréciée ou adulée, l'idole reste l'idole. Il faut donc s'affranchir de la fascination réciproque par le mode de production où communient les frères ennemis. Ce n'est pas du capitalisme qu'il faut sortir, c'est de l'économisme. La volonté du marché est de reconstruire la société sur son modèle, de périmer le politique, la culture, l'éducation ; d'imposer partout un seul type d'hommes, le consommateur-entrepreneur qui pense ses rapports au monde sous le seul angle du service et de la prestation. Il est grand temps de désacraliser le capitalisme, qu'on soit pour ou contre, et de réfléchir à une autre vie.
»P. Bruckner
Or depuis plus de dix ans, le capitalisme déçoit : non seulement il laisse des centaines de millions d'hommes au bord de la route mais, en Europe et en Amérique, malgré un enrichissement sans précédent, il ne cesse de creuser les inégalités et d'affaiblir les classes moyennes menacées par le spectre de la paupérisation. La solution serait-elle dans une remise en cause du système ? Ceux qui s'opposent à lui (les antimondialisations et leur discours à vide) partagent la même logique : voir dans le marché la source de tous les maux là où les libéraux célèbrent la source de tous les bienfaits.
Dépréciée ou adulée, l'idole reste l'idole. Il faut donc s'affranchir de la fascination réciproque par le mode de production où communient les frères ennemis. Ce n'est pas du capitalisme qu'il faut sortir, c'est de l'économisme. La volonté du marché est de reconstruire la société sur son modèle, de périmer le politique, la culture, l'éducation ; d'imposer partout un seul type d'hommes, le consommateur-entrepreneur qui pense ses rapports au monde sous le seul angle du service et de la prestation. Il est grand temps de désacraliser le capitalisme, qu'on soit pour ou contre, et de réfléchir à une autre vie.
»P. Bruckner
Né en 1948, romancier et essayiste, Pascal Bruckner est, entre autres, l'auteur de La tentation de l'innocence ( Prix Médicis de l'essai en 1995) et Les Voleurs de Beauté (Prix Renaudot en 1997). Il a publié récemment chez Grasset, L'Euphorie perpétuelle (2000).
« Dans nos pays développés, l'économie prétend de plus en plus régir les esprits et l'ensemble des activités humaines. 1989 devait marquer le triomphe sans partage de la démocratie et du doux commerce sur l'ensemble de la planète.
Or depuis plus de dix ans, le capitalisme déçoit : non seulement il laisse des centaines de millions d'hommes au bord de la route mais, en Europe et en Amérique, malgré un enrichissement sans précédent, il ne cesse de creuser les inégalités et d'affaiblir les classes moyennes menacées par le spectre de la paupérisation. La solution serait-elle dans une remise en cause du système ? Ceux qui s'opposent à lui (les antimondialisations et leur discours à vide) partagent la même logique : voir dans le marché la source de tous les maux là où les libéraux célèbrent la source de tous les bienfaits.
Dépréciée ou adulée, l'idole reste l'idole. Il faut donc s'affranchir de la fascination réciproque par le mode de production où communient les frères ennemis. Ce n'est pas du capitalisme qu'il faut sortir, c'est de l'économisme. La volonté du marché est de reconstruire la société sur son modèle, de périmer le politique, la culture, l'éducation ; d'imposer partout un seul type d'hommes, le consommateur-entrepreneur qui pense ses rapports au monde sous le seul angle du service et de la prestation. Il est grand temps de désacraliser le capitalisme, qu'on soit pour ou contre, et de réfléchir à une autre vie.
»P. Bruckner
Or depuis plus de dix ans, le capitalisme déçoit : non seulement il laisse des centaines de millions d'hommes au bord de la route mais, en Europe et en Amérique, malgré un enrichissement sans précédent, il ne cesse de creuser les inégalités et d'affaiblir les classes moyennes menacées par le spectre de la paupérisation. La solution serait-elle dans une remise en cause du système ? Ceux qui s'opposent à lui (les antimondialisations et leur discours à vide) partagent la même logique : voir dans le marché la source de tous les maux là où les libéraux célèbrent la source de tous les bienfaits.
Dépréciée ou adulée, l'idole reste l'idole. Il faut donc s'affranchir de la fascination réciproque par le mode de production où communient les frères ennemis. Ce n'est pas du capitalisme qu'il faut sortir, c'est de l'économisme. La volonté du marché est de reconstruire la société sur son modèle, de périmer le politique, la culture, l'éducation ; d'imposer partout un seul type d'hommes, le consommateur-entrepreneur qui pense ses rapports au monde sous le seul angle du service et de la prestation. Il est grand temps de désacraliser le capitalisme, qu'on soit pour ou contre, et de réfléchir à une autre vie.
»P. Bruckner
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