Prix Sorcières (Romans adolescents)
Coup de coeur

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  • Nombre de pages480
  • FormatePub
  • ISBN978-2-07-505076-0
  • EAN9782075050760
  • Date de parution09/04/2015
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille666 Ko
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurGallimard jeunesse

Résumé

Une fable historique fascinante et dérangeante qu'on ne peut pas lâcher. "19 avril 1936. Bientôt minuit. Je vais naître dans une minute exactement. Je vais voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de notre Fürher. Je serai ainsi béni des dieux germaniques et l'on verra en moi le premier-né de la race suprême. La race aryenne. Celle qui désormais régnera en maître sur le monde. Je suis l'enfant du futur.
Conçu sans amour. Sans Dieu. Sans loi. Sans rien d'autre que la force et la rage. Je mordrai au lieu de téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai au lieu d'aimer. Heil Hitler !" Max est le prototype parfait du programme "Lebensborn" initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde de purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l'Allemagne puis l'Europe occupée par le Reich.
Prix Sorcières, catégorie Romans Ado, Prix jeunesse des libraires du Québec, Prix des Dévoreurs de livres, pour les collégiens de 3e, Prix Passages, Prix Tatoulu Noir.
Une fable historique fascinante et dérangeante qu'on ne peut pas lâcher. "19 avril 1936. Bientôt minuit. Je vais naître dans une minute exactement. Je vais voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de notre Fürher. Je serai ainsi béni des dieux germaniques et l'on verra en moi le premier-né de la race suprême. La race aryenne. Celle qui désormais régnera en maître sur le monde. Je suis l'enfant du futur.
Conçu sans amour. Sans Dieu. Sans loi. Sans rien d'autre que la force et la rage. Je mordrai au lieu de téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai au lieu d'aimer. Heil Hitler !" Max est le prototype parfait du programme "Lebensborn" initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde de purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l'Allemagne puis l'Europe occupée par le Reich.
Prix Sorcières, catégorie Romans Ado, Prix jeunesse des libraires du Québec, Prix des Dévoreurs de livres, pour les collégiens de 3e, Prix Passages, Prix Tatoulu Noir.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

5 Coups de cœur
de nos libraires
Melanie BandetDecitre Confluence
5/5
Impossible de s'en détacher dès la première ligne.
Ce roman nous parle d'un sujet peu connu de la seconde guerre mondiale : la conception d'une "race" parfaite surveillée/manipulée par les nazis afin d'augmenter la population aryenne. L'histoire est racontée à travers les yeux de Max, un bébé du programme. Dès les premières phrases, Max est détestable et crée un malaise. Mais grâce au talent de Sarah Cohen-Scali, on est happé par l'histoire de cet enfant qui est à la fois bourreau et victime. Un livre paradoxal à lire absolument ! (Pour public averti !)
Ce roman nous parle d'un sujet peu connu de la seconde guerre mondiale : la conception d'une "race" parfaite surveillée/manipulée par les nazis afin d'augmenter la population aryenne. L'histoire est racontée à travers les yeux de Max, un bébé du programme. Dès les premières phrases, Max est détestable et crée un malaise. Mais grâce au talent de Sarah Cohen-Scali, on est happé par l'histoire de cet enfant qui est à la fois bourreau et victime. Un livre paradoxal à lire absolument ! (Pour public averti !)
  • Terrifiant
  • absorbant
  • nazisme
  • documenté
  • Choquant
  • bien écrit
.
5/5
Dérangeant...
Max est issu du programme lebensborn. Il a été conçu, éduqué, formaté afin de créer la race aryenne parfaite. Il est dérangeant, cru, dénué d'émotions (ou presque), et on ne l'aime pas, on ne peut pas... On ne sort pas indemne de cette lecture: ces mots, choquants dans la bouche d'un adulte, deviennent insoutenable dans celle d'un enfant. On ne peut pas réellement "aimer" ce livre. Il nous permet cependant de comprendre le destin de ces enfants qui ne sont pas tout à fait orphelin mais n'appartiennent à personne, des enfants créés comme des "produits" du nazisme, des enfants sans passé, sans avenir, des enfants qui ne vivent qu'au présent. Au départ, on déteste Max. A la fin, on s'en veut de cette réaction instinctive...
