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  • Nombre de pages368
  • FormatePub
  • ISBN978-2-8180-5667-7
  • EAN9782818056677
  • Date de parution05/01/2023
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille461 Ko
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurPOL Editeur

Résumé

Au royaume du hasard je suis le maître du temps transporte des milliers de cours des millions de battements Il me suffit de cravater quelques commutateurs et j'avancerai l'heure de chacun d'entre eux Je ne sonne pas le tocsin, ni ne détiens de pouvoir divin je conduis le train
Au royaume du hasard je suis le maître du temps transporte des milliers de cours des millions de battements Il me suffit de cravater quelques commutateurs et j'avancerai l'heure de chacun d'entre eux Je ne sonne pas le tocsin, ni ne détiens de pouvoir divin je conduis le train

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathieu LartaudDecitre Grenoble
4/5
Mécano
Premier roman détonnant, récit d’apprentissage au long cours d’un conducteur de train, Mécano où les aiguillages mouvementés d’une existence de cheminot. Des heures de caféine au compteur, des amitiés, des angoisses et des obsessions qui défilent dans le ronronnement des machines, dans la gueule de la BB 15012, ses pulsions chevillées au corps, comme une bête à apprivoiser ou l'inverse. C’est des luttes et des espoirs, des sourires et des colères, des fragments de vie, seul ou à plusieurs, une langue que l’on épouse, des gestes, des bruits comme des détails, une mémoire surtout, intime, sociale et collective, viscéralement recrachée. Tout un monde et ses ramifications qui défile, ses solidarités, ses nuits cernées de fatigue, dans la solitude d'une cabine, entre deux trains, sur les travées ardentes d’un ballast, les recoins noircis d’un dépôt, la Loco' comme une matrice, le rail comme un cortex qui enveloppe les roulis d’une pensée qui chemine. 400 pages à vive allure, la prose enroulée de vers, dévorées avec l’élan d’une épopée aussi singulière que magnifique.
Premier roman détonnant, récit d’apprentissage au long cours d’un conducteur de train, Mécano où les aiguillages mouvementés d’une existence de cheminot. Des heures de caféine au compteur, des amitiés, des angoisses et des obsessions qui défilent dans le ronronnement des machines, dans la gueule de la BB 15012, ses pulsions chevillées au corps, comme une bête à apprivoiser ou l'inverse. C’est des luttes et des espoirs, des sourires et des colères, des fragments de vie, seul ou à plusieurs, une langue que l’on épouse, des gestes, des bruits comme des détails, une mémoire surtout, intime, sociale et collective, viscéralement recrachée. Tout un monde et ses ramifications qui défile, ses solidarités, ses nuits cernées de fatigue, dans la solitude d'une cabine, entre deux trains, sur les travées ardentes d’un ballast, les recoins noircis d’un dépôt, la Loco' comme une matrice, le rail comme un cortex qui enveloppe les roulis d’une pensée qui chemine. 400 pages à vive allure, la prose enroulée de vers, dévorées avec l’élan d’une épopée aussi singulière que magnifique.

