Un duo d’écrivains que je n'avais jamais lu et c’est le résumé qui m’a donné envie de sauter le pas ! Trois femmes dissemblables mais qui se retrouvent autour de Mourad, fils de l’une d’entre elles, pour l’aider à sortir de la dépression où il se perd depuis la disparition de son compagnon.
Suzanne est la mère de Nicolas, l’amour de Mourad ; Elena, seule femme qu’il s’est autorisé à aimer avant Nicolas et Malika, sa propre mère, venue d’Algérie pour le sauver.
C’est en Auvergne dans un maison où la famille de Mourad avait passé l’été de ses 10 ans, qu’elles vont s’installer pour le baigner de souvenirs heureux et tisser autour de lui une toile d’amour, de compréhension et d’acceptation pour le reconstruire.
Une histoire douloureuse avec le Sida qui ne laissait aucun espoir d’avenir, la sexualité refoulée d’un jeune algérien pris dans les interdits d’une religion et la peur des autres mais aussi les plongées régulières de Mourad dans la dépression après des moments douloureux de sa vie.
Ce roman est aussi l’histoire de ces mères et de leur amour inconditionnel pour leurs enfants, de leur jeunesse et de leur vie d’épouse, l’une en Algérie française puis en guerre et l’autre qui s’accrochait à son jeune fils pour oublier les frasques de son époux. Toutes deux croyantes et pratiquantes de religions qui condamnent l’homosexualité !
Les paysages, souvent consolateurs, sont décrits avec autant de détails et de minutie que les sentiments et les ressentis des personnages. Un équilibre se crée au coeur de cette nature qui va permettre aux trois femmes de trouver leur chemin. Ces cheminements m’ont beaucoup touchée et parfois émue en faisant remonter des souvenirs douloureux de disparitions “programmées” d’amis !
La structure du roman permet sans souci de suivre les récits de souvenirs et des instants présents, sans créer de faille ni de heurts pour la lecture.
J’ai été peu sensible à la toute fin qui tombe à pic, façon deus ex machina ! Ce qui n’en fait pas moins un roman sensible et délicat, avec beaucoup de profondeur et des portraits tout en force et nuances que j’ai eu plaisir à découvrir.
#LesFemmesdenosvies #NetGalleyFrance
Un duo d’écrivains que je n'avais jamais lu et c’est le résumé qui m’a donné envie de sauter le pas ! Trois femmes dissemblables mais qui se retrouvent autour de Mourad, fils de l’une d’entre elles, pour l’aider à sortir de la dépression où il se perd depuis la disparition de son compagnon.
Suzanne est la mère de Nicolas, l’amour de Mourad ; Elena, seule femme qu’il s’est autorisé à aimer avant Nicolas et Malika, sa propre mère, venue d’Algérie pour le sauver.
C’est en Auvergne dans un maison où la famille de Mourad avait passé l’été de ses 10 ans, qu’elles vont s’installer pour le baigner de souvenirs heureux et tisser autour de lui une toile d’amour, de compréhension et d’acceptation pour le reconstruire.
Une histoire douloureuse avec le Sida qui ne laissait aucun espoir d’avenir, la sexualité refoulée d’un jeune algérien pris dans les interdits d’une religion et la peur des autres mais aussi les plongées régulières de Mourad dans la dépression après des moments douloureux de sa vie.
Ce roman est aussi l’histoire de ces mères et de leur amour inconditionnel pour leurs enfants, de leur jeunesse et de leur vie d’épouse, l’une en Algérie française puis en guerre et l’autre qui s’accrochait à son jeune fils pour oublier les frasques de son époux. Toutes deux croyantes et pratiquantes de religions qui condamnent l’homosexualité !
Les paysages, souvent consolateurs, sont décrits avec autant de détails et de minutie que les sentiments et les ressentis des personnages. Un équilibre se crée au coeur de cette nature qui va permettre aux trois femmes de trouver leur chemin. Ces cheminements m’ont beaucoup touchée et parfois émue en faisant remonter des souvenirs douloureux de disparitions “programmées” d’amis !
La structure du roman permet sans souci de suivre les récits de souvenirs et des instants présents, sans créer de faille ni de heurts pour la lecture.
J’ai été peu sensible à la toute fin qui tombe à pic, façon deus ex machina ! Ce qui n’en fait pas moins un roman sensible et délicat, avec beaucoup de profondeur et des portraits tout en force et nuances que j’ai eu plaisir à découvrir.
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