Les freudiens hérétiques. Contre - histoire de la philosophie, tome 8

Par : Michel Onfray

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages400
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-80269-3
  • EAN9782246802693
  • Date de parution16/01/2013
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Le coup d'Etat effectué par Freud pour faire croire qu'il avait, seul, inventé la psychanalyse, a réussi. Il n'a d'ailleurs reculé devant rien pour que les choses en aillent ainsi... Il est parvenu à effacer le rôle du formidable intellectuel collectif qui, avec lui, mais aussi sans lui, malgré lui, voire contre lui, a inventé la discipline. Toute la psychanalyse non-freudienne a été vilipendée, salie, attaquée par Freud et les siens - sa fille Anna en première ligne.
Or, il existe une psychanalyse de gauche qui récuse le schéma idéaliste freudien d'un inconscient psychique pensé comme un ectoplasme transmis de façon mystérieuse d'homme en homme depuis la période glaciaire. Cette psychanalyse de gauche pense l'inconscient comme un produit de l'histoire et des conditions d'existence concrètes des individus : l'inconscient des ouvriers, des pauvres, des employés, des chômeurs que Freud refuse de soigner, sous prétexte qu'ils jouissent du « bénéfice de la maladie », n'a pas grand-chose à voir avec l'inconscient de la riche bourgeoisie oisive qui se précipite chez Freud.
Dans sa courte vie de libertin drogué, fantasque et suicidaire, Otto Gross invente la formule de la psychanalyse de gauche dans le lignage du nietzschéisme. Wilhelm Reich lui fournit son arsenal conceptuel et constitue le freudo-marxisme qui, bien sûr, donne de Freud l'image d'un libérateur du sexe et d'un libéral progressiste, alors qu'il fut un défenseur de l'ordre sexuel patriarcal et un compagnon de route des fascismes européens.
Eric Fromm, exilé aux Etats-Unis, refonde la psychanalyse en regard des échecs du freudisme : si le divan freudien ne soigne ni ne guérit, ça n'est pas la faute du patient qui résiste, comme l'affirme Freud, mais de la doctrine qui est fautive. En anti-Lacan résolu par son refus de l'obscurantisme, de l'histrionisme, de l'opportunisme et du sectarisme, Fromm propose une psychanalyse concrète plus soucieuse des patients que de la défense du patrimoine doctrinaire freudien.
Le coup d'Etat effectué par Freud pour faire croire qu'il avait, seul, inventé la psychanalyse, a réussi. Il n'a d'ailleurs reculé devant rien pour que les choses en aillent ainsi... Il est parvenu à effacer le rôle du formidable intellectuel collectif qui, avec lui, mais aussi sans lui, malgré lui, voire contre lui, a inventé la discipline. Toute la psychanalyse non-freudienne a été vilipendée, salie, attaquée par Freud et les siens - sa fille Anna en première ligne.
Or, il existe une psychanalyse de gauche qui récuse le schéma idéaliste freudien d'un inconscient psychique pensé comme un ectoplasme transmis de façon mystérieuse d'homme en homme depuis la période glaciaire. Cette psychanalyse de gauche pense l'inconscient comme un produit de l'histoire et des conditions d'existence concrètes des individus : l'inconscient des ouvriers, des pauvres, des employés, des chômeurs que Freud refuse de soigner, sous prétexte qu'ils jouissent du « bénéfice de la maladie », n'a pas grand-chose à voir avec l'inconscient de la riche bourgeoisie oisive qui se précipite chez Freud.
Dans sa courte vie de libertin drogué, fantasque et suicidaire, Otto Gross invente la formule de la psychanalyse de gauche dans le lignage du nietzschéisme. Wilhelm Reich lui fournit son arsenal conceptuel et constitue le freudo-marxisme qui, bien sûr, donne de Freud l'image d'un libérateur du sexe et d'un libéral progressiste, alors qu'il fut un défenseur de l'ordre sexuel patriarcal et un compagnon de route des fascismes européens.
Eric Fromm, exilé aux Etats-Unis, refonde la psychanalyse en regard des échecs du freudisme : si le divan freudien ne soigne ni ne guérit, ça n'est pas la faute du patient qui résiste, comme l'affirme Freud, mais de la doctrine qui est fautive. En anti-Lacan résolu par son refus de l'obscurantisme, de l'histrionisme, de l'opportunisme et du sectarisme, Fromm propose une psychanalyse concrète plus soucieuse des patients que de la défense du patrimoine doctrinaire freudien.
Michel Onfray

Michel Onfray est un philosophe et essayiste français. Il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et le fondateur de l’université populaire de Caen. Sa pensée philosophique, qu’il qualifie de libertaire, lui vaut de nombreuses critiques. Mais il faut bien plus pour décourager ce philosophe libre dans sa tête…

Naissance d’un professeur à la pensée libre

Michel Onfray naît le 1er janvier 1959 à Argentan dans l’Orne et est l’aîné d’une famille modeste. Il passe ses « années collèges » dans un pensionnat catholique, dirigé par des prêtres salésiens, dont il garde un mauvais souvenir. À l’âge de 27 ans, dans le cadre d’un DEA (diplôme d’études approfondies) de troisième cycle, il tient une thèse sur « Les implications éthiques et politiques des pensées négatives de Schopenhauer à Spengler » au centre de philosophie de l’université de Caen.

