Prix Renaudot Essai

Les villes de papier. Une vie d'Emily Dickinson

Par : Dominique Fortier
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  • Nombre de pages208
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-81988-2
  • EAN9782246819882
  • Date de parution09/09/2020
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille840 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Qui était Emily Dickinson  ? Plus d'un siècle après sa mort, on ne sait encore presque rien d'elle. Son histoire se lit en creux  : née le 10 décembre 1830 dans le Massachusetts, morte le 15 mai 1886 dans la même maison, elle ne s'est jamais mariée, n'a pas eu d'enfants, a passé ses dernières années cloîtrée dans sa chambre. Elle y a écrit des centaines de poèmes - qu'elle a toujours refusé de publier.
Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des figures les plus importantes de la littérature mondiale.  À partir des lieux où elle vécut - Amherst, Boston, le Mount Holyoke Female Seminary, Homestead -, Dominique Fortier a imaginé sa vie, une existence essentiellement intérieure, peuplée de fantômes familiers, de livres, et des poèmes qu'elle traçait comme autant de voyages invisibles. D'âge en âge, elle la suit et tisse une réflexion d'une profonde justesse sur la liberté, le pouvoir de la création, les lieux que nous habitons et qui nous habitent en retour.
Une traversée d'une grâce et d'une beauté éblouissantes. Prix Renaudot essai 2020
Qui était Emily Dickinson  ? Plus d'un siècle après sa mort, on ne sait encore presque rien d'elle. Son histoire se lit en creux  : née le 10 décembre 1830 dans le Massachusetts, morte le 15 mai 1886 dans la même maison, elle ne s'est jamais mariée, n'a pas eu d'enfants, a passé ses dernières années cloîtrée dans sa chambre. Elle y a écrit des centaines de poèmes - qu'elle a toujours refusé de publier.
Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des figures les plus importantes de la littérature mondiale.  À partir des lieux où elle vécut - Amherst, Boston, le Mount Holyoke Female Seminary, Homestead -, Dominique Fortier a imaginé sa vie, une existence essentiellement intérieure, peuplée de fantômes familiers, de livres, et des poèmes qu'elle traçait comme autant de voyages invisibles. D'âge en âge, elle la suit et tisse une réflexion d'une profonde justesse sur la liberté, le pouvoir de la création, les lieux que nous habitons et qui nous habitent en retour.
Une traversée d'une grâce et d'une beauté éblouissantes. Prix Renaudot essai 2020

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Ce petit bijou d’écriture est un enchantement de sensibilité pure
D’Emily Dickinson, poète qui, bien malgré elle et à titre posthume, devait devenir l’une des grandes dames de la littérature mondiale, on sait juste qu’elle est née en 1830 et morte cinquante-cinq ans plus tard dans la même demeure du Massachusetts ; que, sans mari ni enfant, elle choisit de vieillir cloîtrée dans sa chambre ; et que de ses centaines de poèmes, elle n’accepta d’en publier que moins d’une douzaine. A partir des traces de papier – lettres et poèmes – laissées par cette femme mystérieuse, ainsi que des innombrables ouvrages publiés à son sujet, Dominique Fortier a librement imaginé sa vie, s’aventurant dans ce monde intérieur qui lui permit tant d’immobiles voyages, elle qui ne quitta sa maison de Amherst, devenue musée depuis, que le temps de son passage au séminaire féminin du Mont Holyoke, où elle fut l’une des rares jeunes femmes de son époque à faire des études supérieures. Le résultat est un subtil et délicat kaléidoscope d’impressions fines et de détails intimes, qui, bien loin d’une biographie et de seuls faits historiques, donne l’intuition, en mille fugacités dont la superposition finit par composer une image fragile mais persistante, de ce qui aurait pu emplir l’âme-même de cette personnalité si singulière. Au fil des pages, se dessine un être dont la principale raison de vivre semble de se fondre toujours davantage, à force de cultiver son art de l’écriture, dans un monde de papier où tout le reste perd peu à peu de son importance. Ce que son entourage perçoit comme une réclusion de plus en plus marquée, n’est au final qu’une façon pour elle de s’approcher du coeur des choses et de mieux appréhender le monde. Et, tandis que l’on observe Emily nourrir ses poèmes de ce qui lui tient le plus à coeur - sa maison, son jardin et son coin de nature devenus, au milieu des siens, un condensé du monde, de la vie et de la mort –, pendant que l’on s’émeut de la voir préférer enfouir son œuvre dans le secret de ses tiroirs plutôt que de la soumettre aux exigences conventionnelles des éditeurs et du public, émerge en cette puriste la projection de ce que Dominique Fortier suggère comme idéal de l’écrivain : l’écriture, et rien que l’écriture, dans une quête solitaire et recluse du graal littéraire, à mille lieues des appétences commerciales et narcissiques qui viennent dénaturer l’esprit de création. Ce petit bijou d’écriture est un enchantement de sensibilité pure, qui vous tient longtemps sous son charme, émerveillé et ravi. Coup de coeur.
D’Emily Dickinson, poète qui, bien malgré elle et à titre posthume, devait devenir l’une des grandes dames de la littérature mondiale, on sait juste qu’elle est née en 1830 et morte cinquante-cinq ans plus tard dans la même demeure du Massachusetts ; que, sans mari ni enfant, elle choisit de vieillir cloîtrée dans sa chambre ; et que de ses centaines de poèmes, elle n’accepta d’en publier que moins d’une douzaine. A partir des traces de papier – lettres et poèmes – laissées par cette femme mystérieuse, ainsi que des innombrables ouvrages publiés à son sujet, Dominique Fortier a librement imaginé sa vie, s’aventurant dans ce monde intérieur qui lui permit tant d’immobiles voyages, elle qui ne quitta sa maison de Amherst, devenue musée depuis, que le temps de son passage au séminaire féminin du Mont Holyoke, où elle fut l’une des rares jeunes femmes de son époque à faire des études supérieures. Le résultat est un subtil et délicat kaléidoscope d’impressions fines et de détails intimes, qui, bien loin d’une biographie et de seuls faits historiques, donne l’intuition, en mille fugacités dont la superposition finit par composer une image fragile mais persistante, de ce qui aurait pu emplir l’âme-même de cette personnalité si singulière. Au fil des pages, se dessine un être dont la principale raison de vivre semble de se fondre toujours davantage, à force de cultiver son art de l’écriture, dans un monde de papier où tout le reste perd peu à peu de son importance. Ce que son entourage perçoit comme une réclusion de plus en plus marquée, n’est au final qu’une façon pour elle de s’approcher du coeur des choses et de mieux appréhender le monde. Et, tandis que l’on observe Emily nourrir ses poèmes de ce qui lui tient le plus à coeur - sa maison, son jardin et son coin de nature devenus, au milieu des siens, un condensé du monde, de la vie et de la mort –, pendant que l’on s’émeut de la voir préférer enfouir son œuvre dans le secret de ses tiroirs plutôt que de la soumettre aux exigences conventionnelles des éditeurs et du public, émerge en cette puriste la projection de ce que Dominique Fortier suggère comme idéal de l’écrivain : l’écriture, et rien que l’écriture, dans une quête solitaire et recluse du graal littéraire, à mille lieues des appétences commerciales et narcissiques qui viennent dénaturer l’esprit de création. Ce petit bijou d’écriture est un enchantement de sensibilité pure, qui vous tient longtemps sous son charme, émerveillé et ravi. Coup de coeur.
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