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4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Virtuose bouquet de prose et de vers libres sur fond de grisaille industrielle
Mattia Filice conduit des trains depuis dix-huit ans. Cet ancien projectionniste de cinéma s’est retrouvé mécano au hasard d’une reconversion, après un licenciement. Avec un irrésistible sens de l’humour et de la poésie, ce peu ordinaire premier roman transcrit son parcours en véritable épopée, virtuose bouquet de prose et de vers libres sur fond de grisaille industrielle. « L’apprentissage du chevalier sans armure ni épée ni cheval », « Le lyrisme du chevalier acheminé jusqu’au butoir », « Le chevalier posté au croisement bon » : avec autant d’humour que de passion pour son métier, c’est en véritable chevalier du rail que s’érige l’auteur. Adoubé après une formation aux allures de rude parcours initiatique, le voilà à chevaucher des monstres d’acier d’une puissance colossale que seuls les membres de sa confrérie savent mener au doigt et à l’oeil, forts d’un savoir technique au jargon si obscur qu’il en devient étonnamment poétique, constamment sur le pied de guerre pour battre en brèche incidents et accidents - toujours possiblement dramatiques, en tout cas nécessitant chaque fois de livrer sans faillir la bataille qui assurera la sécurité et la continuité du service -, « lonesome cow-boys » convoyant contre vents et marées leurs cargaisons d’âmes ou de fret, dans une vie nomade semée de bivouacs en foyers perdus entre dépôts et gares de triage. De traits d'humour en clins d’oeil cinématographiques, Mattia Filice réussit si bien à faire des petites anecdotes journalières de véritables épopées, que, chaque page comportant son lot d’épreuves à traverser, le récit nous tient au rythme de ses rebondissements comme un facétieux roman d’aventures. Formant une riche et disparate galerie de portraits, les acteurs anonymes du quotidien y deviennent des héros, liés par un esprit de corps prompt à se manifester par l’entraide, mais aussi par la grève. Le livre se fait alors également social et politique, au gré d’observations de la relation au travail, des rapports hiérarchiques et de la manière dont les dirigeants considèrent les employés. Mais, plus que tout le reste, ce sont véritablement ses qualités littéraires qui achèvent de rendre génial ce livre sans pareil. Et l’on s’incline chapeau bas devant le prodige de tant de poésie jaillie du mystérieux jargon des techniciens du rail et de l’austère ambiance industrielle des gares, des dépôts et des locaux techniques ferroviaires.
Mattia Filice conduit des trains depuis dix-huit ans. Cet ancien projectionniste de cinéma s’est retrouvé mécano au hasard d’une reconversion, après un licenciement. Avec un irrésistible sens de l’humour et de la poésie, ce peu ordinaire premier roman transcrit son parcours en véritable épopée, virtuose bouquet de prose et de vers libres sur fond de grisaille industrielle. « L’apprentissage du chevalier sans armure ni épée ni cheval », « Le lyrisme du chevalier acheminé jusqu’au butoir », « Le chevalier posté au croisement bon » : avec autant d’humour que de passion pour son métier, c’est en véritable chevalier du rail que s’érige l’auteur. Adoubé après une formation aux allures de rude parcours initiatique, le voilà à chevaucher des monstres d’acier d’une puissance colossale que seuls les membres de sa confrérie savent mener au doigt et à l’oeil, forts d’un savoir technique au jargon si obscur qu’il en devient étonnamment poétique, constamment sur le pied de guerre pour battre en brèche incidents et accidents - toujours possiblement dramatiques, en tout cas nécessitant chaque fois de livrer sans faillir la bataille qui assurera la sécurité et la continuité du service -, « lonesome cow-boys » convoyant contre vents et marées leurs cargaisons d’âmes ou de fret, dans une vie nomade semée de bivouacs en foyers perdus entre dépôts et gares de triage. De traits d'humour en clins d’oeil cinématographiques, Mattia Filice réussit si bien à faire des petites anecdotes journalières de véritables épopées, que, chaque page comportant son lot d’épreuves à traverser, le récit nous tient au rythme de ses rebondissements comme un facétieux roman d’aventures. Formant une riche et disparate galerie de portraits, les acteurs anonymes du quotidien y deviennent des héros, liés par un esprit de corps prompt à se manifester par l’entraide, mais aussi par la grève. Le livre se fait alors également social et politique, au gré d’observations de la relation au travail, des rapports hiérarchiques et de la manière dont les dirigeants considèrent les employés. Mais, plus que tout le reste, ce sont véritablement ses qualités littéraires qui achèvent de rendre génial ce livre sans pareil. Et l’on s’incline chapeau bas devant le prodige de tant de poésie jaillie du mystérieux jargon des techniciens du rail et de l’austère ambiance industrielle des gares, des dépôts et des locaux techniques ferroviaires.
bien écrit
bien écrit sur un sujet rarement traité. un sujet, en fait bien davantage. découvrir un univers à la fois si commun concernant les voyageurs, usagers et ceux souvent anonymes conduisant "ces monstres" de fer, à la fois sur des chemins incontournables que sont les rails et le monde concernés amène des variantes, des originalités bien venues servi par la narration originale.
bien écrit sur un sujet rarement traité. un sujet, en fait bien davantage. découvrir un univers à la fois si commun concernant les voyageurs, usagers et ceux souvent anonymes conduisant "ces monstres" de fer, à la fois sur des chemins incontournables que sont les rails et le monde concernés amène des variantes, des originalités bien venues servi par la narration originale.
Mécano
4/5
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