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Retranchées dans des cités qui tirent leur nom de la légende biblique - Puissance Divine, Bethléem - des gangs de bandits pillent, violent et assassinent, en toute impunité. Celia, adolescente, cherche à survivre, tantôt en se prostituant, tantôt en faisant la chronique des femmes de la cité sur les réseaux sociaux, où elle devient influenceuse. Les villages de Dieu dit l'effondrement et la banalité du mal dans cette ville de Port-au-Prince livrée à ses démons.
LES VILLAGES DE DIEU
Les villages de dieu, un titre comme une allégorie dans les dédales sombres des ruelles enfiévrées de Port au prince.
C'est toute la réalité d'Haïti qui nous est conté sans fard, la rage en bandoulière d'un quotidien où tout dérape, ou la tendresse se love dans quelques passes, dans le regard attendrissant et protecteur d'une grand ma' au marché central.
Une jeune fille, Cécé la flamme y navigue entre les ombres et la violence, y scrute son monde comme elle y dit tout haut, ses joies comme ses peines, ses figures attachantes, celles éphémères prises sous le souffle des balles.
Elle y rêve de gloire en quelques clics sur son I phone. En reflet, c'est les bribes d'un espoir, qui scintille au bout de la nuit des corridors.
Un roman brulant, aussi beau que féroce, un lame gorgée de lumières dans les dédales du chaos.