Faut - il avoir peur des juges ?
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- Nombre de pages318
- FormatePub
- ISBN2-259-28113-3
- EAN9782259281133
- Date de parution01/01/2000
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPlon (réédition numérique FeniXX...
Résumé
La question du juge, de sa place et de sa fonction dans notre société, est une question récente. Nous assistons en effet, depuis les années 80, au développement d'une société de droit et à l'avènement du juge qui en est la figure emblématique. Il n'y a plus d'immunités. Voilà que les juges prétendent appliquer toutes les lois et exercer la plénitude de leurs fonctions ! Que leur rôle annoncé soit leur rôle réel ! Il s'agit là d'une révolution culturelle.
Et nous sommes encore au milieu du gué. Cette judiciarisation de la société, associée au journalisme dit d'investigation, comporte un risque : voir tout à fait disparaître la présomption d'innocence et la vie privée au profit d'une justiciabilité commune et aboutir à un mythique « gouvernement des juges ». Mais ces excès, présents ou possibles, sont moins importants que les effets profonds. C'est par le juge que parlent à nouveau les textes fondateurs, que l'égale dignité est assurée, que les « affaires » deviennent transparentes et que la législation pléthorique se transforme en justice.
Le discours politique lui emprunte sa vertu : l'impartialité, et son mode de recherche de la vérité probable : le contradictoire. C'est cette dimension nouvelle du droit et de la place du juge, tiers longtemps absent devenu tiers actif, que nous expose cet essai d'un praticien qui est aussi un philosophe du droit.
Et nous sommes encore au milieu du gué. Cette judiciarisation de la société, associée au journalisme dit d'investigation, comporte un risque : voir tout à fait disparaître la présomption d'innocence et la vie privée au profit d'une justiciabilité commune et aboutir à un mythique « gouvernement des juges ». Mais ces excès, présents ou possibles, sont moins importants que les effets profonds. C'est par le juge que parlent à nouveau les textes fondateurs, que l'égale dignité est assurée, que les « affaires » deviennent transparentes et que la législation pléthorique se transforme en justice.
Le discours politique lui emprunte sa vertu : l'impartialité, et son mode de recherche de la vérité probable : le contradictoire. C'est cette dimension nouvelle du droit et de la place du juge, tiers longtemps absent devenu tiers actif, que nous expose cet essai d'un praticien qui est aussi un philosophe du droit.
La question du juge, de sa place et de sa fonction dans notre société, est une question récente. Nous assistons en effet, depuis les années 80, au développement d'une société de droit et à l'avènement du juge qui en est la figure emblématique. Il n'y a plus d'immunités. Voilà que les juges prétendent appliquer toutes les lois et exercer la plénitude de leurs fonctions ! Que leur rôle annoncé soit leur rôle réel ! Il s'agit là d'une révolution culturelle.
Et nous sommes encore au milieu du gué. Cette judiciarisation de la société, associée au journalisme dit d'investigation, comporte un risque : voir tout à fait disparaître la présomption d'innocence et la vie privée au profit d'une justiciabilité commune et aboutir à un mythique « gouvernement des juges ». Mais ces excès, présents ou possibles, sont moins importants que les effets profonds. C'est par le juge que parlent à nouveau les textes fondateurs, que l'égale dignité est assurée, que les « affaires » deviennent transparentes et que la législation pléthorique se transforme en justice.
Le discours politique lui emprunte sa vertu : l'impartialité, et son mode de recherche de la vérité probable : le contradictoire. C'est cette dimension nouvelle du droit et de la place du juge, tiers longtemps absent devenu tiers actif, que nous expose cet essai d'un praticien qui est aussi un philosophe du droit.
Et nous sommes encore au milieu du gué. Cette judiciarisation de la société, associée au journalisme dit d'investigation, comporte un risque : voir tout à fait disparaître la présomption d'innocence et la vie privée au profit d'une justiciabilité commune et aboutir à un mythique « gouvernement des juges ». Mais ces excès, présents ou possibles, sont moins importants que les effets profonds. C'est par le juge que parlent à nouveau les textes fondateurs, que l'égale dignité est assurée, que les « affaires » deviennent transparentes et que la législation pléthorique se transforme en justice.
Le discours politique lui emprunte sa vertu : l'impartialité, et son mode de recherche de la vérité probable : le contradictoire. C'est cette dimension nouvelle du droit et de la place du juge, tiers longtemps absent devenu tiers actif, que nous expose cet essai d'un praticien qui est aussi un philosophe du droit.














