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  • Nombre de pages208
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-226-1084-1
  • EAN9791022610841
  • Date de parution14/01/2021
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurMétailié
  • TraducteurLaura Alcoba

Résumé

La Tante Encarna porte tout son poids sur ses talons aiguilles au cours des nuits de la zone rouge du parc Sarmiento, à Córdoba, en Argentine. La Tante - gourou, mère protectrice avec des seins gonflés d'huile de moteur d'avion - partage sa vie avec d'autres membres de la communauté trans, sa sororité d'orphelines, résistant aux bottes des flics et des clients, entre échanges sur les derniers feuilletons télé brésiliens, les rêves inavouables, amour, humour et aussi des souvenirs qui rentrent tous dans un petit sac à main en plastique bon marché. Une nuit, entre branches sèches et roseaux épineux, elles trouvent un bébé abandonné qu'elles adoptent clandestinement.
Elles l'appelleront Éclat des Yeux. Premier roman fulgurant, sans misérabilisme, sans auto-compassion, Les Vilainesraconte la fureur et la fête d'être trans. Avec un langage qui est mémoire, invention, tendresse et sang, ce livre est un conte de fées et de terreur, un portrait de groupe, une relecture de la littérature fantastique, un manifeste explosif qui nous fait ressentir la douleur et la force de survie d'un groupe de femmes qui auraient voulu devenir reines mais ont souvent fini dans un fossé.
Un texte qu'on souhaite faire lire au monde entier qui nous rappelle que « ce que la nature ne te donne pas, l'enfer te le prête ».
La Tante Encarna porte tout son poids sur ses talons aiguilles au cours des nuits de la zone rouge du parc Sarmiento, à Córdoba, en Argentine. La Tante - gourou, mère protectrice avec des seins gonflés d'huile de moteur d'avion - partage sa vie avec d'autres membres de la communauté trans, sa sororité d'orphelines, résistant aux bottes des flics et des clients, entre échanges sur les derniers feuilletons télé brésiliens, les rêves inavouables, amour, humour et aussi des souvenirs qui rentrent tous dans un petit sac à main en plastique bon marché. Une nuit, entre branches sèches et roseaux épineux, elles trouvent un bébé abandonné qu'elles adoptent clandestinement.
Elles l'appelleront Éclat des Yeux. Premier roman fulgurant, sans misérabilisme, sans auto-compassion, Les Vilainesraconte la fureur et la fête d'être trans. Avec un langage qui est mémoire, invention, tendresse et sang, ce livre est un conte de fées et de terreur, un portrait de groupe, une relecture de la littérature fantastique, un manifeste explosif qui nous fait ressentir la douleur et la force de survie d'un groupe de femmes qui auraient voulu devenir reines mais ont souvent fini dans un fossé.
Un texte qu'on souhaite faire lire au monde entier qui nous rappelle que « ce que la nature ne te donne pas, l'enfer te le prête ».

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Ophélie J.Decitre Crêches-sur-Saône
5/5
"Etre trans est une fête"
Plongez dans la vie des transsexuelles de Cordoba, en Argentine ! Dans la famille de Camila, où tante Encarna fait office de chef, on se soutient, on se protège comme on peut contre les risques du métier. On vit au rythme des autres et des clients. On vit bientôt au rythme d'un nouvel arrivant. Le jour où le groupe trouve un nouveau né abandonné dans le parc, tante Encarna décide de l'adopter, et c'est à travers sa vie que les trans vont se rappeler la dureté de la leur. Un très beau texte qui nous transporte dans des lieux inaccessibles.
Plongez dans la vie des transsexuelles de Cordoba, en Argentine ! Dans la famille de Camila, où tante Encarna fait office de chef, on se soutient, on se protège comme on peut contre les risques du métier. On vit au rythme des autres et des clients. On vit bientôt au rythme d'un nouvel arrivant. Le jour où le groupe trouve un nouveau né abandonné dans le parc, tante Encarna décide de l'adopter, et c'est à travers sa vie que les trans vont se rappeler la dureté de la leur. Un très beau texte qui nous transporte dans des lieux inaccessibles.
