Lille, citadelle de la Contre-Réforme ? (1598-1668)
2e édition revue et corrigée
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- Nombre de pages540
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7574-2286-1
- EAN9782757422861
- Date de parution01/06/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPU du Septentrion
Résumé
Lille, grande ville manufacturière et marchande des Pays-Bas espagnols, peuplée d'environ 45 000 habitants vers 1640, est un observatoire privilégié pour suivre le cheminement et les multiples aspects d'une vigoureuse Contre-Réforme qui progressivement devient une réforme catholique authentique et profonde. Pendant les Troubles, à la différence de Tournai ou de Valenciennes, Lille était restée contrôlée par un Magistrat catholique et, dès 1579, elle est une des premières à se réconcilier avec le roi d'Espagne, sur la base de la reconnaissance du seul catholicisme.
Des centaines de protestants sont bannis collectivement, d'autres sont contraints de se convertir, la sorcellerie y est traquée, l'instruction religieuse est obligatoire pour les enfants le dimanche, les curés sont invités à tenir un « liber animarum » sur le modèle borroméen pour contrôler l'orthodoxie de leurs paroissiens. La ville, agrandie, connaît une véritable « invasion conventuelle ». Religieux, notamment jésuites et capucins, et religieuses, appuyés par les évêques, les curés et le Magistrat de la cité entreprennent de convertir la population à un catholicisme régénéré et dynamique.
Offices, confréries, processions, dévotions s'épanouissent. La messe est valorisée, la confession et la communion deviennent les sacrements de la conversion permanente. Les ouvres de miséricordes et les fondations se multiplient : ce sont « les hautes eaux de la charité ». C'est aussi le temps de la mort chrétienne et des prières pour les pauvres trépassés. Cette « catholicisation » de la population a certes ses limites et est ébranlée par la guerre franco-espagnole (1635-1659) qui ravage la région.
Mais elle a rarement atteint un tel degré dans l'histoire de la cité. Et le cas lillois témoigne du grand mouvement qui a fait appeler les Pays-Bas espagnols, « Pays-Bas catholiques ». Ce livre est la réédition de la thèse d'État d'Alain Lottin, publiée, sources et notes comprises, en 1984 aux Éditions des beffrois à Dunkerque, et qui repose sur dix années de travail dans les archives et bibliothèques de Lille, Bruxelles, du Vatican, etc.
Des centaines de protestants sont bannis collectivement, d'autres sont contraints de se convertir, la sorcellerie y est traquée, l'instruction religieuse est obligatoire pour les enfants le dimanche, les curés sont invités à tenir un « liber animarum » sur le modèle borroméen pour contrôler l'orthodoxie de leurs paroissiens. La ville, agrandie, connaît une véritable « invasion conventuelle ». Religieux, notamment jésuites et capucins, et religieuses, appuyés par les évêques, les curés et le Magistrat de la cité entreprennent de convertir la population à un catholicisme régénéré et dynamique.
Offices, confréries, processions, dévotions s'épanouissent. La messe est valorisée, la confession et la communion deviennent les sacrements de la conversion permanente. Les ouvres de miséricordes et les fondations se multiplient : ce sont « les hautes eaux de la charité ». C'est aussi le temps de la mort chrétienne et des prières pour les pauvres trépassés. Cette « catholicisation » de la population a certes ses limites et est ébranlée par la guerre franco-espagnole (1635-1659) qui ravage la région.
Mais elle a rarement atteint un tel degré dans l'histoire de la cité. Et le cas lillois témoigne du grand mouvement qui a fait appeler les Pays-Bas espagnols, « Pays-Bas catholiques ». Ce livre est la réédition de la thèse d'État d'Alain Lottin, publiée, sources et notes comprises, en 1984 aux Éditions des beffrois à Dunkerque, et qui repose sur dix années de travail dans les archives et bibliothèques de Lille, Bruxelles, du Vatican, etc.
Lille, grande ville manufacturière et marchande des Pays-Bas espagnols, peuplée d'environ 45 000 habitants vers 1640, est un observatoire privilégié pour suivre le cheminement et les multiples aspects d'une vigoureuse Contre-Réforme qui progressivement devient une réforme catholique authentique et profonde. Pendant les Troubles, à la différence de Tournai ou de Valenciennes, Lille était restée contrôlée par un Magistrat catholique et, dès 1579, elle est une des premières à se réconcilier avec le roi d'Espagne, sur la base de la reconnaissance du seul catholicisme.
Des centaines de protestants sont bannis collectivement, d'autres sont contraints de se convertir, la sorcellerie y est traquée, l'instruction religieuse est obligatoire pour les enfants le dimanche, les curés sont invités à tenir un « liber animarum » sur le modèle borroméen pour contrôler l'orthodoxie de leurs paroissiens. La ville, agrandie, connaît une véritable « invasion conventuelle ». Religieux, notamment jésuites et capucins, et religieuses, appuyés par les évêques, les curés et le Magistrat de la cité entreprennent de convertir la population à un catholicisme régénéré et dynamique.
Offices, confréries, processions, dévotions s'épanouissent. La messe est valorisée, la confession et la communion deviennent les sacrements de la conversion permanente. Les ouvres de miséricordes et les fondations se multiplient : ce sont « les hautes eaux de la charité ». C'est aussi le temps de la mort chrétienne et des prières pour les pauvres trépassés. Cette « catholicisation » de la population a certes ses limites et est ébranlée par la guerre franco-espagnole (1635-1659) qui ravage la région.
Mais elle a rarement atteint un tel degré dans l'histoire de la cité. Et le cas lillois témoigne du grand mouvement qui a fait appeler les Pays-Bas espagnols, « Pays-Bas catholiques ». Ce livre est la réédition de la thèse d'État d'Alain Lottin, publiée, sources et notes comprises, en 1984 aux Éditions des beffrois à Dunkerque, et qui repose sur dix années de travail dans les archives et bibliothèques de Lille, Bruxelles, du Vatican, etc.
Des centaines de protestants sont bannis collectivement, d'autres sont contraints de se convertir, la sorcellerie y est traquée, l'instruction religieuse est obligatoire pour les enfants le dimanche, les curés sont invités à tenir un « liber animarum » sur le modèle borroméen pour contrôler l'orthodoxie de leurs paroissiens. La ville, agrandie, connaît une véritable « invasion conventuelle ». Religieux, notamment jésuites et capucins, et religieuses, appuyés par les évêques, les curés et le Magistrat de la cité entreprennent de convertir la population à un catholicisme régénéré et dynamique.
Offices, confréries, processions, dévotions s'épanouissent. La messe est valorisée, la confession et la communion deviennent les sacrements de la conversion permanente. Les ouvres de miséricordes et les fondations se multiplient : ce sont « les hautes eaux de la charité ». C'est aussi le temps de la mort chrétienne et des prières pour les pauvres trépassés. Cette « catholicisation » de la population a certes ses limites et est ébranlée par la guerre franco-espagnole (1635-1659) qui ravage la région.
Mais elle a rarement atteint un tel degré dans l'histoire de la cité. Et le cas lillois témoigne du grand mouvement qui a fait appeler les Pays-Bas espagnols, « Pays-Bas catholiques ». Ce livre est la réédition de la thèse d'État d'Alain Lottin, publiée, sources et notes comprises, en 1984 aux Éditions des beffrois à Dunkerque, et qui repose sur dix années de travail dans les archives et bibliothèques de Lille, Bruxelles, du Vatican, etc.