Max est issu du programme lebensborn. Il a été conçu, éduqué, formaté afin de créer la race aryenne parfaite. Il est dérangeant, cru, dénué d'émotions (ou presque), et on ne l'aime pas, on ne peut pas... On ne sort pas indemne de cette lecture: ces mots, choquants dans la bouche d'un adulte, deviennent insoutenable dans celle d'un enfant. On ne peut pas réellement "aimer" ce livre. Il nous permet cependant de comprendre le destin de ces enfants qui ne sont pas tout à fait orphelin mais n'appartiennent à personne, des enfants créés comme des "produits" du nazisme, des enfants sans passé, sans avenir, des enfants qui ne vivent qu'au présent. Au départ, on déteste Max. A la fin, on s'en veut de cette réaction instinctive...
  • Bouleversant
Max, un enfant du Lebensborn
Ce roman pour adolescents lève le voile sur un aspect méconnu du régime nazi : le programme Lebensborn dont le but était la création d’une race idéale germano-nordique. Dans le cadre de ce projet réalisé par Himmler, des foyers furent aménagés pour permettre à certaines femmes allemandes jugées "racialement pures" de s’accoupler avec des officiers de la SS afin de donner naissance à des enfants parfaits, qui présenteraient tous les caractères physique et moral exemplaires de la race aryenne typique. Le narrateur du livre est Konrad, un de ces bébés prototype conçu dans le cadre de ce programme, fervent défenseur de la doctrine nazie dès sa naissance. Ses convictions vont s’effondrer à la suite de sa rencontre avec Lukas, un jeune garçon polonais blond aux yeux bleus, enlevé et éduqué pour qu’il devienne comme lui un parfait représentant de la race aryenne. J’aime beaucoup les romans qui m’apprennent des choses sur un sujet assez obscur pour moi ; "Max" appartient clairement à cette catégorie. L’auteur semble être bien renseignée sur le programme Lebensborn – elle cite d’ailleurs ses sources d’inspiration à la fin du récit – et arrive à nous transmettre un savoir intéressant sans que celui-ci empiète sur la fiction. Aussi, la fable est-elle particulièrement équilibrée ; elle ne tombe jamais dans le pédantisme ou le didactisme. Autre point positif à mettre au crédit de l’ouvrage : l’histoire en elle-même est plutôt bien menée. L’intrigue est loin d’être insignifiante et niaise, pleine de bons sentiments – la fin tragique en atteste. L’évolution de Konrad tout au long du roman est bien dosée (ni trop abrupte, ni trop longue). Dommage toutefois que l’auteur cède par moment à la facilité avec quelques péripéties grotesques et inutiles (comme par exemple, le moment où Konrad retrouve sa mère à la fin du roman, dans une cave en plein centre de Berlin !) L’écriture est assez inégale. En règle générale, les narrateurs enfants sont une entreprise périlleuse à mener en littérature, et les écrivains qui essaient cette voie s’y cassent souvent les dents. Ainsi, le livre est plutôt laborieux dans sa première partie – les premiers mois de Konrad – mais il est quasiment mission impossible de faire dire "je" à un bébé à peine sorti du ventre de sa mère sans que cela paraisse artificiel ! Même lorsque Konrad grandit toutefois, l’auteur a du mal à saisir le ton juste, et la voix de l’enfant qui porte le roman sonne assez faux la plupart du temps. Cependant, il faut reconnaître que le procédé global qui consiste à faire du narrateur un être immonde (il s’agit au départ d’un nazi convaincu, ne l’oublions pas) est assez efficace et réussi dans l’ensemble. Bref, il s’agit d’un bon livre, pas indispensable toutefois, à réservé à un public jeune assez âgé tout de même : certains propos de Konrad sont assez choquants pour les non-initiés, et ce d’autant plus qu’ils sont énoncés à la première personne.
