Les femmes de Bidibidi

Par : Charline Effah
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • FormatePub
  • ISBN978-2-490155-81-1
  • EAN9782490155811
  • Date de parution25/08/2023
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille911 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEmmanuelle Collas

Résumé

Après la mort de son père, Minga apprend que sa mère, Joséphine, a disparu dans des circonstances mystérieuse en Afrique de l'Est, où elle travaillait pour une ONG. Pour tenter d'en savoir plus, elle se rend dans le camp de Bidibidi, au nord de l'Ouganda, où vivent les populations fuyant la guerre civile qui fait rage au Soudan du Sud. Elle découvre que tout tourne autour d'une femme : Rose, dont la mémoire hante chaque recoin du camp.
Si elle veut savoir le fin mot de l'histoire, Minga doit trouver Rose.  Avec Les Femmes de Bidibidi, Charline Effah raconte comment les survivantes des violences domestiques ou des viols de guerre tentent de se reconstruire et réinventent l'amour loin de la brutalité des hommes qui les ont mal aimées. Brisant les tabous, elle nous livre un roman bouleversant et universel sur le corps des femmes.
Le roman de la réparation. Charline Effah est née au Gabon. Aujourd'hui à Paris, cheffe d'entreprise le jour, elle écrit la nuit. Pour Les Femmes de Bidibidi, Charline s'est rendue sur place au nord de l'Ouganda. 
Après la mort de son père, Minga apprend que sa mère, Joséphine, a disparu dans des circonstances mystérieuse en Afrique de l'Est, où elle travaillait pour une ONG. Pour tenter d'en savoir plus, elle se rend dans le camp de Bidibidi, au nord de l'Ouganda, où vivent les populations fuyant la guerre civile qui fait rage au Soudan du Sud. Elle découvre que tout tourne autour d'une femme : Rose, dont la mémoire hante chaque recoin du camp.
Si elle veut savoir le fin mot de l'histoire, Minga doit trouver Rose.  Avec Les Femmes de Bidibidi, Charline Effah raconte comment les survivantes des violences domestiques ou des viols de guerre tentent de se reconstruire et réinventent l'amour loin de la brutalité des hommes qui les ont mal aimées. Brisant les tabous, elle nous livre un roman bouleversant et universel sur le corps des femmes.
Le roman de la réparation. Charline Effah est née au Gabon. Aujourd'hui à Paris, cheffe d'entreprise le jour, elle écrit la nuit. Pour Les Femmes de Bidibidi, Charline s'est rendue sur place au nord de l'Ouganda. 

