Les mécanismes fondamentaux de la compétitivité. Étude réalisée à la demande du Commissariat général du Plan pour la préparation du VIIIe Plan
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- Nombre de pages152
- FormatePub
- ISBN2-307-30112-7
- EAN9782307301127
- Date de parution01/01/1980
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Homm...
Résumé
Cette étude a été réalisée à la demande du Commissariat général du Plan, dans le cadre de la préparation du VIIIe Plan. Elle esquisse, à partir de l'expérience concrète de la stratégie des entreprises françaises et étrangères, un cadre conceptuel de la dynamique concurrentielle. Cette analyse des mécanismes de la compétitivité industrielle enrichira la réflexion de ceux qui, aux divers niveaux d'intervention économique - entreprises, secteurs d'activité, nation - ont à décider de l'allocation des ressources.
Au niveau micro-économique du domaine d'activité, et avec un prix du travail équivalent, tous les producteurs ont des coûts différents. Celui qui a les coûts les plus bas est celui qui aura su créer des barrières concurrentielles durables fondées sur les économies d'échelle, l'expérience ou la technologie. Cette compétitivité exigera des investissements matériels et immatériels, de l'innovation et une définition stratégique de son activité.
Elle requiert donc des ressources. Au niveau de l'entreprise, le renforcement de la compétitivité demandera une allocation de ressources, des activités du « portefeuille » qui dégagent déjà des liquidités vers celles qui doivent investir. L'endettement et la distribution de dividendes peuvent jouer comme « levier » ou comme frein de la croissance. Au niveau national enfin, l'essence de la politique économique sera de gérer les mécanismes d'allocation de ressources entre domaines d'activité et entre entreprises.
Même dans les économies les plus libérales (USA, RFA), les pouvoirs publics ont accru - depuis dix ans - leurs interventions en matière d'allocation de ressources. Quelles que soient les options prises sur l'organisation de la société, les problèmes de création de richesse font intervenir des mécanismes - micro-économiques aussi bien que macro-économiques - qu'il est arbitraire de séparer.
Au niveau micro-économique du domaine d'activité, et avec un prix du travail équivalent, tous les producteurs ont des coûts différents. Celui qui a les coûts les plus bas est celui qui aura su créer des barrières concurrentielles durables fondées sur les économies d'échelle, l'expérience ou la technologie. Cette compétitivité exigera des investissements matériels et immatériels, de l'innovation et une définition stratégique de son activité.
Elle requiert donc des ressources. Au niveau de l'entreprise, le renforcement de la compétitivité demandera une allocation de ressources, des activités du « portefeuille » qui dégagent déjà des liquidités vers celles qui doivent investir. L'endettement et la distribution de dividendes peuvent jouer comme « levier » ou comme frein de la croissance. Au niveau national enfin, l'essence de la politique économique sera de gérer les mécanismes d'allocation de ressources entre domaines d'activité et entre entreprises.
Même dans les économies les plus libérales (USA, RFA), les pouvoirs publics ont accru - depuis dix ans - leurs interventions en matière d'allocation de ressources. Quelles que soient les options prises sur l'organisation de la société, les problèmes de création de richesse font intervenir des mécanismes - micro-économiques aussi bien que macro-économiques - qu'il est arbitraire de séparer.
Cette étude a été réalisée à la demande du Commissariat général du Plan, dans le cadre de la préparation du VIIIe Plan. Elle esquisse, à partir de l'expérience concrète de la stratégie des entreprises françaises et étrangères, un cadre conceptuel de la dynamique concurrentielle. Cette analyse des mécanismes de la compétitivité industrielle enrichira la réflexion de ceux qui, aux divers niveaux d'intervention économique - entreprises, secteurs d'activité, nation - ont à décider de l'allocation des ressources.
Au niveau micro-économique du domaine d'activité, et avec un prix du travail équivalent, tous les producteurs ont des coûts différents. Celui qui a les coûts les plus bas est celui qui aura su créer des barrières concurrentielles durables fondées sur les économies d'échelle, l'expérience ou la technologie. Cette compétitivité exigera des investissements matériels et immatériels, de l'innovation et une définition stratégique de son activité.
Elle requiert donc des ressources. Au niveau de l'entreprise, le renforcement de la compétitivité demandera une allocation de ressources, des activités du « portefeuille » qui dégagent déjà des liquidités vers celles qui doivent investir. L'endettement et la distribution de dividendes peuvent jouer comme « levier » ou comme frein de la croissance. Au niveau national enfin, l'essence de la politique économique sera de gérer les mécanismes d'allocation de ressources entre domaines d'activité et entre entreprises.
Même dans les économies les plus libérales (USA, RFA), les pouvoirs publics ont accru - depuis dix ans - leurs interventions en matière d'allocation de ressources. Quelles que soient les options prises sur l'organisation de la société, les problèmes de création de richesse font intervenir des mécanismes - micro-économiques aussi bien que macro-économiques - qu'il est arbitraire de séparer.
Au niveau micro-économique du domaine d'activité, et avec un prix du travail équivalent, tous les producteurs ont des coûts différents. Celui qui a les coûts les plus bas est celui qui aura su créer des barrières concurrentielles durables fondées sur les économies d'échelle, l'expérience ou la technologie. Cette compétitivité exigera des investissements matériels et immatériels, de l'innovation et une définition stratégique de son activité.
Elle requiert donc des ressources. Au niveau de l'entreprise, le renforcement de la compétitivité demandera une allocation de ressources, des activités du « portefeuille » qui dégagent déjà des liquidités vers celles qui doivent investir. L'endettement et la distribution de dividendes peuvent jouer comme « levier » ou comme frein de la croissance. Au niveau national enfin, l'essence de la politique économique sera de gérer les mécanismes d'allocation de ressources entre domaines d'activité et entre entreprises.
Même dans les économies les plus libérales (USA, RFA), les pouvoirs publics ont accru - depuis dix ans - leurs interventions en matière d'allocation de ressources. Quelles que soient les options prises sur l'organisation de la société, les problèmes de création de richesse font intervenir des mécanismes - micro-économiques aussi bien que macro-économiques - qu'il est arbitraire de séparer.




