Les procès d'Oscar Wilde. D'une prison à l'autre
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- Nombre de pages300
- FormatePub
- ISBN2-262-05959-4
- EAN9782262059590
- Date de parution01/01/1995
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille379 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPerrin (réédition numérique Feni...
Résumé
Le 21 novembre 1895, un train venant de Londres s'arrête à Clapham. Menottes aux mains, un homme attend la correspondance pour Reading sous la pluie. Des gens s'attroupent. Soudain, ils injurient l'homme. Un badaud lui crache au visage. C'est qu'un voyageur a dit : Wilde, c'est Oscar Wilde. L'Oscar Wilde de ce qui est en Angleterre l'affaire du siècle. Le 25 mai précédent, Wilde avait été condamné, par la cour criminelle de Londres, à deux ans de travaux forcés pour outrage aux mours, le maximum prévu par la loi.
Il accomplira sa peine, sans avoir bénéficié d'un jour de remise. Et sa prison ne prit pas fin le jour de sa sortie, ainsi qu'il l'avait prédit : Je sais, qu'au jour de ma libération, je ne ferai que passer d'une prison à une autre. Les trois années et demie qui séparent sa libération de sa mort, à Paris le 30 novembre 1900, furent vécues en exil. L'ostracisme de la société anglaise prolongea en effet la prison, en lui fermant toutes les portes, le jour où s'étaient ouvertes pour lui celles de Reading.
Ses procès, ses prisons et ses exils ont détruit l'homme et l'ouvre. Ce que révèle le compte-rendu, mot à mot, des trois procès qui se sont déroulés du 3 avril, au 25 mai 1895, et dont il fut la vedette, le premier pour en avoir pris la funeste initiative (il avait attaqué en diffamation le marquis de Queensberry qui l'accusait de dépraver son fils), les autres pour en avoir été, en retour, la victime, c'est qu'il fut enivré par le châtiment corollaire du péché, qu'il y chercha une libération du fardeau de sa culpabilité.
Alors qu'il aurait pu, à la veille de ses procès, rejoindre Paris, il marcha vers la catastrophe, du même pas qu'Odipe aveugle et clairvoyant, écrira de lui Hugo von Hofmannsthal. Jean-Marc Varaut, tout en faisant le récit dramatique des procès et de l'incarcération de ce prince de la jeunesse, montre que la prison d'Oscar Wilde, à laquelle nous devons l'une des plus belles lettres d'amour jamais écrites, le De profundis, et l'ouvre ultime, La ballade de la geôle de Reading, n'est pas un accident, mais le terme tragique d'une mise à mort, conduite par Oscar Wilde lui-même.
Il accomplira sa peine, sans avoir bénéficié d'un jour de remise. Et sa prison ne prit pas fin le jour de sa sortie, ainsi qu'il l'avait prédit : Je sais, qu'au jour de ma libération, je ne ferai que passer d'une prison à une autre. Les trois années et demie qui séparent sa libération de sa mort, à Paris le 30 novembre 1900, furent vécues en exil. L'ostracisme de la société anglaise prolongea en effet la prison, en lui fermant toutes les portes, le jour où s'étaient ouvertes pour lui celles de Reading.
Ses procès, ses prisons et ses exils ont détruit l'homme et l'ouvre. Ce que révèle le compte-rendu, mot à mot, des trois procès qui se sont déroulés du 3 avril, au 25 mai 1895, et dont il fut la vedette, le premier pour en avoir pris la funeste initiative (il avait attaqué en diffamation le marquis de Queensberry qui l'accusait de dépraver son fils), les autres pour en avoir été, en retour, la victime, c'est qu'il fut enivré par le châtiment corollaire du péché, qu'il y chercha une libération du fardeau de sa culpabilité.
Alors qu'il aurait pu, à la veille de ses procès, rejoindre Paris, il marcha vers la catastrophe, du même pas qu'Odipe aveugle et clairvoyant, écrira de lui Hugo von Hofmannsthal. Jean-Marc Varaut, tout en faisant le récit dramatique des procès et de l'incarcération de ce prince de la jeunesse, montre que la prison d'Oscar Wilde, à laquelle nous devons l'une des plus belles lettres d'amour jamais écrites, le De profundis, et l'ouvre ultime, La ballade de la geôle de Reading, n'est pas un accident, mais le terme tragique d'une mise à mort, conduite par Oscar Wilde lui-même.