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
L'oeuvre de la maturité
J’ai découvert Charline Effah dès son premier roman, Percées et Chimères. Les femmes ont cette aura qui fait que leurs parcours intimes peuvent amener leurs vies à se croiser et s’entrecroiser. La littérature étant l’un de ces sentiers. Les premières œuvres de l’autrice se déroulaient à mi-chemin entre l’imaginaire et le réel. Tantôt à Nlam, pays africain fictif permettant ainsi de donner corps à toutes les Afriques, tantôt à Paris. Pour un ancrage dans le réel et nous permettre de toucher du bout des doigts les fêlures de ses héroïnes. Mais avec les Femmes de Bidbidi, j’ai ressenti un véritable tournant. Envolé l’imaginaire, envolée la liberté de refermer le livre et de retrouver instantanément la tranquillité de l’esprit. Car Bidibidi, c’est la réalité. Bidbidi existe. Pour les moins renseignés, Bidibidi est l’un des plus grands camps de réfugié.es au monde, situé au Nord-Est de l’Ouganda. Non loin de la frontière avec le Soudan du Sud, qui durant sept longues années, jusqu’en 2020, aura été le théâtre de massacres ethniques entre les Dinkas et les Nuers. Occasionnant bon nombre d’atrocités et de crimes de guerre, mettant ainsi au premier rang des victimes les femmes et les enfants, qui furent violés, mutilés et massacrés par milliers. Charline Effah nous jette dans le réel en mettant à notre disposition, dès les premières pages, une carte nous permettant de situer géographiquement les lieux de son récit avant d’entamer sa fiction qui jongle entre différents styles narratifs. Kajo-Keiji, Juba, et les chemins qu’auront arpentés Jane, Véronika, son époux Moïse et leurs enfants, les pieds sanglants, les peaux arrachées, les corps outragés, les vêtements déchirés, troqués pour monnayer leur survie jusqu’à Bidbidi. Ces survivants qui rencontreront Minga, jeune parisienne à la recherche de sa mère. N’ayant pour toutes informations que quelques vieilles lettres, et un nom : Rose Akech. Si le respect pour les futurs lecteurs m’empêche d’en dire davantage, je souhaite néanmoins saluer la force du roman « Les femmes de Bidibidi » et de ses héroïnes, leurs récits, leurs drames et le message qu’envoie cette œuvre : le corps des Femmes n’appartient qu’à elles. Peu importe qu’on leur ait « brisé les ailes, leurs nervures, extirpé leurs racines pour les brûler et en jeter les cendres dans un cours d’eau », elles finissent toujours par « les redéployer, malgré le craquement et la douleur » (Op. cit). On finit toujours par entendre à nouveau « le bruissement des ailes brisées » (Op. cit). Les femmes de Bidibidi est un roman majeur qui trouvera deux publics. Les hommes, qui le liront. Et les femmes, qui sauront. Charline Effah, par cette œuvre, se défait de tout féminisme de salon, de ces luttes divergentes pour rappeler l’essentiel : qu’importe l’époque, qu’importe le pays, qu’importe l’ethnie, qu’importe le conflit, les premières victimes seront toujours les femmes. Et c’est par la force de sa plume, par des larmes d’encre que jaillit toute la puissance de son message, celui des femmes de Bidibidi.
J’ai découvert Charline Effah dès son premier roman, Percées et Chimères. Les femmes ont cette aura qui fait que leurs parcours intimes peuvent amener leurs vies à se croiser et s’entrecroiser. La littérature étant l’un de ces sentiers. Les premières œuvres de l’autrice se déroulaient à mi-chemin entre l’imaginaire et le réel. Tantôt à Nlam, pays africain fictif permettant ainsi de donner corps à toutes les Afriques, tantôt à Paris. Pour un ancrage dans le réel et nous permettre de toucher du bout des doigts les fêlures de ses héroïnes. Mais avec les Femmes de Bidbidi, j’ai ressenti un véritable tournant. Envolé l’imaginaire, envolée la liberté de refermer le livre et de retrouver instantanément la tranquillité de l’esprit. Car Bidibidi, c’est la réalité. Bidbidi existe. Pour les moins renseignés, Bidibidi est l’un des plus grands camps de réfugié.es au monde, situé au Nord-Est de l’Ouganda. Non loin de la frontière avec le Soudan du Sud, qui durant sept longues années, jusqu’en 2020, aura été le théâtre de massacres ethniques entre les Dinkas et les Nuers. Occasionnant bon nombre d’atrocités et de crimes de guerre, mettant ainsi au premier rang des victimes les femmes et les enfants, qui furent violés, mutilés et massacrés par milliers. Charline Effah nous jette dans le réel en mettant à notre disposition, dès les premières pages, une carte nous permettant de situer géographiquement les lieux de son récit avant d’entamer sa fiction qui jongle entre différents styles narratifs. Kajo-Keiji, Juba, et les chemins qu’auront arpentés Jane, Véronika, son époux Moïse et leurs enfants, les pieds sanglants, les peaux arrachées, les corps outragés, les vêtements déchirés, troqués pour monnayer leur survie jusqu’à Bidbidi. Ces survivants qui rencontreront Minga, jeune parisienne à la recherche de sa mère. N’ayant pour toutes informations que quelques vieilles lettres, et un nom : Rose Akech. Si le respect pour les futurs lecteurs m’empêche d’en dire davantage, je souhaite néanmoins saluer la force du roman « Les femmes de Bidibidi » et de ses héroïnes, leurs récits, leurs drames et le message qu’envoie cette œuvre : le corps des Femmes n’appartient qu’à elles. Peu importe qu’on leur ait « brisé les ailes, leurs nervures, extirpé leurs racines pour les brûler et en jeter les cendres dans un cours d’eau », elles finissent toujours par « les redéployer, malgré le craquement et la douleur » (Op. cit). On finit toujours par entendre à nouveau « le bruissement des ailes brisées » (Op. cit). Les femmes de Bidibidi est un roman majeur qui trouvera deux publics. Les hommes, qui le liront. Et les femmes, qui sauront. Charline Effah, par cette œuvre, se défait de tout féminisme de salon, de ces luttes divergentes pour rappeler l’essentiel : qu’importe l’époque, qu’importe le pays, qu’importe l’ethnie, qu’importe le conflit, les premières victimes seront toujours les femmes. Et c’est par la force de sa plume, par des larmes d’encre que jaillit toute la puissance de son message, celui des femmes de Bidibidi.
  • femmes
  • féminisme
  • bidibidi
  • réfugiées