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Les Vilaines
De ce roman fiévreux au relent de whisky flambé à la somme de leurs folies, émanent des figures incroyables, des flammèches autant que des comètes, des ombres autant que d'immenses lumières. Ces figures, Ce sont les prostituées trans qui peuplent le Parc Sarmentio de Cordoba. Errant la nuit, comme des chats de gouttières parés de grandiose et de misère, de paillettes et de kleenex. Cette sororité un peu trash, un peu dingue mais surtout pas mal cabossée vit sous la coupe de la Tante Encarna, madonne des maldonnes et des sleepings trans. Tante Encarna, avec ses seins gonflés à l'huile de moteur, la nourrice des oiseaux faits de feu et de colère. L'écriture de Camila Sosa Villada est en fusion ; fusion des sens et de la douleur ; fusion des cœurs et des genres. L'écriture de Camila Sosa Villada c'est le bruit et la fureur des talons qui claquent sur les trottoirs, la nuit. Le bruit et la fureur des corps comme territoire à protéger, contre l'autre qui insulte la différence et les choix. C'est écrit avec les tripes, c'est beau comme une tragédie faite de parpaings, d'amour et de stupre ! Ça te remue parce que ça cause de différence, et de droit de vivre comme on l'entend et que ce n'est pas à cause de ça qu'on devrait te marcher sur la gueule. Les mythes et une note de fantastique y sont présents comme dans un conte de fée un peu foireux parce que les princesses ici on ne leur fait pas de cadeaux. L'écriture de Camila Sosa Villada est incisive, vive, elle palpite à chaque phrase, elle hurle de vivre. Elle écrit ces Vilaines avec tellement de bonté, tellement de poésie et de fougue que le coeur tantôt se serre tantôt explose. Ces Vilaines qu'on insulte qu'on tabasse que l'on considère moins que des chiens mais ces chiens sont des louves. Et ces louves sont inoubliables. Un roman profondément émouvant, jamais pathos, immensément : "putain, c'est beau ce livre !". C'est de la sorcellerie.
De ce roman fiévreux au relent de whisky flambé à la somme de leurs folies, émanent des figures incroyables, des flammèches autant que des comètes, des ombres autant que d'immenses lumières. Ces figures, Ce sont les prostituées trans qui peuplent le Parc Sarmentio de Cordoba. Errant la nuit, comme des chats de gouttières parés de grandiose et de misère, de paillettes et de kleenex. Cette sororité un peu trash, un peu dingue mais surtout pas mal cabossée vit sous la coupe de la Tante Encarna, madonne des maldonnes et des sleepings trans. Tante Encarna, avec ses seins gonflés à l'huile de moteur, la nourrice des oiseaux faits de feu et de colère. L'écriture de Camila Sosa Villada est en fusion ; fusion des sens et de la douleur ; fusion des cœurs et des genres. L'écriture de Camila Sosa Villada c'est le bruit et la fureur des talons qui claquent sur les trottoirs, la nuit. Le bruit et la fureur des corps comme territoire à protéger, contre l'autre qui insulte la différence et les choix. C'est écrit avec les tripes, c'est beau comme une tragédie faite de parpaings, d'amour et de stupre ! Ça te remue parce que ça cause de différence, et de droit de vivre comme on l'entend et que ce n'est pas à cause de ça qu'on devrait te marcher sur la gueule. Les mythes et une note de fantastique y sont présents comme dans un conte de fée un peu foireux parce que les princesses ici on ne leur fait pas de cadeaux. L'écriture de Camila Sosa Villada est incisive, vive, elle palpite à chaque phrase, elle hurle de vivre. Elle écrit ces Vilaines avec tellement de bonté, tellement de poésie et de fougue que le coeur tantôt se serre tantôt explose. Ces Vilaines qu'on insulte qu'on tabasse que l'on considère moins que des chiens mais ces chiens sont des louves. Et ces louves sont inoubliables. Un roman profondément émouvant, jamais pathos, immensément : "putain, c'est beau ce livre !". C'est de la sorcellerie.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Détonnant mélange de rire et de larmes, de trash et d’amour
La nuit, le parc Sarmiento à Cordoba, en Argentine, devient le territoire des prostituées trans. Leur petite communauté est fédérée par Tante Encarna, sorte de figure maternelle pour ces filles pas comme les autres, échouées dans ce bois après un parcours douloureux et chaotique, et éternellement exposées à la vindicte et aux violences. Lorsqu’un soir elles découvrent dans les fourrés un bébé abandonné, elles décident de l’adopter clandestinement. Quelle claque que ce premier roman, fictif, mais manifestement nourri du vécu de l’auteur dont la narratrice porte le prénom. Le récit nous fait entrer de plain-pied dans la réalité de ces filles nées dans un corps de garçon, stigmatisées dès leur plus jeune âge par leurs proches comme par la société toute entière, dans un rejet doublé de violences d’autant plus ouvertes que leur différence suggère généralement l’idée d’une monstruosité perverse, à redresser par tous les moyens, et, en tous les cas, à cacher honteusement. Pour Camila et ses semblables, assumer leur nature et leur identité - vivre tout simplement -, a très tôt signifié fuir leur famille et devenir filles de rues. Car ce monde qui les condamne et les repousse n’en a pas moins l’hypocrisie de les utiliser sexuellement, dans des conditions si misérables qu’elles ne leur laissent souvent qu’une bien brève espérance de vie. Sans s’appesantir ni se plaindre, Camila expose calmement le parcours implacable et le quotidien éprouvant de ces êtres réduits à l’ombre, nous faisant toucher du doigt leur extrême solitude dans l’exclusion et dans la honte, leur rage de ne pas trouver droit de cité parmi les humains, les tourments qui accompagnent leur enfermement dans un corps qui les aliène. Mais aussi, leur indéfectible solidarité, les trésors de tendresse dont elles débordent, leur incroyable résilience et leur sens du bonheur et de la fête, grâce auxquels le récit, comme leur vie, réussit à demeurer optimiste et à s’habiller de merveilleux. Alors, pendant un temps, le roman emprunte au conte de fée, piochant dans le fantastique les éléments d’un lyrisme flamboyant qui, seul, semble pouvoir rendre supportable une réalité tristement sordide. Le résultat est un détonnant mélange de rire et de larmes, de trash et d’amour, le tout écrit dans une langue lucide et sincère où l’emportent la rage de vivre et une dignité déterminée, celles qui permettent à Camila et à ses sœurs de garder la tête haute et d’essayer de ne pas sombrer dans le gouffre du désespoir. Souhaitons que ce cri pour la tolérance et le droit à la différence soit entendu par le plus large public possible.
