Les Terrains de jeu de balle. Mésoamérique et Sud-ouest des États-Unis

Par : Eric Taladoire
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  • Nombre de pages826
  • FormatMulti-format
  • ISBN979-10-365-4012-7
  • EAN9791036540127
  • Date de parution19/12/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCentro de estudios mexicanos y c...

Résumé

Il est convenu, encore à l'heure actuelle, de parler d'un jeu de balle mésoaméricain, antérieur à l'arrivée des Conquérants, et cela malgré l'abondance des données qui viennent contredire cette affirmation : lors du Congrès des Américanistes à Stuttgart, en 1968, S. F. de Borhegyi parle encore, dans sa communication, du "Precolumbian ball game - A Pan-Mesoamerican Tradition". Or, bien avant cette date, on a pu identifier trois autres jeux de balle, dont les caractères sont, de façon ostensible, très distincts.
Dès l'époque de la Conquête, Diego de Landa parle d'un jeu qui se pratique dans la maison commune de chaque village, au Yucatan. A Teotihuacan, A. Caso a montré l'existence d'un autre jeu, dépeint dans les fresques du Tlalocan à Tepantitla ; et, lors de ses fouilles à Dainzú, I. Bernai a mis à jour des dalles sculptées qui présentent une version pour le moins distincte, d'époque préclassique, du jeu le plus connu.
Il semblait donc nécessaire de diversifier les approches et de considérer les divers jeux de balle précolombiens. Bien plus, il est de tradition de mêler, au cours des travaux présentés, les données procédant de l'ethnohistoire (codices, lienzos, chroniques), valables pour les Aztèques ou les Mixtèques, essentiellement, avec celles d'ordre archéologique (les terrains), ou iconographiques (l'étude des sculptures, des os, des céramiques...) ou même ethnologiques.
Il va de soi qu'une étude complète du sujet se doit de tenir compte de toutes les informations et les sources disponibles, mais chaque domaine mérite une analyse propre, avant que l'on puisse procéder à une synthèse qui, de toute manière, doit respecter la chronologie : des données utiles pour le jeu en période aztèque ne peuvent, de toute évidence, pas être transposées sans preuves dans le contexte de la civilisation maya.
Il est convenu, encore à l'heure actuelle, de parler d'un jeu de balle mésoaméricain, antérieur à l'arrivée des Conquérants, et cela malgré l'abondance des données qui viennent contredire cette affirmation : lors du Congrès des Américanistes à Stuttgart, en 1968, S. F. de Borhegyi parle encore, dans sa communication, du "Precolumbian ball game - A Pan-Mesoamerican Tradition". Or, bien avant cette date, on a pu identifier trois autres jeux de balle, dont les caractères sont, de façon ostensible, très distincts.
Dès l'époque de la Conquête, Diego de Landa parle d'un jeu qui se pratique dans la maison commune de chaque village, au Yucatan. A Teotihuacan, A. Caso a montré l'existence d'un autre jeu, dépeint dans les fresques du Tlalocan à Tepantitla ; et, lors de ses fouilles à Dainzú, I. Bernai a mis à jour des dalles sculptées qui présentent une version pour le moins distincte, d'époque préclassique, du jeu le plus connu.
Il semblait donc nécessaire de diversifier les approches et de considérer les divers jeux de balle précolombiens. Bien plus, il est de tradition de mêler, au cours des travaux présentés, les données procédant de l'ethnohistoire (codices, lienzos, chroniques), valables pour les Aztèques ou les Mixtèques, essentiellement, avec celles d'ordre archéologique (les terrains), ou iconographiques (l'étude des sculptures, des os, des céramiques...) ou même ethnologiques.
Il va de soi qu'une étude complète du sujet se doit de tenir compte de toutes les informations et les sources disponibles, mais chaque domaine mérite une analyse propre, avant que l'on puisse procéder à une synthèse qui, de toute manière, doit respecter la chronologie : des données utiles pour le jeu en période aztèque ne peuvent, de toute évidence, pas être transposées sans preuves dans le contexte de la civilisation maya.