Les noces de Marko. Le rite et le mythe en pays bulgare
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- Nombre de pages316
- FormatPDF
- ISBN2-7059-4404-4
- EAN9782705944049
- Date de parution01/01/1998
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille100 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurPresses universitaires de France...
Résumé
Sous le régime communiste de Todor Jivkov, en Bulgarie, la collectivisation est l'une des plus contraignantes des pays du sud-est européen. Et pourtant, la mémoire des combats contre les Turcs Ottomans y est entretenue vivante. La religion orthodoxe y est pratiquée, fût-ce en cachette. Des rites funéraires et des coutumes nuptiales remontant à l'antiquité la plus haute y sont toujours en usage. Les derniers rhapsodes y chantent en vers épiques, accompagnés de la gadulka, les prouesses homériques du Royal Marko, le héros macédonien des combats médiévaux contre les envahisseurs Ottomans.
En 1989, les pays bulgares retrouvent la liberté de leurs usages et de leurs pratiques.
Mais ils peinent à reconstruire leur société civile et leur économie. Qu'advient-il maintenant de leurs monastères et de leurs icônes, de leur architecture domestique et des liens sociaux que leurs habitants ont coutume de nouer entre eux, de leur longue tradition historique du chant épique ? Quel rapport y a-t-il, plus généralement, entre une telle manière héroïque et poétique d'être au monde, d'une part, et les guerres, d'autre part, qui ensanglantent les Balkans au nom de la religion, de la nationalité ou de l'ethnicité ? Après dix années de recherches en collaboration avec les spécialistes bulgares, l'auteur répond à ces interrogations.
Il produit, au fil de l'analyse, quelques-unes des ouvres les plus significatives qu'il a recueillies sur le terrain, de la bouche même des maîtres-détenteurs de la tradition orale, pour en dégager le sens dans les temps présents. De ces ouvres, le joyau a un nom c'est l'épopée narrant Les Noces de Marko. Jean Cuisenier a été successivement professeur à l'Université de Tunis, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique, directeur du Centre d'ethnologie française et du Musée national des arts et traditions populaires.
Il dirige la revue trimestrielle Ethnologie Française et la collection Ethnologies aux Presses Universitaires de France. Il mène des travaux comparatifs sur les pays européens, qu'ont résumés son Ethnologie de l'Europe. Les Noces de Marko font suite au Feu Vivant, qui présente et analyse les rituels de la parenté dans la Roumanie des Carpates.
Mais ils peinent à reconstruire leur société civile et leur économie. Qu'advient-il maintenant de leurs monastères et de leurs icônes, de leur architecture domestique et des liens sociaux que leurs habitants ont coutume de nouer entre eux, de leur longue tradition historique du chant épique ? Quel rapport y a-t-il, plus généralement, entre une telle manière héroïque et poétique d'être au monde, d'une part, et les guerres, d'autre part, qui ensanglantent les Balkans au nom de la religion, de la nationalité ou de l'ethnicité ? Après dix années de recherches en collaboration avec les spécialistes bulgares, l'auteur répond à ces interrogations.
Il produit, au fil de l'analyse, quelques-unes des ouvres les plus significatives qu'il a recueillies sur le terrain, de la bouche même des maîtres-détenteurs de la tradition orale, pour en dégager le sens dans les temps présents. De ces ouvres, le joyau a un nom c'est l'épopée narrant Les Noces de Marko. Jean Cuisenier a été successivement professeur à l'Université de Tunis, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique, directeur du Centre d'ethnologie française et du Musée national des arts et traditions populaires.
Il dirige la revue trimestrielle Ethnologie Française et la collection Ethnologies aux Presses Universitaires de France. Il mène des travaux comparatifs sur les pays européens, qu'ont résumés son Ethnologie de l'Europe. Les Noces de Marko font suite au Feu Vivant, qui présente et analyse les rituels de la parenté dans la Roumanie des Carpates.
Sous le régime communiste de Todor Jivkov, en Bulgarie, la collectivisation est l'une des plus contraignantes des pays du sud-est européen. Et pourtant, la mémoire des combats contre les Turcs Ottomans y est entretenue vivante. La religion orthodoxe y est pratiquée, fût-ce en cachette. Des rites funéraires et des coutumes nuptiales remontant à l'antiquité la plus haute y sont toujours en usage. Les derniers rhapsodes y chantent en vers épiques, accompagnés de la gadulka, les prouesses homériques du Royal Marko, le héros macédonien des combats médiévaux contre les envahisseurs Ottomans.
En 1989, les pays bulgares retrouvent la liberté de leurs usages et de leurs pratiques.
Mais ils peinent à reconstruire leur société civile et leur économie. Qu'advient-il maintenant de leurs monastères et de leurs icônes, de leur architecture domestique et des liens sociaux que leurs habitants ont coutume de nouer entre eux, de leur longue tradition historique du chant épique ? Quel rapport y a-t-il, plus généralement, entre une telle manière héroïque et poétique d'être au monde, d'une part, et les guerres, d'autre part, qui ensanglantent les Balkans au nom de la religion, de la nationalité ou de l'ethnicité ? Après dix années de recherches en collaboration avec les spécialistes bulgares, l'auteur répond à ces interrogations.
Il produit, au fil de l'analyse, quelques-unes des ouvres les plus significatives qu'il a recueillies sur le terrain, de la bouche même des maîtres-détenteurs de la tradition orale, pour en dégager le sens dans les temps présents. De ces ouvres, le joyau a un nom c'est l'épopée narrant Les Noces de Marko. Jean Cuisenier a été successivement professeur à l'Université de Tunis, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique, directeur du Centre d'ethnologie française et du Musée national des arts et traditions populaires.
Il dirige la revue trimestrielle Ethnologie Française et la collection Ethnologies aux Presses Universitaires de France. Il mène des travaux comparatifs sur les pays européens, qu'ont résumés son Ethnologie de l'Europe. Les Noces de Marko font suite au Feu Vivant, qui présente et analyse les rituels de la parenté dans la Roumanie des Carpates.
Mais ils peinent à reconstruire leur société civile et leur économie. Qu'advient-il maintenant de leurs monastères et de leurs icônes, de leur architecture domestique et des liens sociaux que leurs habitants ont coutume de nouer entre eux, de leur longue tradition historique du chant épique ? Quel rapport y a-t-il, plus généralement, entre une telle manière héroïque et poétique d'être au monde, d'une part, et les guerres, d'autre part, qui ensanglantent les Balkans au nom de la religion, de la nationalité ou de l'ethnicité ? Après dix années de recherches en collaboration avec les spécialistes bulgares, l'auteur répond à ces interrogations.
Il produit, au fil de l'analyse, quelques-unes des ouvres les plus significatives qu'il a recueillies sur le terrain, de la bouche même des maîtres-détenteurs de la tradition orale, pour en dégager le sens dans les temps présents. De ces ouvres, le joyau a un nom c'est l'épopée narrant Les Noces de Marko. Jean Cuisenier a été successivement professeur à l'Université de Tunis, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique, directeur du Centre d'ethnologie française et du Musée national des arts et traditions populaires.
Il dirige la revue trimestrielle Ethnologie Française et la collection Ethnologies aux Presses Universitaires de France. Il mène des travaux comparatifs sur les pays européens, qu'ont résumés son Ethnologie de l'Europe. Les Noces de Marko font suite au Feu Vivant, qui présente et analyse les rituels de la parenté dans la Roumanie des Carpates.