Ce roman pour adolescents lève le voile sur un aspect méconnu du régime nazi : le programme Lebensborn dont le but était la création d’une race idéale germano-nordique. Dans le cadre de ce projet réalisé par Himmler, des foyers furent aménagés pour permettre à certaines femmes allemandes jugées "racialement pures" de s’accoupler avec des officiers de la SS afin de donner naissance à des enfants parfaits, qui présenteraient tous les caractères physique et moral exemplaires de la race aryenne typique. Le narrateur du livre est Konrad, un de ces bébés prototype conçu dans le cadre de ce programme, fervent défenseur de la doctrine nazie dès sa naissance. Ses convictions vont s’effondrer à la suite de sa rencontre avec Lukas, un jeune garçon polonais blond aux yeux bleus, enlevé et éduqué pour qu’il devienne comme lui un parfait représentant de la race aryenne. J’aime beaucoup les romans qui m’apprennent des choses sur un sujet assez obscur pour moi ; "Max" appartient clairement à cette catégorie. L’auteur semble être bien renseignée sur le programme Lebensborn – elle cite d’ailleurs ses sources d’inspiration à la fin du récit – et arrive à nous transmettre un savoir intéressant sans que celui-ci empiète sur la fiction. Aussi, la fable est-elle particulièrement équilibrée ; elle ne tombe jamais dans le pédantisme ou le didactisme. Autre point positif à mettre au crédit de l’ouvrage : l’histoire en elle-même est plutôt bien menée. L’intrigue est loin d’être insignifiante et niaise, pleine de bons sentiments – la fin tragique en atteste. L’évolution de Konrad tout au long du roman est bien dosée (ni trop abrupte, ni trop longue). Dommage toutefois que l’auteur cède par moment à la facilité avec quelques péripéties grotesques et inutiles (comme par exemple, le moment où Konrad retrouve sa mère à la fin du roman, dans une cave en plein centre de Berlin !) L’écriture est assez inégale. En règle générale, les narrateurs enfants sont une entreprise périlleuse à mener en littérature, et les écrivains qui essaient cette voie s’y cassent souvent les dents. Ainsi, le livre est plutôt laborieux dans sa première partie – les premiers mois de Konrad – mais il est quasiment mission impossible de faire dire "je" à un bébé à peine sorti du ventre de sa mère sans que cela paraisse artificiel ! Même lorsque Konrad grandit toutefois, l’auteur a du mal à saisir le ton juste, et la voix de l’enfant qui porte le roman sonne assez faux la plupart du temps. Cependant, il faut reconnaître que le procédé global qui consiste à faire du narrateur un être immonde (il s’agit au départ d’un nazi convaincu, ne l’oublions pas) est assez efficace et réussi dans l’ensemble. Bref, il s’agit d’un bon livre, pas indispensable toutefois, à réservé à un public jeune assez âgé tout de même : certains propos de Konrad sont assez choquants pour les non-initiés, et ce d’autant plus qu’ils sont énoncés à la première personne.
  • Emouvant
  • Terrifiant
  • Lukas
  • Allemagne
  • Berlin
  • Pologne
  • nazisme
  • nazis
  • Max
  • Bouleversant
  • Munich
  • SS
  • Kalish
  • Steinhöring
  • Ebner
  • Lebensborn
  • Postdam
  • Konrad von Kebnersol
  • Manfred
  • Schwester
  • Napola
  • Jungmannen

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.4/5
sur 28 notes dont 11 avis lecteurs
Glaçant et effroyable
Max, ou Konrad von Lebnersol, est un enfant du nazisme, né dans un lebensborn, pouponnière nazie. Roman choc! Max nous entraine dans les différents lieux d"éducation" nazis jusqu'à la chute et l'arrivée des Russes dans Berlin. Dérangeant mais addictif, glaçant mais captivant. On plonge dans l'horreur nazie mais on ne peut se soustraire à l'idée que Max est l'enfant de personne. On referme le livre en se demandant comment on peut se contruire sans famille, sans racine.
