Malades et médecins à Saint-Malo. A la veille de la Révolution

Par : Jean-Pierre Goubert

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  • Nombre de pages176
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-6941-6
  • EAN9782753569416
  • Date de parution27/08/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Pour qui veut entreprendre un voyage extraordinaire sans bouger de son fauteuil, rendre visite à Saint-Malo et au Clos-Poulet à la veille de la Révolution procurera un dépaysement sans pareil. À la différence d'aujourd'hui, les retours de navigation lointaine et ceux de la grande pêche, les effets de la guerre contre l'Anglais, les ravages causés par des endémies, des épidémies, des maladies aujourd'hui bénignes, les carences de l'hygiène privée et publique assaillent cette ville portuaire ouverte sur le grand large : avec les risques et les atouts liés à une époque moins brillante qu'en son « âge d'or » (XVIIe siècle).
Surprendront tout autant un système médical non scientifique et son inefficacité pratique, mais aussi les croyances et les coutumes, la vigueur de la foi de toute une société, qui trouve un recours essentiel dans le culte de la Vierge protectrice et des saints guérisseurs, ou encore la confiance placée dans les rebouteux, dans les guérisseurs et dans les empiriques, si ce n'est dans quelques charlatans de passage qui se font forts de guérir « les maladies incurables ».
En revanche, la tentative, voici plus de deux siècles, de mettre sur pied une organisation de la santé publique démontrera à l'homme d'aujourd'hui qu'à Saint-Malo, à l'instar des autres grandes cités françaises, se déploie un effort sans précédent pour édifier un rempart contre l'adversité. À une charité ici traditionnellement forte vient s'adjoindre un souci novateur du « Bien public », à l'initiative des autorités et du corps médical malouins.
Une ébauche de médicalisation se met en marche, dont nous sommes, Malouins ou pas, les héritiers lointains.
Pour qui veut entreprendre un voyage extraordinaire sans bouger de son fauteuil, rendre visite à Saint-Malo et au Clos-Poulet à la veille de la Révolution procurera un dépaysement sans pareil. À la différence d'aujourd'hui, les retours de navigation lointaine et ceux de la grande pêche, les effets de la guerre contre l'Anglais, les ravages causés par des endémies, des épidémies, des maladies aujourd'hui bénignes, les carences de l'hygiène privée et publique assaillent cette ville portuaire ouverte sur le grand large : avec les risques et les atouts liés à une époque moins brillante qu'en son « âge d'or » (XVIIe siècle).
Surprendront tout autant un système médical non scientifique et son inefficacité pratique, mais aussi les croyances et les coutumes, la vigueur de la foi de toute une société, qui trouve un recours essentiel dans le culte de la Vierge protectrice et des saints guérisseurs, ou encore la confiance placée dans les rebouteux, dans les guérisseurs et dans les empiriques, si ce n'est dans quelques charlatans de passage qui se font forts de guérir « les maladies incurables ».
En revanche, la tentative, voici plus de deux siècles, de mettre sur pied une organisation de la santé publique démontrera à l'homme d'aujourd'hui qu'à Saint-Malo, à l'instar des autres grandes cités françaises, se déploie un effort sans précédent pour édifier un rempart contre l'adversité. À une charité ici traditionnellement forte vient s'adjoindre un souci novateur du « Bien public », à l'initiative des autorités et du corps médical malouins.
Une ébauche de médicalisation se met en marche, dont nous sommes, Malouins ou pas, les héritiers lointains.