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L'empire d'Al-Rassan a fait de ses conquérants asharites, venus des sables du désert, un peuple d'artistes et de savants ; l'assassinat du dernier calife a entraîné son éclatement en cités-États rivales. Seul peut-être le roi Almalik de Cartada saura lui rendre sa puissance et son unité, avec le soutien du légendaire Ammar ibn Khairan, poète, diplomate et soldat.
Car une autre menace pèse sur l'Al-Rassan, celle des royaumes jaddites du nord de la péninsule, divisés, certes, mais avides de reconquérir le pays dont ils s'estiment dépossédés.
Rodrigo Belmonte est le plus prestigieux de leurs chefs de guerre.
C'est dans l'exquise cité de Ragosa que se rencontreront Ammar et Rodrigo, pour un temps exilés au service du même monarque. Entre eux, la figure exceptionnelle de Jehane bet Ishake, fille du peuple Kindath et brillant médecin.
Guy Gavriel Kay crée des mondes imaginaires librement inspirés de l'histoire médiévale. Les Lions d'Al-Rassan trouve son origine dans l'Espagne du Cid et de la Reconquista, après la chute du califat de Cordoue au XIe siècle.
Fantasy épique, roman d'aventures humaines et politiques à l'échelle d'un monde, ce livre porte l'ouvre romanesque de l'auteur au plus haut de sa quête ambitieuse.
Plus d'Histoire que de fantasy
Dans un empire déchiré par les querelles politiques et religieuses, menacé par des voisins qui mettent sur pied une guerre sainte, un général, un médecin et un poète, représentants des trois religions qui s'affrontent, vont voir leur destin se croiser.
Guy Gavriel Kay aime choisir comme toile de fond des périodes historiques qu'il adapte à ses intrigues. C'est ici de la Reconquista qu'il a choisi de s'inspirer, et fort peu d'éléments appartiennent en fait dans ce roman au monde de la fantasy.
J'aime chez cet auteur les personnages attachants, le rythme qui ne faiblit pas sans pour autant être fébrile et surtout un style particulier, bien servi par la traduction, riche, imagé et souvent poétique. De plus, pour une fois, c'est un roman unique et non un enchaînement de tomes sans fin. On le regrette parfois lorsqu'on a lu les derniers mots : les 600 pages passent vite !