Les vies rêvées de la Baronne d'Oettingen

Par : Thomas Snégaroff
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  • Nombre de pages256
  • FormatePub
  • ISBN978-2-226-49174-9
  • EAN9782226491749
  • Date de parution03/01/2024
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

Qui était Hélène d'Oettingen, née Elena Miontchinska en Ukraine avant de devenir l'une des grandes figures de la Belle Époque ? Peintre, poétesse, romancière, cette femme passionnée et avant-gardiste fut à la fois muse et mécène, empruntant autant de pseudonymes que de vies. Derrière, une seule et même personnalité hors du commun. Habité par la légende de son arrière-grand-père, célèbre imprimeur d'art et ami d'Hélène, Thomas Snégaroff retrace le destin de cette femme mystérieuse, morte dans l'anonymat et la pauvreté.
Au fil d'une enquête littéraire, il fait de la vie d'Hélène d'Oettingen un roman. C'est toute la bohème fiévreuse de Montparnasse qui est ici convoquée, celle de Modigliani, d'Apollinaire, du Douanier Rousseau ou de Picasso, dans les ombres et les lumières des vies rêvées d'une femme éprise de liberté. Thomas Snégaroff, journaliste et historien, est l'auteur d'essais consacrés à l'histoire de l'Amérique, et d'un roman, Putzi, le pianiste d'Hitler (Gallimard, 2020) qui a rencontré un grand succès.
Qui était Hélène d'Oettingen, née Elena Miontchinska en Ukraine avant de devenir l'une des grandes figures de la Belle Époque ? Peintre, poétesse, romancière, cette femme passionnée et avant-gardiste fut à la fois muse et mécène, empruntant autant de pseudonymes que de vies. Derrière, une seule et même personnalité hors du commun. Habité par la légende de son arrière-grand-père, célèbre imprimeur d'art et ami d'Hélène, Thomas Snégaroff retrace le destin de cette femme mystérieuse, morte dans l'anonymat et la pauvreté.
Au fil d'une enquête littéraire, il fait de la vie d'Hélène d'Oettingen un roman. C'est toute la bohème fiévreuse de Montparnasse qui est ici convoquée, celle de Modigliani, d'Apollinaire, du Douanier Rousseau ou de Picasso, dans les ombres et les lumières des vies rêvées d'une femme éprise de liberté. Thomas Snégaroff, journaliste et historien, est l'auteur d'essais consacrés à l'histoire de l'Amérique, et d'un roman, Putzi, le pianiste d'Hitler (Gallimard, 2020) qui a rencontré un grand succès.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Portrait flamboyant
Alors que se remettant d’un cancer du sang, Thomas Snégaroff s’interroge sur son histoire et sur celle, trouée de silences, de sa famille, le voilà qui, s’acharnant sur le tiroir resté longtemps bloqué du bureau hérité de son arrière-grand-père imprimeur, y découvre des dessins signés François Angiboult, nom de peintre de la baronne d’Oettingen. L’historien qu’il est s’empresse d’enquêter, se plonge dans le Montparnasse de la Belle Epoque et, fasciné par la personnalité de cette Hélène d’Oettingen qui côtoya les plus grands artistes de son temps en tant que muse et mécène, mais aussi comme peintre, poète et écrivain sous différents pseudos, laisse libre champ à son imagination pour la faire revivre dans une œuvre de fiction. Née en Russie d’un père inconnu et d’une comtesse polonaise, la jeune Hélène divorce sitôt mariée du Baron d’Oettingen dont elle conserve le titre et, attirée comme un papillon par les lumières de Paris, s’empresse de venir s’y installer en compagnie de son cousin Serge Férat, un peintre qu’elle fait passer pour son frère. Très fortunés, ils deviennent les mécènes du foisonnant Paris artistique de la Belle Epoque. Bientôt se pressent dans les salons d’Hélène tout ceux qui comptent dans l’art moderne, en tête desquels et parmi tant d’autres, Apollinaire et Picasso, pendant que, tâtant elle-même, non sans succès, de la peinture et de l’écriture, elle s’impose comme une figure aussi solaire que fantasque, aux mœurs résolument émancipées et aux humeurs