Au début des années 1990 en Bretagne de jeunes recrues de l'armée française de Cöetquidan -le fleuron de l'armée- disparaissent sans laisser de traces. Pour mettre fin à ce qui semble être une vague de désertion, le commandement fait appel à Geoffroy De la Roche un jeune psychologue lieutenant de réserve. Cette mission n'est pas neutre pour ce dernier puisqu'elle le renvoie à une vague de disparitions similaire survenue il y à une dizaine d'années, son propre frère faisait partie des "déserteurs". Après quelques jours d'investigation de nombreuses évidences amènent le psychologue
à penser que les militaires ne désertent pas mais qu'ils sont enlevés, séquestrés , torturés et tués. Mais "la Grande Muette" fait tout pour étouffer l'affaire quitte à continuer à abriter en son sein un psychopathe...
MON AVIS : J'ai eu l'opportunité de lire ce livre dans le cadre du Partenariat Masse critique de Babelio. Je souhaite donc remercier Babelio et les Editions Albin Michel qui m'ont fait parvenir ce livre.
En préambule, je souhaite juste dire que même si je suis amatrice de thrillers, je n'ai pas l'habitude de lire des livres qui ont pour toile de fond l'armée française. Vous devez vous demander pourquoi j'ai été attiré par ce livre ? Pour deux raisons. Tout d'abord parce que l'intrigue se passe tout prêt de chez moi et j'avais envie de voir comment ma région pouvait être décrite dans un tel livre. Et parce que j'étais très curieuse de savoir si ce genre de livre n'était pas seulement réservé à un public masculin bourré de testostérones. Autant vous le dire tout de suite, Marc Charuel n'épargne rien à son lecteur, le style est direct sans fioriture et certaines scènes sont d'une extrême violence à la limite du supportable. Une fois passée les quelques difficultés liées à l'argot militaire, on se plonge très vite dans cette histoire plus que crédible et qui n'est pas sans rappelée celle, véridique "des disparus de Mourmelon". L'auteur décrit de manière assez fine la psychologie de Geoffroy De La Roche tourmenté et marqué par la disparition de son frère. Un petit bémol tout de même, j'ai trouvé que les portraits des femmes qui interviennent dans le récit sont assez binaires, pour faire court elle sont soit maman, soit putain, ces portraits manquent de relief. L'auteur s'est bien documenté sur la région rennaise, même si pour la rennaise que je fus, le fait de lire le terme de "banlieue rennaise " est étonnant car il n'est pas usité par les rennais, mais l'ambiance de la ville est assez bien rendue. J'ai donc réussi à mener la lecture de ce roman à son terme, plutôt enthousiasmée au début, puis l'histoire a commencé a tourné quelque peu en rond. Pour ce qui est de la chute du roman, je l'ai trouvé plate et convenue (tout ça pour ça...). Au final, un roman pas déplaisant, qui peut être lu même par les personnes dépourvues de testostérones, mais qui ne restera pas pour moi dans les annales.
La grande muette
Au début des années 1990 en Bretagne de jeunes recrues de l'armée française de Cöetquidan -le fleuron de l'armée- disparaissent sans laisser de traces. Pour mettre fin à ce qui semble être une vague de désertion, le commandement fait appel à Geoffroy De la Roche un jeune psychologue lieutenant de réserve. Cette mission n'est pas neutre pour ce dernier puisqu'elle le renvoie à une vague de disparitions similaire survenue il y à une dizaine d'années, son propre frère faisait partie des "déserteurs". Après quelques jours d'investigation de nombreuses évidences amènent le psychologue à penser que les militaires ne désertent pas mais qu'ils sont enlevés, séquestrés , torturés et tués. Mais "la Grande Muette" fait tout pour étouffer l'affaire quitte à continuer à abriter en son sein un psychopathe...
MON AVIS : J'ai eu l'opportunité de lire ce livre dans le cadre du Partenariat Masse critique de Babelio. Je souhaite donc remercier Babelio et les Editions Albin Michel qui m'ont fait parvenir ce livre.
En préambule, je souhaite juste dire que même si je suis amatrice de thrillers, je n'ai pas l'habitude de lire des livres qui ont pour toile de fond l'armée française. Vous devez vous demander pourquoi j'ai été attiré par ce livre ? Pour deux raisons. Tout d'abord parce que l'intrigue se passe tout prêt de chez moi et j'avais envie de voir comment ma région pouvait être décrite dans un tel livre. Et parce que j'étais très curieuse de savoir si ce genre de livre n'était pas seulement réservé à un public masculin bourré de testostérones. Autant vous le dire tout de suite, Marc Charuel n'épargne rien à son lecteur, le style est direct sans fioriture et certaines scènes sont d'une extrême violence à la limite du supportable. Une fois passée les quelques difficultés liées à l'argot militaire, on se plonge très vite dans cette histoire plus que crédible et qui n'est pas sans rappelée celle, véridique "des disparus de Mourmelon". L'auteur décrit de manière assez fine la psychologie de Geoffroy De La Roche tourmenté et marqué par la disparition de son frère. Un petit bémol tout de même, j'ai trouvé que les portraits des femmes qui interviennent dans le récit sont assez binaires, pour faire court elle sont soit maman, soit putain, ces portraits manquent de relief. L'auteur s'est bien documenté sur la région rennaise, même si pour la rennaise que je fus, le fait de lire le terme de "banlieue rennaise " est étonnant car il n'est pas usité par les rennais, mais l'ambiance de la ville est assez bien rendue. J'ai donc réussi à mener la lecture de ce roman à son terme, plutôt enthousiasmée au début, puis l'histoire a commencé a tourné quelque peu en rond. Pour ce qui est de la chute du roman, je l'ai trouvé plate et convenue (tout ça pour ça...). Au final, un roman pas déplaisant, qui peut être lu même par les personnes dépourvues de testostérones, mais qui ne restera pas pour moi dans les annales.