 Il se destine à l’enseignient et devient professeur de philosophie au lycée technologique privé Sainte-Ursule à Caen, de 1983 à 2002. Déjà, son esprit libre se heurte au programme de l’Éducation nationale. Il dénonce un apprentissage limité et formaté, uniquient basé sur l’histoire de la philosophie et les convenances sociales. Il regrette que l’enseignient ne soit pas davantage fondé sur la liberté de penser et l’apprentissage de philosopher. Le conformisme de cet enseignient et les tâches chronophages de son métier dans le secondaire l’excèdent. Il démissionne en 2002.

Université populaire de Caen et Contre-histoire de la philosophie

L’accès de Jean-Marie Le Pen au second tour des présidentielles le 21 avril 2002 contre Jacques Chirac lui provoque un déclic. De quelle manière freiner la montée des idées de l'extrème droite dans l’Hexagone ? Pour Michel Onfray, la réponse réside à analyser les situations politiques et sociales, apprendre à réfléchir par soi-même et à penser selon la philosophie. C’est dans cette optique d’éducation collective qu’il crée l’université populaire de Caen, un enseignient qu’il veut libre et gratuit, à la portée de tous.

Il y délivre le cours « Contre-histoire de la philosophie » qui est, en parallèle, retransmis à la radio, sur France Culture. Le 28 septibre 2018, il apprend que cette station de radio cesse la diffusion de ces conférences. Outré, il dénonce une atteinte à la liberté d’expression et interrompt sa participation à l’université populaire de Caen.

Un philosophe aux pensées bien marquées

Michel Onfray se rapproche de la pensée hédoniste. Il base sa pensée philosophique sur l’environnient direct de l’être humain et replace l’individu au centre de son existence. Il prétend appartenir au mouvient de la pensée libertaire, ce que réfutent les libertaires eux-mêmes. Bien que la religion tient une place importante dans l’œuvre philosophique de Michel Onfray, il affirme être athée et réfute l’existence de Dieu et de Jésus.

Ses positions fortes en politique l’amène à soutenir la gauche anti-libérale, principalient aux élections présidentielles et lors de l’élection européenne de 2009. C’est toute la vie politique qu’il épluche comme un citoyen soucieux de son pays et comme philosophe à la pensée libre. Il est particulièrient présent sur les plateaux de télévision où il expose ses idées et, à côté, publie des articles dans différents journaux et magazines. Il se place au cœur de plusieurs polémiques et prône des positions d’opinions sur certains sujets comme la légalisation de l’euthanasie.

Un auteur prolifique

Michel Onfray est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et d’écrits portant sur la philosophie, la politique, l’esthétisme et la culture, les récits de voyage et bien d’autres sujets, tous aussi passionnants. Son priier livre "Le ventre des philosophes : critique de la raison diététique" sort en 1989. L’idée de l’écriture lui vient après un infarctus alors qu’il avait seulient vingt-huit ans. Dès lors, il commence chacun de ses livres par un paragraphe autobiographique. Son grand succès en librairie est le "Traité d’athéologie" publié en 2005 chez Grasset. Il y parle de l’athéisme dans le monde occidental fondé sur la chrétienté.

Il ne se limite pas à la diffusion papier de ses pensées. Depuis 2016, il publie des vidéos sur son site internet (michelonfray.com). Il répond aux interrogations des internautes et met en avant sa pensée philosophique sur l’actualité.

En juin 2020, Michel Onfray, en collaboration avec Stéphane Simon, lance le premier numéro de la revue Front populaire qui est un franc succès. La revue trimestrielle analyse l’actualité et offre la possibilité à ses abonnés de publier leurs idées et pensées sur le monde actuel.

Prix et vie associative

En 1993, Michel Onfray reçoit le prix Médicis essai pour son livre "La sculpture de soi".

Il intègre le Comité d’honneur de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), suite au décès de sa compagne d’un cancer du sein.

Ses derniers livres :

- Théorie de la dictature

- La vengeance du pangolin - Penser le virus

- Vies parallèles De Gaulle & Mitterand