Premier roman détonnant, récit d’apprentissage au long cours d’un conducteur de train, Mécano où les aiguillages mouvementés d’une existence de cheminot.
Des heures de caféine au compteur, des amitiés, des angoisses et des obsessions qui défilent dans le ronronnement des machines, dans la gueule de la BB 15012, ses pulsions chevillées au corps, comme une bête à apprivoiser ou l'inverse.
C’est des luttes et des espoirs, des sourires et des colères, des fragments de vie, seul ou à plusieurs, une langue que l’on épouse, des gestes, des bruits comme des détails, une mémoire
surtout, intime, sociale et collective, viscéralement recrachée.
Tout un monde et ses ramifications qui défile, ses solidarités, ses nuits cernées de fatigue, dans la solitude d'une cabine, entre deux trains, sur les travées ardentes d’un ballast, les recoins noircis d’un dépôt, la Loco' comme une matrice, le rail comme un cortex qui enveloppe les roulis d’une pensée qui chemine.
400 pages à vive allure, la prose enroulée de vers, dévorées avec l’élan d’une épopée aussi singulière que magnifique.
Mécano
Premier roman détonnant, récit d’apprentissage au long cours d’un conducteur de train, Mécano où les aiguillages mouvementés d’une existence de cheminot.
Des heures de caféine au compteur, des amitiés, des angoisses et des obsessions qui défilent dans le ronronnement des machines, dans la gueule de la BB 15012, ses pulsions chevillées au corps, comme une bête à apprivoiser ou l'inverse.
C’est des luttes et des espoirs, des sourires et des colères, des fragments de vie, seul ou à plusieurs, une langue que l’on épouse, des gestes, des bruits comme des détails, une mémoire surtout, intime, sociale et collective, viscéralement recrachée.
Tout un monde et ses ramifications qui défile, ses solidarités, ses nuits cernées de fatigue, dans la solitude d'une cabine, entre deux trains, sur les travées ardentes d’un ballast, les recoins noircis d’un dépôt, la Loco' comme une matrice, le rail comme un cortex qui enveloppe les roulis d’une pensée qui chemine.
400 pages à vive allure, la prose enroulée de vers, dévorées avec l’élan d’une épopée aussi singulière que magnifique.