Mariage, polygamie et répudiation en Islam. Justifications des auteurs arabo-musulmans contemporains
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- Nombre de pages240
- FormatPDF
- ISBN2-296-35335-5
- EAN9782296353350
- Date de parution01/01/1998
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille7 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La femme occidentale n'a pas obtenu plus de droits grâce à la Bible ou à une nouvelle interprétation de celle-ci, mais en raison des nouvelles exigences que pose la société moderne. Sans perdre de vue la spécificité socio-historique des pays de confession islamique, la femme arabo-musulmane doit, elle aussi, obtenir ses droits. Cela ne relève pas non plus d'une meilleure interprétation du Coran, mais, comme ce fut le cas en Occident, d'une demande concrète de la société d'aujourd'hui.
La seule et juste façon de sortir du dilemme actuel est de retirer des mains des représentants de la Sharî'a le droit de législation - ou de regard - dans le domaine du statut personnel. La prise d'une telle décision est devenue la responsabilité et le devoir des gouvernements arabes. Tant que persistera l'infériorité juridique de la femme musulmane, ce seront donc les autorités politiques, et avec elles la plupart des intellectuels arabes, qu'il faudra réprouver et non pas les anciens savants islamiques ni même les ulémas-législateurs actuels, qui, eux, ne peuvent pas faire volontairement abstraction de la Sharî'a.
Nous sommes très conscients que le pas à franchir dans cette question très sensible est considérable. Mais nous savons aussi que c'est une condition sine qua non pour que les pays islamiques puissent rester dans le dialogue avec le reste du monde à propos des Droits de l'Homme et des lois internationales. Le caractère sacré du Coran n'en sera aucunement altéré et ces pays n'auront aucune raison de craindre la perte de leur identité islamique.
La seule et juste façon de sortir du dilemme actuel est de retirer des mains des représentants de la Sharî'a le droit de législation - ou de regard - dans le domaine du statut personnel. La prise d'une telle décision est devenue la responsabilité et le devoir des gouvernements arabes. Tant que persistera l'infériorité juridique de la femme musulmane, ce seront donc les autorités politiques, et avec elles la plupart des intellectuels arabes, qu'il faudra réprouver et non pas les anciens savants islamiques ni même les ulémas-législateurs actuels, qui, eux, ne peuvent pas faire volontairement abstraction de la Sharî'a.
Nous sommes très conscients que le pas à franchir dans cette question très sensible est considérable. Mais nous savons aussi que c'est une condition sine qua non pour que les pays islamiques puissent rester dans le dialogue avec le reste du monde à propos des Droits de l'Homme et des lois internationales. Le caractère sacré du Coran n'en sera aucunement altéré et ces pays n'auront aucune raison de craindre la perte de leur identité islamique.
La femme occidentale n'a pas obtenu plus de droits grâce à la Bible ou à une nouvelle interprétation de celle-ci, mais en raison des nouvelles exigences que pose la société moderne. Sans perdre de vue la spécificité socio-historique des pays de confession islamique, la femme arabo-musulmane doit, elle aussi, obtenir ses droits. Cela ne relève pas non plus d'une meilleure interprétation du Coran, mais, comme ce fut le cas en Occident, d'une demande concrète de la société d'aujourd'hui.
La seule et juste façon de sortir du dilemme actuel est de retirer des mains des représentants de la Sharî'a le droit de législation - ou de regard - dans le domaine du statut personnel. La prise d'une telle décision est devenue la responsabilité et le devoir des gouvernements arabes. Tant que persistera l'infériorité juridique de la femme musulmane, ce seront donc les autorités politiques, et avec elles la plupart des intellectuels arabes, qu'il faudra réprouver et non pas les anciens savants islamiques ni même les ulémas-législateurs actuels, qui, eux, ne peuvent pas faire volontairement abstraction de la Sharî'a.
Nous sommes très conscients que le pas à franchir dans cette question très sensible est considérable. Mais nous savons aussi que c'est une condition sine qua non pour que les pays islamiques puissent rester dans le dialogue avec le reste du monde à propos des Droits de l'Homme et des lois internationales. Le caractère sacré du Coran n'en sera aucunement altéré et ces pays n'auront aucune raison de craindre la perte de leur identité islamique.
La seule et juste façon de sortir du dilemme actuel est de retirer des mains des représentants de la Sharî'a le droit de législation - ou de regard - dans le domaine du statut personnel. La prise d'une telle décision est devenue la responsabilité et le devoir des gouvernements arabes. Tant que persistera l'infériorité juridique de la femme musulmane, ce seront donc les autorités politiques, et avec elles la plupart des intellectuels arabes, qu'il faudra réprouver et non pas les anciens savants islamiques ni même les ulémas-législateurs actuels, qui, eux, ne peuvent pas faire volontairement abstraction de la Sharî'a.
Nous sommes très conscients que le pas à franchir dans cette question très sensible est considérable. Mais nous savons aussi que c'est une condition sine qua non pour que les pays islamiques puissent rester dans le dialogue avec le reste du monde à propos des Droits de l'Homme et des lois internationales. Le caractère sacré du Coran n'en sera aucunement altéré et ces pays n'auront aucune raison de craindre la perte de leur identité islamique.