Mes loisirs, ou Journal d'événemens tels qu'ils parviennent à ma connoissance (1753-1789). Volume 4 (1775-1776)
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- Nombre de pages844
- FormatPDF
- ISBN978-2-7056-7130-3
- EAN9782705671303
- Date de parution23/05/2013
- Protection num.Adobe DRM
- Taille5 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurHermann
Résumé
« Je vois de mes fenêtres piller le pain d'une boulangère du marché qui l'avait fait rentrer dans l'allée du sieur Garnier marchand épicier mon voisin dont on avait fermé la porte à son inssue et qui est obligé d'en faire briser la barre, afin de faciliter l'entrée à la populace qui s'étouffait presque pour prendre le pain et en emporter. Je remarque dans la foule beaucoup de femmes et d'enfants des deux sexes.
Je vois des fenêtres du sieur Bellot marchand bonnetier mon beau-frère duquel je tenais à loyer mon appartement, enfoncer la porte d'un boulanger qui était vis a vis, à coups de pince de fer, un grand et fort homme en veste grise portant un chapeau rabattu et presque blanc de poussière se distinguait dans cette opération par son acharnement et paraissait conduire toute la bande ; la porte étant ouverte, on jette au peuple le pain qu'on y trouve.
On force ensuite le-dit sieur Bellot mon beau frère d'ouvrir sa boutique, on en brise les vitres en partie, on visite son appartement et on lui emporte sa provision personnelle de pain, avec recommandation néanmoins de la part de ceux qui donnaient le ton de ne point toucher aux marchandises et de ne prendre que du pain. »
Je vois des fenêtres du sieur Bellot marchand bonnetier mon beau-frère duquel je tenais à loyer mon appartement, enfoncer la porte d'un boulanger qui était vis a vis, à coups de pince de fer, un grand et fort homme en veste grise portant un chapeau rabattu et presque blanc de poussière se distinguait dans cette opération par son acharnement et paraissait conduire toute la bande ; la porte étant ouverte, on jette au peuple le pain qu'on y trouve.
On force ensuite le-dit sieur Bellot mon beau frère d'ouvrir sa boutique, on en brise les vitres en partie, on visite son appartement et on lui emporte sa provision personnelle de pain, avec recommandation néanmoins de la part de ceux qui donnaient le ton de ne point toucher aux marchandises et de ne prendre que du pain. »
« Je vois de mes fenêtres piller le pain d'une boulangère du marché qui l'avait fait rentrer dans l'allée du sieur Garnier marchand épicier mon voisin dont on avait fermé la porte à son inssue et qui est obligé d'en faire briser la barre, afin de faciliter l'entrée à la populace qui s'étouffait presque pour prendre le pain et en emporter. Je remarque dans la foule beaucoup de femmes et d'enfants des deux sexes.
Je vois des fenêtres du sieur Bellot marchand bonnetier mon beau-frère duquel je tenais à loyer mon appartement, enfoncer la porte d'un boulanger qui était vis a vis, à coups de pince de fer, un grand et fort homme en veste grise portant un chapeau rabattu et presque blanc de poussière se distinguait dans cette opération par son acharnement et paraissait conduire toute la bande ; la porte étant ouverte, on jette au peuple le pain qu'on y trouve.
On force ensuite le-dit sieur Bellot mon beau frère d'ouvrir sa boutique, on en brise les vitres en partie, on visite son appartement et on lui emporte sa provision personnelle de pain, avec recommandation néanmoins de la part de ceux qui donnaient le ton de ne point toucher aux marchandises et de ne prendre que du pain. »
Je vois des fenêtres du sieur Bellot marchand bonnetier mon beau-frère duquel je tenais à loyer mon appartement, enfoncer la porte d'un boulanger qui était vis a vis, à coups de pince de fer, un grand et fort homme en veste grise portant un chapeau rabattu et presque blanc de poussière se distinguait dans cette opération par son acharnement et paraissait conduire toute la bande ; la porte étant ouverte, on jette au peuple le pain qu'on y trouve.
On force ensuite le-dit sieur Bellot mon beau frère d'ouvrir sa boutique, on en brise les vitres en partie, on visite son appartement et on lui emporte sa provision personnelle de pain, avec recommandation néanmoins de la part de ceux qui donnaient le ton de ne point toucher aux marchandises et de ne prendre que du pain. »