La nuit, le parc Sarmiento à Cordoba, en Argentine, devient le territoire des prostituées trans. Leur petite communauté est fédérée par Tante Encarna, sorte de figure maternelle pour ces filles pas comme les autres, échouées dans ce bois après un parcours douloureux et chaotique, et éternellement exposées à la vindicte et aux violences. Lorsqu’un soir elles découvrent dans les fourrés un bébé abandonné, elles décident de l’adopter clandestinement. Quelle claque que ce premier roman, fictif, mais manifestement nourri du vécu de l’auteur dont la narratrice porte le prénom. Le récit nous fait entrer de plain-pied dans la réalité de ces filles nées dans un corps de garçon, stigmatisées dès leur plus jeune âge par leurs proches comme par la société toute entière, dans un rejet doublé de violences d’autant plus ouvertes que leur différence suggère généralement l’idée d’une monstruosité perverse, à redresser par tous les moyens, et, en tous les cas, à cacher honteusement. Pour Camila et ses semblables, assumer leur nature et leur identité - vivre tout simplement -, a très tôt signifié fuir leur famille et devenir filles de rues. Car ce monde qui les condamne et les repousse n’en a pas moins l’hypocrisie de les utiliser sexuellement, dans des conditions si misérables qu’elles ne leur laissent souvent qu’une bien brève espérance de vie. Sans s’appesantir ni se plaindre, Camila expose calmement le parcours implacable et le quotidien éprouvant de ces êtres réduits à l’ombre, nous faisant toucher du doigt leur extrême solitude dans l’exclusion et dans la honte, leur rage de ne pas trouver droit de cité parmi les humains, les tourments qui accompagnent leur enfermement dans un corps qui les aliène. Mais aussi, leur indéfectible solidarité, les trésors de tendresse dont elles débordent, leur incroyable résilience et leur sens du bonheur et de la fête, grâce auxquels le récit, comme leur vie, réussit à demeurer optimiste et à s’habiller de merveilleux. Alors, pendant un temps, le roman emprunte au conte de fée, piochant dans le fantastique les éléments d’un lyrisme flamboyant qui, seul, semble pouvoir rendre supportable une réalité tristement sordide. Le résultat est un détonnant mélange de rire et de larmes, de trash et d’amour, le tout écrit dans une langue lucide et sincère où l’emportent la rage de vivre et une dignité déterminée, celles qui permettent à Camila et à ses sœurs de garder la tête haute et d’essayer de ne pas sombrer dans le gouffre du désespoir. Souhaitons que ce cri pour la tolérance et le droit à la différence soit entendu par le plus large public possible.
Pourquoi les vilaines ?
Ce livre parle de transsexuelles, de leur vie difficile, de leur prostitution, de peu de joies, de beaucoup de peines ...qui aime vraiment les gens quand ils sont si différents ? Il y a des passages très durs à lire bien que cela soit un sujet de notre société. Mais ce livre m'a dérangé car je n'ai pas réussi à vraiment m'accrocher à l'histoire, pas par sa brutalité non, ni par son style, je m'y suis tout simplement perdue et j'ai eu du mal à me raccrocher aux wagons. Je n'ai pas exactement compris "qui" elles étaient à leurs yeux ni aux yeux de tous, j'ai plutôt ressenti ... leur ressenti envers elles-mêmes. Non mesdames, vous n'êtes pas des moins que rien, au contraire, assumer sa différence commence par s'aimer, enfin il me semble. Ou alors, ce livre m'a tellement dérangé que je ne l'ai pas compris et là, je ne peux que m'en excuser.
Ce livre parle de transsexuelles, de leur vie difficile, de leur prostitution, de peu de joies, de beaucoup de peines ...qui aime vraiment les gens quand ils sont si différents ? Il y a des passages très durs à lire bien que cela soit un sujet de notre société. Mais ce livre m'a dérangé car je n'ai pas réussi à vraiment m'accrocher à l'histoire, pas par sa brutalité non, ni par son style, je m'y suis tout simplement perdue et j'ai eu du mal à me raccrocher aux wagons. Je n'ai pas exactement compris "qui" elles étaient à leurs yeux ni aux yeux de tous, j'ai plutôt ressenti ... leur ressenti envers elles-mêmes. Non mesdames, vous n'êtes pas des moins que rien, au contraire, assumer sa différence commence par s'aimer, enfin il me semble. Ou alors, ce livre m'a tellement dérangé que je ne l'ai pas compris et là, je ne peux que m'en excuser.
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