Michel Bitbol, directeur de recherche au CNRS (Archives Husserl, École Normale Supérieure), a reçu une formation en médecine, en physique et en philosophie. Ses travaux portent sur la philosophie de l'esprit, la philosophie de la physique quantique, et la philosophie générale des sciences.Il a notamment publié : Mécanique quantique : une introduction philosophique, Collection Nouvelle Bibliothèque Scientifique, Flammarion, 1996 ; L'aveuglante proximité du réel : anti-réalisme et quasi-réalisme en physique, Champs-Flammarion inédits, 1998 ; Physique et philosophie de l'esprit, Flammarion, 2000 ; De l'intérieur du monde : pour une philosophie et une science des relations, Flammarion, 2010.
De l'intérieur du monde. Pour une philosophie et une science des relations
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- Nombre de pages722
- FormatePub
- ISBN978-2-08-124048-3
- EAN9782081240483
- Date de parution19/05/2011
- Protection num.Adobe DRM
- Taille3 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Michel Bitbol repense dans ce livre la théorie de la connaissance pour l'adapter aux découvertes de la science du XXème siècle. La physique contemporaine rend cette démarche nécessaire : elle porte de moins en moins sur des choses et de plus en plus sur des relations. Si bien que l'image baroque de relations flottant en l'air sans appui sur les choses, d'un « sourire de chat sans chat » pour paraphraser Lewis Carroll, se fait jour de manière insistante.
Comment comprendre des relations qui préexistent aux objets ou aux propriétés qu'elles unissent ? Une analogie est mobilisée pour élucider ce mystère : si la droite et la gauche se définissent par leur relation mutuelle, c'est que cette relation est orientée à son tour relativement à notre corps. Ici, comme en physique quantique, seul un supplément de philosophie relationnelle permet de résoudre les énigmes des relations.
Seule la reconnaissance de notre situation à l'intérieur du réseau interconnecté du monde lève les paradoxes nés du rêve de le voir comme de l'extérieur. Le problème est qu'une résistance culturelle, dont le fil est retracé de Platon jusqu'à Russell, fait obstacle à l'indispensable radicalité de la pensée des relations. Une thérapie de cette résistance est cherchée dans la philosophie de Ngrjun, penseur indien du IIème siècle, auteur de référence de l'école bouddhique de la « voie moyenne ».
Car cette philosophie, loin de minimiser la corelativité des phénomènes et leur absence (ou vacuité) de nature propre, la prend pour prémisse de sa tension éthique vers une manière d'être ouverte et disponible. Une réflexion originale permettant de comprendre comment une épistémologie peut avoir partie liée avec la quête existentielle.
Comment comprendre des relations qui préexistent aux objets ou aux propriétés qu'elles unissent ? Une analogie est mobilisée pour élucider ce mystère : si la droite et la gauche se définissent par leur relation mutuelle, c'est que cette relation est orientée à son tour relativement à notre corps. Ici, comme en physique quantique, seul un supplément de philosophie relationnelle permet de résoudre les énigmes des relations.
Seule la reconnaissance de notre situation à l'intérieur du réseau interconnecté du monde lève les paradoxes nés du rêve de le voir comme de l'extérieur. Le problème est qu'une résistance culturelle, dont le fil est retracé de Platon jusqu'à Russell, fait obstacle à l'indispensable radicalité de la pensée des relations. Une thérapie de cette résistance est cherchée dans la philosophie de Ngrjun, penseur indien du IIème siècle, auteur de référence de l'école bouddhique de la « voie moyenne ».
Car cette philosophie, loin de minimiser la corelativité des phénomènes et leur absence (ou vacuité) de nature propre, la prend pour prémisse de sa tension éthique vers une manière d'être ouverte et disponible. Une réflexion originale permettant de comprendre comment une épistémologie peut avoir partie liée avec la quête existentielle.
Michel Bitbol repense dans ce livre la théorie de la connaissance pour l'adapter aux découvertes de la science du XXème siècle. La physique contemporaine rend cette démarche nécessaire : elle porte de moins en moins sur des choses et de plus en plus sur des relations. Si bien que l'image baroque de relations flottant en l'air sans appui sur les choses, d'un « sourire de chat sans chat » pour paraphraser Lewis Carroll, se fait jour de manière insistante.
Comment comprendre des relations qui préexistent aux objets ou aux propriétés qu'elles unissent ? Une analogie est mobilisée pour élucider ce mystère : si la droite et la gauche se définissent par leur relation mutuelle, c'est que cette relation est orientée à son tour relativement à notre corps. Ici, comme en physique quantique, seul un supplément de philosophie relationnelle permet de résoudre les énigmes des relations.
Seule la reconnaissance de notre situation à l'intérieur du réseau interconnecté du monde lève les paradoxes nés du rêve de le voir comme de l'extérieur. Le problème est qu'une résistance culturelle, dont le fil est retracé de Platon jusqu'à Russell, fait obstacle à l'indispensable radicalité de la pensée des relations. Une thérapie de cette résistance est cherchée dans la philosophie de Ngrjun, penseur indien du IIème siècle, auteur de référence de l'école bouddhique de la « voie moyenne ».
Car cette philosophie, loin de minimiser la corelativité des phénomènes et leur absence (ou vacuité) de nature propre, la prend pour prémisse de sa tension éthique vers une manière d'être ouverte et disponible. Une réflexion originale permettant de comprendre comment une épistémologie peut avoir partie liée avec la quête existentielle.
Comment comprendre des relations qui préexistent aux objets ou aux propriétés qu'elles unissent ? Une analogie est mobilisée pour élucider ce mystère : si la droite et la gauche se définissent par leur relation mutuelle, c'est que cette relation est orientée à son tour relativement à notre corps. Ici, comme en physique quantique, seul un supplément de philosophie relationnelle permet de résoudre les énigmes des relations.
Seule la reconnaissance de notre situation à l'intérieur du réseau interconnecté du monde lève les paradoxes nés du rêve de le voir comme de l'extérieur. Le problème est qu'une résistance culturelle, dont le fil est retracé de Platon jusqu'à Russell, fait obstacle à l'indispensable radicalité de la pensée des relations. Une thérapie de cette résistance est cherchée dans la philosophie de Ngrjun, penseur indien du IIème siècle, auteur de référence de l'école bouddhique de la « voie moyenne ».
Car cette philosophie, loin de minimiser la corelativité des phénomènes et leur absence (ou vacuité) de nature propre, la prend pour prémisse de sa tension éthique vers une manière d'être ouverte et disponible. Une réflexion originale permettant de comprendre comment une épistémologie peut avoir partie liée avec la quête existentielle.