Max, ou Konrad von Lebnersol, est un enfant du nazisme, né dans un lebensborn, pouponnière nazie. Roman choc! Max nous entraine dans les différents lieux d"éducation" nazis jusqu'à la chute et l'arrivée des Russes dans Berlin. Dérangeant mais addictif, glaçant mais captivant. On plonge dans l'horreur nazie mais on ne peut se soustraire à l'idée que Max est l'enfant de personne. On referme le livre en se demandant comment on peut se contruire sans famille, sans racine.
Aryen
Livre très bien écrit et documenté, ouvert sur toutes les horreurs et le non-sens du nazisme. On est le nez dedans, sans fard ! Max nous fait plonger au coeur de la politique eugéniste nazie et du programme Lebensborn. Et dans le quotidien de cette politique, Max nous fait découvrir toute l'inhumanité, toute la folie d'hommes et de femmes médecins, soldats, infirmières ... Folie qui ne s'interrompt pas malgré les contradictions, les souffrances, l'impossibilité de la perfection. Comment peut-on être convaincus, croyants, au point de mettre en oeuvre une telle politique du viol et de l'orphelin ? Et à plusieurs moments, j'ai eu cette impression de me retrouver dans "La servante écarlate" de Margaret Atwood. Je ne sais pas si celle-ci s'est inspiré du lebensborn mais la ressemblance est frappante. Avec Max, Sarah COHEN-SCALI fait oeuvre d'historienne en impliquant des personnages réels ou inspirés d'histoire réel. Et elle nous rappelle que seule la réalité dépasse la fiction.
Livre très bien écrit et documenté, ouvert sur toutes les horreurs et le non-sens du nazisme. On est le nez dedans, sans fard ! Max nous fait plonger au coeur de la politique eugéniste nazie et du programme Lebensborn. Et dans le quotidien de cette politique, Max nous fait découvrir toute l'inhumanité, toute la folie d'hommes et de femmes médecins, soldats, infirmières ... Folie qui ne s'interrompt pas malgré les contradictions, les souffrances, l'impossibilité de la perfection. Comment peut-on être convaincus, croyants, au point de mettre en oeuvre une telle politique du viol et de l'orphelin ? Et à plusieurs moments, j'ai eu cette impression de me retrouver dans "La servante écarlate" de Margaret Atwood. Je ne sais pas si celle-ci s'est inspiré du lebensborn mais la ressemblance est frappante. Avec Max, Sarah COHEN-SCALI fait oeuvre d'historienne en impliquant des personnages réels ou inspirés d'histoire réel. Et elle nous rappelle que seule la réalité dépasse la fiction.
  • seconde guerre mondiale
  • Lebensborn
A lire
Ce livre nous entraîne dans l'univers d'un jeune aryen né dans un lebensborn avec l'idéologie hitlérienne. Ce livre est en fait une critique de cette idéologie, mais certains passages sont vraiment durs. Ne pas le conseiller à des enfants de moins de 15 ans minimum pour qu'ils puissent avoir un point de vue critique sur les propos de Max.
Ce livre nous entraîne dans l'univers d'un jeune aryen né dans un lebensborn avec l'idéologie hitlérienne. Ce livre est en fait une critique de cette idéologie, mais certains passages sont vraiment durs. Ne pas le conseiller à des enfants de moins de 15 ans minimum pour qu'ils puissent avoir un point de vue critique sur les propos de Max.
  • Terrifiant
  • XXe siècle
  • Allemagne
  • Pologne
  • seconde guerre mondiale
  • Bouleversant
Max
4.6/5
4.4/5
Sarah Cohen-Scali
Poche
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Sarah Cohen-Scali
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Orphelins 88
4/5
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Phobie
Sarah Cohen-Scali
Grand Format
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Max
4.6/5
4.4/5
Sarah Cohen-Scali
9,62 €