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  • Nombre de pages336
  • FormatePub
  • ISBN978-2-226-47720-0
  • EAN9782226477200
  • Date de parution18/08/2022
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

Finaliste Goncourt des Lycéens Choix Goncourt de l'Orient 2022 Sélectionné pour le Prix Goncourt   « Il fallait la raconter, cette spirale. La spirale de ceux qui tournent en rond entre le virtuel et la réalité. Qui perdent pied à mesure que s'estompe la frontière entre les écrans et les choses, les mirages et le réel, le monde et les réseaux. Le cercle vicieux d'une génération qui se connecte à tout, excepté à la vie.
» N. D. Alors que Julien s'enlise dans son petit quotidien, il découvre en ligne un monde « miroir » d'une précision diabolique où tout est possible : une seconde chance pour devenir ce qu'il aurait rêvé être... Bienvenue dans l'Antimonde.    " Si vous n'avez rien compris au métavers, ce roman est pour vous. " Le Point
Finaliste Goncourt des Lycéens Choix Goncourt de l'Orient 2022 Sélectionné pour le Prix Goncourt   « Il fallait la raconter, cette spirale. La spirale de ceux qui tournent en rond entre le virtuel et la réalité. Qui perdent pied à mesure que s'estompe la frontière entre les écrans et les choses, les mirages et le réel, le monde et les réseaux. Le cercle vicieux d'une génération qui se connecte à tout, excepté à la vie.
» N. D. Alors que Julien s'enlise dans son petit quotidien, il découvre en ligne un monde « miroir » d'une précision diabolique où tout est possible : une seconde chance pour devenir ce qu'il aurait rêvé être... Bienvenue dans l'Antimonde.    " Si vous n'avez rien compris au métavers, ce roman est pour vous. " Le Point

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Nicolas CoupannecDecitre Confluence
4/5
Dans les méandres du métavers
Nathan Devers signe une fiction ultracontemporaine autour de ces mondes virtuels qui nous permettent d'échapper à notre morne quotidien. On suit avec plaisir la trajectoire du héros du roman, loser solitaire en quête de gloire numérique. Le roman souligne aussi le pouvoir de la littérature comme force critique face à l'aliénation numérique.
Nathan Devers signe une fiction ultracontemporaine autour de ces mondes virtuels qui nous permettent d'échapper à notre morne quotidien. On suit avec plaisir la trajectoire du héros du roman, loser solitaire en quête de gloire numérique. Le roman souligne aussi le pouvoir de la littérature comme force critique face à l'aliénation numérique.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Comment ne pas rêver de vivre une vie virtuelle ?
Julien Libérat, a la trentaine. Il vit de petits boulots, celui de pianiste chichement rémunéré d’un petit bar et il est aussi professeur particulier de piano. Largué par sa petite amie, et faute de moyens suffisants, il quitte Paris et se retrouve seul dans un studio paumé à Rungis. Il tourne en rond… Le temps lui paraît long, bien trop long. Un jour, il tombe sur une publicité sur l'Antimonde, un monde parallèle, un métavers imaginé par Adrien Sterner, dans lequel Julien va s’engouffrer. Il se créé un avatar “Vangel”, qui va lui permettre de vivre des aventures extraordinaires dans ce nouvel univers. Il va gagner de l'argent, beaucoup d'argent, il va rencontrer et devenir un proche de “la réplique” de Serge Gainsbourg, et enfin devenir “quelqu'un” de reconnu ! Mais sa nouvelle vie est-elle aussi belle qu'il le pense ? Qu'en est-il de julien, qui reste lui enfermé entre ses quatre murs à Rungis ? Nathan Devers, jeune auteur, se prête habilement à la création d'un nouveau monde. Un monde parfait puisqu'il est le reflet de la volonté des personnes qui y circulent. Quoi de plus beau, de plus magique ? Mais n'y a-t-il pas danger lorsque les gens se mettent à confondre monde réel et monde virtuel ? Un roman qui m'a interpellé, que j'ai trouvé non seulement bien écrit, sans temps mort et réussi. Avec beaucoup d'imagination, d'humour aussi, l'auteur nous propose un récit qui débouche sur de nombreuses questions existentielles contemporaines et de plus en plus d'actualité, exposant plusieurs facettes des dangers des mondes numériques. Immersif et agréable à lire, au fur et à mesure de ma lecture, j'ai senti comme un malaise grandissant. Finalement, ce roman n'est pas loin de la réalité de toutes ces personnes qui actuellement sont devant leur écran sur des jeux, en réseau, et ce pendant des heures et des heures… Une bonne réflexion sur l'addiction et la déconnexion de notre réalité vers de “nouveaux univers”…
