Les lieux de métier. Boutiques et ateliers d’Herculanum

Par : Nicolas Monteix
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  • Nombre de pages494
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-918887-99-7
  • EAN9782918887997
  • Date de parution20/09/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCentre Jean Bérard

Résumé

Lorsqu'un visiteur foule pour la première fois les voies dallées de basalte d'Herculanum, il parcourt la ville, entr'apercevant rapidement une série de petites pièces qui s'ouvrent sur la rue. Presque toujours dépourvues de peinture, et souvent de tout aménagement, ces dernières ne captent son regard que l'espace d'un instant, avant qu'il ne pénètre dans une de ces grandes maisons qui bordent ce qui était autrefois le rivage.
En découvrant les perspectives offertes sur de vastes jardins bordés de colonnes, il oublie rapidement les pièces vides qu'il vient de dépasser. Il semble difficile de reprocher son attitude de dédain à cet innocent visiteur alors même qu'il reproduit inconsciemment celle des élites romaines face au commerce de proximité. En effet, sauf à consulter la littérature juridique dans son acception la plus technique, rares sont les textes littéraires qui affichent autre chose que du mépris envers les boutiques, les ateliers ou leurs occupants.
Lorsqu'un visiteur foule pour la première fois les voies dallées de basalte d'Herculanum, il parcourt la ville, entr'apercevant rapidement une série de petites pièces qui s'ouvrent sur la rue. Presque toujours dépourvues de peinture, et souvent de tout aménagement, ces dernières ne captent son regard que l'espace d'un instant, avant qu'il ne pénètre dans une de ces grandes maisons qui bordent ce qui était autrefois le rivage.
En découvrant les perspectives offertes sur de vastes jardins bordés de colonnes, il oublie rapidement les pièces vides qu'il vient de dépasser. Il semble difficile de reprocher son attitude de dédain à cet innocent visiteur alors même qu'il reproduit inconsciemment celle des élites romaines face au commerce de proximité. En effet, sauf à consulter la littérature juridique dans son acception la plus technique, rares sont les textes littéraires qui affichent autre chose que du mépris envers les boutiques, les ateliers ou leurs occupants.