En septembre 1938, à la conférence de Munich, la France et l'Angleterre sacrifiaient la Tchécoslovaquie, espérant apaiser Hitler en lui permettant d'annexer les Sudètes. « Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur et nous aurons la guerre », prédit Churchill. Au printemps 1939, l'Allemagne nazie envahissait l'intégralité de la Tchécoslovaquie et, en septembre, la France et l'Angleterre étaient emportées dans la Seconde Guerre mondiale.
Depuis, le souvenir de Munich est une référence obligée dès que la lâcheté et l'aveuglement s'imposent dans les grandes crises internationales. Il flotte toujours sur le continent européen, surtout depuis les guerres menées par Vladimir Poutine contre l'Ukraine, et plus encore après les mots glaçants du vice-président américain prononcés en février 2025 dans cette même ville hantée par l'histoire, détruisant la relation transatlantique.
Trop longtemps endormie à l'ombre du parapluie sécuritaire américain, persuadée que la démocratie était acquise à jamais, l'Europe sera-t-elle capable d'un sursaut suffisant pour défendre seule l'Ukraine en cas de retrait américain ? Sera-t-elle assez déterminée pour engager l'effort de réarmement militaire et moral indispensable si elle veut empêcher l'extension de l'impérialisme russe sur le continent et devenir un acteur stratégique face aux puissances autocrates qui se renforcent dans le monde ? Enquête.
En septembre 1938, à la conférence de Munich, la France et l'Angleterre sacrifiaient la Tchécoslovaquie, espérant apaiser Hitler en lui permettant d'annexer les Sudètes. « Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur et nous aurons la guerre », prédit Churchill. Au printemps 1939, l'Allemagne nazie envahissait l'intégralité de la Tchécoslovaquie et, en septembre, la France et l'Angleterre étaient emportées dans la Seconde Guerre mondiale.
Depuis, le souvenir de Munich est une référence obligée dès que la lâcheté et l'aveuglement s'imposent dans les grandes crises internationales. Il flotte toujours sur le continent européen, surtout depuis les guerres menées par Vladimir Poutine contre l'Ukraine, et plus encore après les mots glaçants du vice-président américain prononcés en février 2025 dans cette même ville hantée par l'histoire, détruisant la relation transatlantique.
Trop longtemps endormie à l'ombre du parapluie sécuritaire américain, persuadée que la démocratie était acquise à jamais, l'Europe sera-t-elle capable d'un sursaut suffisant pour défendre seule l'Ukraine en cas de retrait américain ? Sera-t-elle assez déterminée pour engager l'effort de réarmement militaire et moral indispensable si elle veut empêcher l'extension de l'impérialisme russe sur le continent et devenir un acteur stratégique face aux puissances autocrates qui se renforcent dans le monde ? Enquête.