Je découvre l'auteur grâce à ce roman. Un livre qui m'a littéralement chamboulée, une histoire poignante, bouleversante, émouvante, touchante, pas assez de mots pour décrire mon ressenti,
Amine, reçoit un appel téléphonique lui apprenant la mort de son père, cet homme qu'il n'a pas vu depuis une vingtaine d'année . IL doit vider son appartement , et là il découvre une série de K7, qui sont datées , enregistrées par son père. Il entend sa voix, ce qu'il apprend est loin de l'image qu’il avait de lui. L'histoire de débute en 1965, suite au départ du Maroc vers la France. Ses
parents ne sachant pas lire, il choisit de s'enregistrer, et raconter son quotidien, sa vie, ses amours ,ses amitiés, Il a un grand respecter , pour sa mère et son père. Amine découvre une histoire qui le touche en plein cœur , un véritable uppercut. Il part en quête des personnes qu'ils ont connu, il réalise , qu'il ne connaissait pas cet homme qui a ouvré toute sa vie pour le bien être de sa femme et de ses enfants, leur assurer une vie resplendissante, et un avenir prometteur . Amine est déstabilisé, il découvre cet homme qui a tu son passé, qui a avancé son parcours en France, mais son cœur reste toujours au Maroc. L'auteur signe un roman époustouflant, intense en émotion. La plume est sensible subtile , tout est écrit avec une grande pudeur. " Les silences des pères" où plutôt "Le silence du père", prend tout son sens au fur et à mesure de la lecture. Un roman court puissant , qui m'a hypnotisée jusqu’au final.
Juste exceptionnel
Suite au décès de son père, un pianiste célèbre rejoint ses soeurs pour la veillée funéraire et découvre des cassettes audio lors du rangement de l'appartement. Son père s'adresse à son propre père resté au Maroc et lui raconte sa vie, la douleur de l'exil. Le fils va alors chambouler son programme de tournées pour partir sur ses traces et comprendre les non-dits, malentendus et autres silences qui les ont éloigné l'un de l'autre. Sensible, doux, élégant, le dernier roman de Rachid Benzine est pourtant aussi percutant que tous les précédents dont le magnifique "Lettres à Nour".