Guides ethnologiques (2). Techniques d'acquisition : cueillette, chasse, pêche
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- Nombre de pages92
- FormatPDF
- ISBN2-7118-7716-7
- EAN9782711877164
- Date de parution01/01/1984
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille17 Mo
- ÉditeurRéunion des musées nationaux - Grand Palais (réédi
Résumé
Cueillir des champignons ou des mûres, pêcher en rivière ou en mer, chasser au filet, au piège, au fusil, voilà des activités qui, dans les sociétés comme les nôtres, occupent les loisirs de milliers et de milliers d'amateurs, mais forment la profession de quelques dizaines de milliers de personnes seulement.
D'une part, des pratiquants groupés en d'innombrables associations, des amateurs passionnés, des enjeux symboliques, d'autre part des métiers organisés, des techniques en pleine évolution qui, selon un processus millénaire, transforment des procédés de ramassage, de récolte et de capture en agriculture, en pisciculture et en élevage.
Si la cueillette, la chasse et la pêche mobilisent à ce point les amateurs, si la pratique de ces activités leur coûte beaucoup plus qu'elle ne leur rapporte, ne faut-il pas en chercher la raison dans la fascination qu'exercent, chez les lointains descendants des chasseurs paléolithiques, la poursuite et la capture d'une proie ? N'est-ce pas là le seul trait qu'aient, en commun, des activités aussi inégalement valorisées que le piégeage et la chasse à courre, le ramassage des coquillages sur les plages, et la pêche à la truite dans les torrents des montagnes ?
Mais il faut y regarder de plus près, la gamme des techniques mises en ouvre pour la prédation est infiniment plus large qu'on ne pourrait le soupçonner.
C'est la chasse « passive », avec sa multitude de nasses, de filets, de pièges, trébuchets et autres trappes ; la chasse « active », avec ses appeaux, ses appelants, ses leurres, ses armes ; la pêche, avec ses innombrables engins, hameçons, fouennes et harpons. Ici, des machines et des techniques - autrefois savantes et avancées, comme l'arbalète - voisinent avec des inventions individuelles et locales, comme les traquenards de toutes sortes. Là, des armes de guerre sont adaptées pour devenir armes de chasse.
Au braconnage, qui perpétue des procédés archaïques de capture, s'oppose le sport, pour stimuler à des fins plus nobles l'invention technique. Comme si l'ingéniosité humaine se déployait, de manière toujours privilégiée, dans le secteur d'activité auquel l'humanité s'est le plus anciennement adonnée.
C'est la chasse « passive », avec sa multitude de nasses, de filets, de pièges, trébuchets et autres trappes ; la chasse « active », avec ses appeaux, ses appelants, ses leurres, ses armes ; la pêche, avec ses innombrables engins, hameçons, fouennes et harpons. Ici, des machines et des techniques - autrefois savantes et avancées, comme l'arbalète - voisinent avec des inventions individuelles et locales, comme les traquenards de toutes sortes. Là, des armes de guerre sont adaptées pour devenir armes de chasse.
Au braconnage, qui perpétue des procédés archaïques de capture, s'oppose le sport, pour stimuler à des fins plus nobles l'invention technique. Comme si l'ingéniosité humaine se déployait, de manière toujours privilégiée, dans le secteur d'activité auquel l'humanité s'est le plus anciennement adonnée.
Cueillir des champignons ou des mûres, pêcher en rivière ou en mer, chasser au filet, au piège, au fusil, voilà des activités qui, dans les sociétés comme les nôtres, occupent les loisirs de milliers et de milliers d'amateurs, mais forment la profession de quelques dizaines de milliers de personnes seulement.
D'une part, des pratiquants groupés en d'innombrables associations, des amateurs passionnés, des enjeux symboliques, d'autre part des métiers organisés, des techniques en pleine évolution qui, selon un processus millénaire, transforment des procédés de ramassage, de récolte et de capture en agriculture, en pisciculture et en élevage.
Si la cueillette, la chasse et la pêche mobilisent à ce point les amateurs, si la pratique de ces activités leur coûte beaucoup plus qu'elle ne leur rapporte, ne faut-il pas en chercher la raison dans la fascination qu'exercent, chez les lointains descendants des chasseurs paléolithiques, la poursuite et la capture d'une proie ? N'est-ce pas là le seul trait qu'aient, en commun, des activités aussi inégalement valorisées que le piégeage et la chasse à courre, le ramassage des coquillages sur les plages, et la pêche à la truite dans les torrents des montagnes ?
Mais il faut y regarder de plus près, la gamme des techniques mises en ouvre pour la prédation est infiniment plus large qu'on ne pourrait le soupçonner.
C'est la chasse « passive », avec sa multitude de nasses, de filets, de pièges, trébuchets et autres trappes ; la chasse « active », avec ses appeaux, ses appelants, ses leurres, ses armes ; la pêche, avec ses innombrables engins, hameçons, fouennes et harpons. Ici, des machines et des techniques - autrefois savantes et avancées, comme l'arbalète - voisinent avec des inventions individuelles et locales, comme les traquenards de toutes sortes. Là, des armes de guerre sont adaptées pour devenir armes de chasse.
Au braconnage, qui perpétue des procédés archaïques de capture, s'oppose le sport, pour stimuler à des fins plus nobles l'invention technique. Comme si l'ingéniosité humaine se déployait, de manière toujours privilégiée, dans le secteur d'activité auquel l'humanité s'est le plus anciennement adonnée.
C'est la chasse « passive », avec sa multitude de nasses, de filets, de pièges, trébuchets et autres trappes ; la chasse « active », avec ses appeaux, ses appelants, ses leurres, ses armes ; la pêche, avec ses innombrables engins, hameçons, fouennes et harpons. Ici, des machines et des techniques - autrefois savantes et avancées, comme l'arbalète - voisinent avec des inventions individuelles et locales, comme les traquenards de toutes sortes. Là, des armes de guerre sont adaptées pour devenir armes de chasse.
Au braconnage, qui perpétue des procédés archaïques de capture, s'oppose le sport, pour stimuler à des fins plus nobles l'invention technique. Comme si l'ingéniosité humaine se déployait, de manière toujours privilégiée, dans le secteur d'activité auquel l'humanité s'est le plus anciennement adonnée.