Julien Libérat, a la trentaine. Il vit de petits boulots, celui de pianiste chichement rémunéré d’un petit bar et il est aussi professeur particulier de piano. Largué par sa petite amie, et faute de moyens suffisants, il quitte Paris et se retrouve seul dans un studio paumé à Rungis. Il tourne en rond… Le temps lui paraît long, bien trop long. Un jour, il tombe sur une publicité sur l'Antimonde, un monde parallèle, un métavers imaginé par Adrien Sterner, dans lequel Julien va s’engouffrer. Il se créé un avatar “Vangel”, qui va lui permettre de vivre des aventures extraordinaires dans ce nouvel univers. Il va gagner de l'argent, beaucoup d'argent, il va rencontrer et devenir un proche de “la réplique” de Serge Gainsbourg, et enfin devenir “quelqu'un” de reconnu ! Mais sa nouvelle vie est-elle aussi belle qu'il le pense ? Qu'en est-il de julien, qui reste lui enfermé entre ses quatre murs à Rungis ? Nathan Devers, jeune auteur, se prête habilement à la création d'un nouveau monde. Un monde parfait puisqu'il est le reflet de la volonté des personnes qui y circulent. Quoi de plus beau, de plus magique ? Mais n'y a-t-il pas danger lorsque les gens se mettent à confondre monde réel et monde virtuel ? Un roman qui m'a interpellé, que j'ai trouvé non seulement bien écrit, sans temps mort et réussi. Avec beaucoup d'imagination, d'humour aussi, l'auteur nous propose un récit qui débouche sur de nombreuses questions existentielles contemporaines et de plus en plus d'actualité, exposant plusieurs facettes des dangers des mondes numériques. Immersif et agréable à lire, au fur et à mesure de ma lecture, j'ai senti comme un malaise grandissant. Finalement, ce roman n'est pas loin de la réalité de toutes ces personnes qui actuellement sont devant leur écran sur des jeux, en réseau, et ce pendant des heures et des heures… Une bonne réflexion sur l'addiction et la déconnexion de notre réalité vers de “nouveaux univers”…
  • Poésie
  • Internet
  • monde virtuel
  • metavers
  • Réseaux-sociaux
Littérature et métavers
A presque trente ans, Julien Libérat en est à dresser le morne constat de ses désillusions : musicien raté survivant chichement d’un « bullshit job » ubérisé, le voilà réduit à migrer dans un clapier en banlieue sud, à Rungis, alors que sa compagne vient de le mettre à la porte de leur morne vie commune. A bout de solitude, d’ennui et de manque de perspectives, il trouve un jour un dérivatif à sa déprime : Heaven, un monde parallèle reproduit, grandeur nature et à l’identique du nôtre, par un génie du métavers, Adrien Sterner. Chronique piquée d’humour de ce que le numérique a déjà fait de nos vies, cette histoire extrapole le monde contemporain jusqu’à la dystopie, nous projetant dans le vertige de ces transformations à venir, dont nous nous doutons qu’elles seront majeures sans encore être capables de les appréhender. Au milieu des autres addicts aux écrans et au scrolling, englués avec leurs followers, leurs selfies, leurs likes et leurs posts dans la toile des réseaux sociaux, Julien vit « ensemble et séparé », connecté mais solitaire, hypnotisé par un mirage continu d’images affadissant un quotidien qui ne lui fait plus envie. Lorsqu’il découvre « une planète B virtuelle où tout est bien meilleur que chez vous », un métavers à taille réelle rendu habitable par la 3D et la réalité augmentée, par les avatars et les casques de réalité virtuelle, il se transforme en hikikomori du futur. Sans plus aucun désir de sortir de cet univers où ses succès, entre argent facile en crypto-monnaie et célébrité acquise en y écrivant des poèmes, n’ont aucune commune mesure avec ses déboires dans la vie réelle, il s’y immerge jusqu’à s’identifier à son reflet numérique : Julien devient son avatar Vangel. Aussi terrifiant que fascinant, drôle et imaginatif, un brin caricatural, le récit pose de nombreuses questions : très humoristiquement, comme au travers de ce débat fictif sur l'avenir de la littérature, entre Alain Finkielkraut et Frédéric Beigbeder à La Grande Librairie ; mais aussi plus largement, sur des sujets métaphysiques. Comment expliquer le besoin d’un substitut virtuel si semblable au monde réel ? Tel le dieu de son Antimonde, Adrien Sterner se contente d’abord de mettre son Eden à la libre disposition des avatars, mais déçu par la médiocrité sans imagination de ces pâles copies d’humains qui reprennent tous nos travers, il se mue en dieu biblique, jaloux et vengeur, distribuant capricieusement faveurs et châtiments. Au milieu de tous ces zombies soumis comme des marionnettes à leur démiurge, un seul trouve toutefois le moyen d’affirmer son libre arbitre : Julien, au travers des poésies contestataires de son avatar, et, dès le préambule du récit, par son suicide retransmis en direct sur les réseaux sociaux. Moralité : s’il est vrai que « les livres inventent, à leur manière, une réalité virtuelle » et qu’ « imaginer des antimondes » est « la définition même de la littérature », ils sont aussi cet irremplaçable vecteur d'une liberté de pensée et d’expression que les technologies les plus puissantes, même aux mains des pires dictateurs, ne pourront jamais museler. Coup de coeur.
