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Max, dit le Menteur, vétéran des truands parisiens, s'apprête à se ranger. Le milieu, il en a fait le tour, en a tiré le meilleur parti et ne le regrettera pas. D'autant que ce monde est en train de changer : les vendeurs de came gagnent du terrain, les truands s'internationalisent, le code d'honneur n'a pas l'air de préoccuper la jeunesse. Seulement quitter les « affaires », ça ne se fait pas en un clin d'oil.
Il y a les vieux amis qui vous demandent un dernier service, la relève à organiser, l'avenir à assurer... Réunis en un seul volume, les romans de la trilogie de Max le menteur sont un monument de la culture française populaire, immortalisés par des films de légende (Touchez pas au grisbi, Le cave se rebiffe et Les Tontons flingueurs). Plongeon dans un Paris qui n'est plus et où résonne la gouaille des truands, l'ouvre de Simonin sublime le monde des voyous et lui a ouvert les portes de la littérature française.
De temps à autre, il faut revenir aux sources....
Cher Vous,
De temps à autre, faut revenir aux sources, refaire une plongée dans les classiques du polar. Relire les types qui ont posé les fondations, Albert Simonin est l’un d’eux.
Touchez pas au grisbi ! est le premier opus de la trilogie de Max le menteur.
Max est un voyou qui commence à prendre de l’âge dans les années 50, c’est un «beau mec», un type respecté mais dont certains convoitent la place. Et surtout, Max est un type dont l’amitié est indéfectible, alors quand il entend Frédo, un demi-sel, dire qu’il veut régler son compte à Riton, le pote de toujours, Max n’apprécie guère.
Les condés encore moins lorsque Frédo est retrouvé refroidi…
Max n’étant pas un lapin de six semaines, il va régler ses comptes lui-même et distribuer du plomb et des beignes.
De l’argot pur jus, de la trahison, le monde des proxénètes et autres gangsters d’un temps révolu. Outre l’aspect polar du roman, il est intéressant de voir tous ce que Simonin a créé à l’époque, qui a été repris par les plus grands et est toujours usité ce jour.
Bien sûr, le bijou date de 1953, tu y croiseras donc des expressions d’époque qui n’ont plus cours de nos jours.
Mais je t’engage vivement à le lire, c’est un bon moment, une plongée dans le cinéma d’Audiard, tout ça quoi…
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2022/04/11/39430480.html