Le 21 novembre 1895, un train venant de Londres s'arrête à Clapham. Menottes aux mains, un homme attend la correspondance pour Reading sous la pluie. Des gens s'attroupent. Soudain, ils injurient l'homme. Un badaud lui crache au visage. C'est qu'un voyageur a dit : Wilde, c'est Oscar Wilde. L'Oscar Wilde de ce qui est en Angleterre l'affaire du siècle. Le 25 mai précédent, Wilde avait été condamné, par la cour criminelle de Londres, à deux ans de travaux forcés pour outrage aux mours, le maximum prévu par la loi.
Il accomplira sa peine, sans avoir bénéficié d'un jour de remise. Et sa prison ne prit pas fin le jour de sa sortie, ainsi qu'il l'avait prédit : Je sais, qu'au jour de ma libération, je ne ferai que passer d'une prison à une autre. Les trois années et demie qui séparent sa libération de sa mort, à Paris le 30 novembre 1900, furent vécues en exil. L'ostracisme de la société anglaise prolongea en effet la prison, en lui fermant toutes les portes, le jour où s'étaient ouvertes pour lui celles de Reading.
Ses procès, ses prisons et ses exils ont détruit l'homme et l'ouvre. Ce que révèle le compte-rendu, mot à mot, des trois procès qui se sont déroulés du 3 avril, au 25 mai 1895, et dont il fut la vedette, le premier pour en avoir pris la funeste initiative (il avait attaqué en diffamation le marquis de Queensberry qui l'accusait de dépraver son fils), les autres pour en avoir été, en retour, la victime, c'est qu'il fut enivré par le châtiment corollaire du péché, qu'il y chercha une libération du fardeau de sa culpabilité.
Alors qu'il aurait pu, à la veille de ses procès, rejoindre Paris, il marcha vers la catastrophe, du même pas qu'Odipe aveugle et clairvoyant, écrira de lui Hugo von Hofmannsthal. Jean-Marc Varaut, tout en faisant le récit dramatique des procès et de l'incarcération de ce prince de la jeunesse, montre que la prison d'Oscar Wilde, à laquelle nous devons l'une des plus belles lettres d'amour jamais écrites, le De profundis, et l'ouvre ultime, La ballade de la geôle de Reading, n'est pas un accident, mais le terme tragique d'une mise à mort, conduite par Oscar Wilde lui-même.
Il accomplira sa peine, sans avoir bénéficié d'un jour de remise. Et sa prison ne prit pas fin le jour de sa sortie, ainsi qu'il l'avait prédit : Je sais, qu'au jour de ma libération, je ne ferai que passer d'une prison à une autre. Les trois années et demie qui séparent sa libération de sa mort, à Paris le 30 novembre 1900, furent vécues en exil. L'ostracisme de la société anglaise prolongea en effet la prison, en lui fermant toutes les portes, le jour où s'étaient ouvertes pour lui celles de Reading.
Ses procès, ses prisons et ses exils ont détruit l'homme et l'ouvre. Ce que révèle le compte-rendu, mot à mot, des trois procès qui se sont déroulés du 3 avril, au 25 mai 1895, et dont il fut la vedette, le premier pour en avoir pris la funeste initiative (il avait attaqué en diffamation le marquis de Queensberry qui l'accusait de dépraver son fils), les autres pour en avoir été, en retour, la victime, c'est qu'il fut enivré par le châtiment corollaire du péché, qu'il y chercha une libération du fardeau de sa culpabilité.
Alors qu'il aurait pu, à la veille de ses procès, rejoindre Paris, il marcha vers la catastrophe, du même pas qu'Odipe aveugle et clairvoyant, écrira de lui Hugo von Hofmannsthal. Jean-Marc Varaut, tout en faisant le récit dramatique des procès et de l'incarcération de ce prince de la jeunesse, montre que la prison d'Oscar Wilde, à laquelle nous devons l'une des plus belles lettres d'amour jamais écrites, le De profundis, et l'ouvre ultime, La ballade de la geôle de Reading, n'est pas un accident, mais le terme tragique d'une mise à mort, conduite par Oscar Wilde lui-même.