A presque trente ans, Julien Libérat en est à dresser le morne constat de ses désillusions : musicien raté survivant chichement d’un « bullshit job » ubérisé, le voilà réduit à migrer dans un clapier en banlieue sud, à Rungis, alors que sa compagne vient de le mettre à la porte de leur morne vie commune. A bout de solitude, d’ennui et de manque de perspectives, il trouve un jour un dérivatif à sa déprime : Heaven, un monde parallèle reproduit, grandeur nature et à l’identique du nôtre, par un génie du métavers, Adrien Sterner. Chronique piquée d’humour de ce que le numérique a déjà fait de nos vies, cette histoire extrapole le monde contemporain jusqu’à la dystopie, nous projetant dans le vertige de ces transformations à venir, dont nous nous doutons qu’elles seront majeures sans encore être capables de les appréhender. Au milieu des autres addicts aux écrans et au scrolling, englués avec leurs followers, leurs selfies, leurs likes et leurs posts dans la toile des réseaux sociaux, Julien vit « ensemble et séparé », connecté mais solitaire, hypnotisé par un mirage continu d’images affadissant un quotidien qui ne lui fait plus envie. Lorsqu’il découvre « une planète B virtuelle où tout est bien meilleur que chez vous », un métavers à taille réelle rendu habitable par la 3D et la réalité augmentée, par les avatars et les casques de réalité virtuelle, il se transforme en hikikomori du futur. Sans plus aucun désir de sortir de cet univers où ses succès, entre argent facile en crypto-monnaie et célébrité acquise en y écrivant des poèmes, n’ont aucune commune mesure avec ses déboires dans la vie réelle, il s’y immerge jusqu’à s’identifier à son reflet numérique : Julien devient son avatar Vangel. Aussi terrifiant que fascinant, drôle et imaginatif, un brin caricatural, le récit pose de nombreuses questions : très humoristiquement, comme au travers de ce débat fictif sur l'avenir de la littérature, entre Alain Finkielkraut et Frédéric Beigbeder à La Grande Librairie ; mais aussi plus largement, sur des sujets métaphysiques. Comment expliquer le besoin d’un substitut virtuel si semblable au monde réel ? Tel le dieu de son Antimonde, Adrien Sterner se contente d’abord de mettre son Eden à la libre disposition des avatars, mais déçu par la médiocrité sans imagination de ces pâles copies d’humains qui reprennent tous nos travers, il se mue en dieu biblique, jaloux et vengeur, distribuant capricieusement faveurs et châtiments. Au milieu de tous ces zombies soumis comme des marionnettes à leur démiurge, un seul trouve toutefois le moyen d’affirmer son libre arbitre : Julien, au travers des poésies contestataires de son avatar, et, dès le préambule du récit, par son suicide retransmis en direct sur les réseaux sociaux. Moralité : s’il est vrai que « les livres inventent, à leur manière, une réalité virtuelle » et qu’ « imaginer des antimondes » est « la définition même de la littérature », ils sont aussi cet irremplaçable vecteur d'une liberté de pensée et d’expression que les technologies les plus puissantes, même aux mains des pires dictateurs, ne pourront jamais museler. Coup de coeur.
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