Michel Bitbol, directeur de recherche au CNRS (Archives Husserl, École Normale Supérieure), a reçu une formation en médecine, en physique et en philosophie. Ses travaux portent sur la philosophie de l'esprit, la philosophie de la physique quantique, et la philosophie générale des sciences.Il a notamment publié : Mécanique quantique : une introduction philosophique, Collection Nouvelle Bibliothèque Scientifique, Flammarion, 1996 ; L'aveuglante proximité du réel : anti-réalisme et quasi-réalisme en physique, Champs-Flammarion inédits, 1998 ; Physique et philosophie de l'esprit, Flammarion, 2000 ; De l'intérieur du monde : pour une philosophie et une science des relations, Flammarion, 2010.
Maintenant la finitude. Peut-on penser l'absolu ?
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- Nombre de pages520
- FormatePub
- ISBN978-2-08-147311-9
- EAN9782081473119
- Date de parution13/02/2019
- Protection num.Adobe DRM
- Taille840 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Depuis plusieurs années, les « nouveaux réalismes » sont au cour d'un vif débat philosophique. Ce livre y prend part en faisant la critique de l'une de leurs principales variétés, le « matérialisme spéculatif » de Quentin Meillassoux (auteur, en 2006, de Après la finitude). Il s'oppose à cette doctrine sur trois points.
Loin d'être un « étrange savoir » de philosophes ignorant les sciences, l'idée que les connaissances sont relatives au langage, à l'action et à la situation - voire à ce que l'on vit à présent - est la clé pour comprendre les théories physiques.
Loin de valoir « indépendamment des chercheurs », les faits « ancestraux » dont aucun être humain n'a pu être le témoin (comme le Big Bang) n'acquièrent leur sens que relativement à la recherche actuelle de leurs traces.
Loin d'être pensable, l'absolu demeure dans l'angle mort du savoir rationnel.
L'absolu n'a d'ailleurs pas besoin d'être pensé pour être envisagé ; il se manifeste comme un saisissement silencieux, comme le choc de percevoir à l'instant la souveraine contingence de ce qu'il y a. En voulant réfuter le constat kantien de la finitude humaine, le matérialisme spéculatif débouche ainsi, contre son gré, sur une finitude plus extrême encore : celle de l'expérience présente singulière. Par sa critique épistémologique, Michel Bitbol rétablit la réflexion philosophique contemporaine sur des bases sûres.
Il montre que nulle spéculation, métaphysique ou post-métaphysique, ne peut prétendre à la connaissance. Et il confie l'absolu à l'ouverture contemplative.
L'absolu n'a d'ailleurs pas besoin d'être pensé pour être envisagé ; il se manifeste comme un saisissement silencieux, comme le choc de percevoir à l'instant la souveraine contingence de ce qu'il y a. En voulant réfuter le constat kantien de la finitude humaine, le matérialisme spéculatif débouche ainsi, contre son gré, sur une finitude plus extrême encore : celle de l'expérience présente singulière. Par sa critique épistémologique, Michel Bitbol rétablit la réflexion philosophique contemporaine sur des bases sûres.
Il montre que nulle spéculation, métaphysique ou post-métaphysique, ne peut prétendre à la connaissance. Et il confie l'absolu à l'ouverture contemplative.
Depuis plusieurs années, les « nouveaux réalismes » sont au cour d'un vif débat philosophique. Ce livre y prend part en faisant la critique de l'une de leurs principales variétés, le « matérialisme spéculatif » de Quentin Meillassoux (auteur, en 2006, de Après la finitude). Il s'oppose à cette doctrine sur trois points.
Loin d'être un « étrange savoir » de philosophes ignorant les sciences, l'idée que les connaissances sont relatives au langage, à l'action et à la situation - voire à ce que l'on vit à présent - est la clé pour comprendre les théories physiques.
Loin de valoir « indépendamment des chercheurs », les faits « ancestraux » dont aucun être humain n'a pu être le témoin (comme le Big Bang) n'acquièrent leur sens que relativement à la recherche actuelle de leurs traces.
Loin d'être pensable, l'absolu demeure dans l'angle mort du savoir rationnel.
L'absolu n'a d'ailleurs pas besoin d'être pensé pour être envisagé ; il se manifeste comme un saisissement silencieux, comme le choc de percevoir à l'instant la souveraine contingence de ce qu'il y a. En voulant réfuter le constat kantien de la finitude humaine, le matérialisme spéculatif débouche ainsi, contre son gré, sur une finitude plus extrême encore : celle de l'expérience présente singulière. Par sa critique épistémologique, Michel Bitbol rétablit la réflexion philosophique contemporaine sur des bases sûres.
Il montre que nulle spéculation, métaphysique ou post-métaphysique, ne peut prétendre à la connaissance. Et il confie l'absolu à l'ouverture contemplative.
L'absolu n'a d'ailleurs pas besoin d'être pensé pour être envisagé ; il se manifeste comme un saisissement silencieux, comme le choc de percevoir à l'instant la souveraine contingence de ce qu'il y a. En voulant réfuter le constat kantien de la finitude humaine, le matérialisme spéculatif débouche ainsi, contre son gré, sur une finitude plus extrême encore : celle de l'expérience présente singulière. Par sa critique épistémologique, Michel Bitbol rétablit la réflexion philosophique contemporaine sur des bases sûres.
Il montre que nulle spéculation, métaphysique ou post-métaphysique, ne peut prétendre à la connaissance. Et il confie l'absolu à l'ouverture contemplative.