toujours excessives, les emportements de son âme slave ne se départissant jamais d’une irrépressible et profonde mélancolie. Mais surviennent la révolution russe et la Grande Guerre. Sa fortune sous séquestre et ses amis artistes en partie décimés, la baronne ne survivra plus qu’en vendant peu à peu ses biens et ses tableaux, pour s’éteindre dans le dénuement et l’amertume en plein mitan du XXe siècle. Aussi multiple que ses pseudos, difficile à cerner tant elle cultiva sa liberté et son propre mythe – ses autobiographies sont le strict reflet de son inventivité –, toujours extrême et passionnée, elle fournit au romancier l’étoffe d’un personnage d’exception en même temps que le cadre fabuleux d’un monde effervescent, peuplé des plus grands noms de l’art de son siècle. Et si l’ensemble, touffu jusqu’à risquer d’effriter l’attention du lecteur dans le tourbillon des détails et des personnalités rencontrées, perd un peu de son élan romanesque dans ses aspects les plus documentaires, l’on reste fasciné par ce portrait flamboyant et par ce destin traversé par tant d’immenses figures artistiques. Il est heureux qu’un tiroir décoincé lui ait permis de sortir de l’oubli !
Alors que se remettant d’un cancer du sang, Thomas Snégaroff s’interroge sur son histoire et sur celle, trouée de silences, de sa famille, le voilà qui, s’acharnant sur le tiroir resté longtemps bloqué du bureau hérité de son arrière-grand-père imprimeur, y découvre des dessins signés François Angiboult, nom de peintre de la baronne d’Oettingen. L’historien qu’il est s’empresse d’enquêter, se plonge dans le Montparnasse de la Belle Epoque et, fasciné par la personnalité de cette Hélène d’Oettingen qui côtoya les plus grands artistes de son temps en tant que muse et mécène, mais aussi comme peintre, poète et écrivain sous différents pseudos, laisse libre champ à son imagination pour la faire revivre dans une œuvre de fiction. Née en Russie d’un père inconnu et d’une comtesse polonaise, la jeune Hélène divorce sitôt mariée du Baron d’Oettingen dont elle conserve le titre et, attirée comme un papillon par les lumières de Paris, s’empresse de venir s’y installer en compagnie de son cousin Serge Férat, un peintre qu’elle fait passer pour son frère. Très fortunés, ils deviennent les mécènes du foisonnant Paris artistique de la Belle Epoque. Bientôt se pressent dans les salons d’Hélène tout ceux qui comptent dans l’art moderne, en tête desquels et parmi tant d’autres, Apollinaire et Picasso, pendant que, tâtant elle-même, non sans succès, de la peinture et de l’écriture, elle s’impose comme une figure aussi solaire que fantasque, aux mœurs résolument émancipées et aux humeurs toujours excessives, les emportements de son âme slave ne se départissant jamais d’une irrépressible et profonde mélancolie. Mais surviennent la révolution russe et la Grande Guerre. Sa fortune sous séquestre et ses amis artistes en partie décimés, la baronne ne survivra plus qu’en vendant peu à peu ses biens et ses tableaux, pour s’éteindre dans le dénuement et l’amertume en plein mitan du XXe siècle. Aussi multiple que ses pseudos, difficile à cerner tant elle cultiva sa liberté et son propre mythe – ses autobiographies sont le strict reflet de son inventivité –, toujours extrême et passionnée, elle fournit au romancier l’étoffe d’un personnage d’exception en même temps que le cadre fabuleux d’un monde effervescent, peuplé des plus grands noms de l’art de son siècle. Et si l’ensemble, touffu jusqu’à risquer d’effriter l’attention du lecteur dans le tourbillon des détails et des personnalités rencontrées, perd un peu de son élan romanesque dans ses aspects les plus documentaires, l’on reste fasciné par ce portrait flamboyant et par ce destin traversé par tant d’immenses figures artistiques. Il est heureux qu’un tiroir décoincé lui ait permis de sortir de l’oubli !
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