Louis Guilloux politique

Par : Jean-Baptiste Legavre

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  • Nombre de pages256
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-5750-5
  • EAN9782753557505
  • Date de parution05/09/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

La politique est omniprésente dans l'ouvre littéraire de Louis Guilloux (1899-1980). Si le constat n'est pas nouveau, aucun travail collectif ne s'était jusqu'ici proposé de partir du texte littéraire pour en éprouver, sur ce point, les constances, les évolutions, les ruptures. Le résultat a l'avantage de sortir des clichés qui marquent un écrivain irréductible aux étiquettes simplifiantes et pourtant tenaces, de « l'écrivain du peuple » à « l'écrivain breton », en passant par le « franc-tireur ».
Les contributeurs - et c'est tant mieux - n'adoptent pas tous le même regard. Certains insistent sur la continuité des représentations politiques depuis ses premiers écrits (profond malaise devant l'embrigadement politique ; adhésion de surface aux téléologies politiques...). D'autres préfèrent souligner les évolutions, sinon les ruptures des années trente, après le soutien apporté à l'URSS. Mais Louis Guilloux s'il se situait à gauche « de naissance » comme il le disait lui-même, s'il condamnera les dérives staliniennes et les logiques politiques bureaucratiques le fera le plus souvent implicitement, comme « en sourdine », préférant s'attacher à travers la stylisation de ses personnages, à montrer que tout homme, y compris le pire des « salauds », mérite compassion parce qu'il conserve une part d'humanité.
La politique est omniprésente dans l'ouvre littéraire de Louis Guilloux (1899-1980). Si le constat n'est pas nouveau, aucun travail collectif ne s'était jusqu'ici proposé de partir du texte littéraire pour en éprouver, sur ce point, les constances, les évolutions, les ruptures. Le résultat a l'avantage de sortir des clichés qui marquent un écrivain irréductible aux étiquettes simplifiantes et pourtant tenaces, de « l'écrivain du peuple » à « l'écrivain breton », en passant par le « franc-tireur ».
Les contributeurs - et c'est tant mieux - n'adoptent pas tous le même regard. Certains insistent sur la continuité des représentations politiques depuis ses premiers écrits (profond malaise devant l'embrigadement politique ; adhésion de surface aux téléologies politiques...). D'autres préfèrent souligner les évolutions, sinon les ruptures des années trente, après le soutien apporté à l'URSS. Mais Louis Guilloux s'il se situait à gauche « de naissance » comme il le disait lui-même, s'il condamnera les dérives staliniennes et les logiques politiques bureaucratiques le fera le plus souvent implicitement, comme « en sourdine », préférant s'attacher à travers la stylisation de ses personnages, à montrer que tout homme, y compris le pire des « salauds », mérite compassion parce qu'il conserve une part d'humanité.