Prix Nobel de Littérature
M. Bergeret à Paris. Histoire contemporaine 4/4
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-37463-282-7
- EAN9782374632827
- Date de parution13/11/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurLa Gibecière à Mots
Résumé
Anatole France (1844-1924)
"M. Bergeret était à table et prenait son repas modique du soir ; Riquet était couché à ses pieds sur un coussin de tapisserie. Riquet avait l'âme religieuse et rendait à l'homme des honneurs divins. Il tenait son maître pour très bon et très grand. Mais c'est principalement quand il le voyait à table qu'il concevait la grandeur et la bonté souveraines de M. Bergeret.
Si toutes les choses de la nourriture lui étaient sensibles et précieuses, les choses de la nourriture humaine lui étaient augustes. Il vénérait la salle à manger comme un temple, la table comme un autel. Durant le repas, il gardait sa place aux pieds du maître, dans le silence et l'immobilité. - C'est un petit poulet de grain, dit la vieille Angélique en posant le plat sur la table. - Eh bien ! veuillez le découper, dit M.
Bergeret, inhabile aux armes, et tout à fait incapable de faire ouvre d'écuyer tranchant. - Je veux bien, dit Angélique ; mais ce n'est pas aux femmes, c'est aux messieurs à découper la volaille. - Je ne sais pas découper. - Monsieur devrait savoir." M. Bergeret arrive à Paris où il a obtenu une chaire à la Sorbonne. Il est accompagné de sa fille Pauline et de sa soeur Zoé. L'affaire Dreyfus est toujours présente et divise la France ; la République est affaiblie...
Mais M. Bergeret continue de rêver à une société idéale.
Si toutes les choses de la nourriture lui étaient sensibles et précieuses, les choses de la nourriture humaine lui étaient augustes. Il vénérait la salle à manger comme un temple, la table comme un autel. Durant le repas, il gardait sa place aux pieds du maître, dans le silence et l'immobilité. - C'est un petit poulet de grain, dit la vieille Angélique en posant le plat sur la table. - Eh bien ! veuillez le découper, dit M.
Bergeret, inhabile aux armes, et tout à fait incapable de faire ouvre d'écuyer tranchant. - Je veux bien, dit Angélique ; mais ce n'est pas aux femmes, c'est aux messieurs à découper la volaille. - Je ne sais pas découper. - Monsieur devrait savoir." M. Bergeret arrive à Paris où il a obtenu une chaire à la Sorbonne. Il est accompagné de sa fille Pauline et de sa soeur Zoé. L'affaire Dreyfus est toujours présente et divise la France ; la République est affaiblie...
Mais M. Bergeret continue de rêver à une société idéale.
Anatole France (1844-1924)
"M. Bergeret était à table et prenait son repas modique du soir ; Riquet était couché à ses pieds sur un coussin de tapisserie. Riquet avait l'âme religieuse et rendait à l'homme des honneurs divins. Il tenait son maître pour très bon et très grand. Mais c'est principalement quand il le voyait à table qu'il concevait la grandeur et la bonté souveraines de M. Bergeret.
Si toutes les choses de la nourriture lui étaient sensibles et précieuses, les choses de la nourriture humaine lui étaient augustes. Il vénérait la salle à manger comme un temple, la table comme un autel. Durant le repas, il gardait sa place aux pieds du maître, dans le silence et l'immobilité. - C'est un petit poulet de grain, dit la vieille Angélique en posant le plat sur la table. - Eh bien ! veuillez le découper, dit M.
Bergeret, inhabile aux armes, et tout à fait incapable de faire ouvre d'écuyer tranchant. - Je veux bien, dit Angélique ; mais ce n'est pas aux femmes, c'est aux messieurs à découper la volaille. - Je ne sais pas découper. - Monsieur devrait savoir." M. Bergeret arrive à Paris où il a obtenu une chaire à la Sorbonne. Il est accompagné de sa fille Pauline et de sa soeur Zoé. L'affaire Dreyfus est toujours présente et divise la France ; la République est affaiblie...
Mais M. Bergeret continue de rêver à une société idéale.
Si toutes les choses de la nourriture lui étaient sensibles et précieuses, les choses de la nourriture humaine lui étaient augustes. Il vénérait la salle à manger comme un temple, la table comme un autel. Durant le repas, il gardait sa place aux pieds du maître, dans le silence et l'immobilité. - C'est un petit poulet de grain, dit la vieille Angélique en posant le plat sur la table. - Eh bien ! veuillez le découper, dit M.
Bergeret, inhabile aux armes, et tout à fait incapable de faire ouvre d'écuyer tranchant. - Je veux bien, dit Angélique ; mais ce n'est pas aux femmes, c'est aux messieurs à découper la volaille. - Je ne sais pas découper. - Monsieur devrait savoir." M. Bergeret arrive à Paris où il a obtenu une chaire à la Sorbonne. Il est accompagné de sa fille Pauline et de sa soeur Zoé. L'affaire Dreyfus est toujours présente et divise la France ; la République est affaiblie...
Mais M. Bergeret continue de rêver à une société idéale.