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  • Nombre de pages176
  • FormatePub
  • ISBN978-2-07-300362-1
  • EAN9782073003621
  • Date de parution08/06/2023
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEditions Gallimard

Résumé

"Il savait bien, sans vouloir se l'avouer, ce qui aimantait ses pas. C'était plus fort que lui. La Tour l'attirait. Elle l'attirait comme ce désir, peut-être, de revivre l'échec, l'anéantissement, l'absence d'Emma." 4 février 1912. Au premier étage de la tour Eiffel, un homme enjambe la rambarde. Il veut prouver à tous que son invention, un parachute, peut changer la destinée des aviateurs. On l'a prévenu : il n'a aucune chance.
Mais cela ne suffit pas à l'arrêter. Est-il un incompris guidé par un rêve ? Ou un désespéré que l'amour a rendu fou ? En racontant l'histoire vraie de Franz Reichelt, Étienne Kern redonne vie à cet inventeur méconnu ainsi qu'au Paris joyeux de la Belle Époque : entre foi dans le progrès et tentation du désastre, ce roman bouleversant rend hommage aux rêveurs et aux perdants.
"Il savait bien, sans vouloir se l'avouer, ce qui aimantait ses pas. C'était plus fort que lui. La Tour l'attirait. Elle l'attirait comme ce désir, peut-être, de revivre l'échec, l'anéantissement, l'absence d'Emma." 4 février 1912. Au premier étage de la tour Eiffel, un homme enjambe la rambarde. Il veut prouver à tous que son invention, un parachute, peut changer la destinée des aviateurs. On l'a prévenu : il n'a aucune chance.
Mais cela ne suffit pas à l'arrêter. Est-il un incompris guidé par un rêve ? Ou un désespéré que l'amour a rendu fou ? En racontant l'histoire vraie de Franz Reichelt, Étienne Kern redonne vie à cet inventeur méconnu ainsi qu'au Paris joyeux de la Belle Époque : entre foi dans le progrès et tentation du désastre, ce roman bouleversant rend hommage aux rêveurs et aux perdants.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un texte délicat et ciselé, tout en nuances et non-dits
Le 4 février 1912, les caméras filmaient en direct la mort de Franz Reichelt, alors qu’il essayait son invention de costume-parachute depuis le premier étage de la tour Eiffel. Qu’est-ce qui avait bien pu pousser cet homme à sauter, quand tous l’avaient prévenu qu’il n’avait aucune chance de réussir ? Etienne Kern reconstitue le parcours de ce tailleur pour dames d’origine autrichienne, mêlant à sa narration les interrogations qui le hantent depuis la mort par défenestration de deux êtres chers. Du vieux film en noir et blanc, l’on ne sait ce qui est le plus saisissant : des hésitations de l’homme avant son saut, ou du public et des caméras venus assister sans broncher à un dénouement que tous savaient inéluctable. Au-delà de la curiosité malsaine des foules, c’est à ce qui a pu conduire Franz Reichelt à une telle extrémité qui intéresse l’auteur, lui que la peur du vide assaille depuis la chute accidentelle d’un parent et le suicide d’une amie. Ses doutes et ses interrogations quant à ces deux fins dramatiques que rien ne laissaient prévoir, trouvent une résonance obsédante dans l’étonnant cheminement d’un homme que son métier de tailleur, associé à son amitié pour un ami mort de sa passion pour l’aviation, ont curieusement amené à défier toute raison. Pendant que le Paris de la Belle Epoque entrevoit avec optimisme un futur ouvert à tous les possibles d’un progrès technique en soudaine accélération, il faut bien des illuminés et des aventuriers pour s’élancer dans l’expérimentation des inventions, notamment celles qui entament la conquête du ciel. Franz Reichelt s’est-il laissé contaminer par une foi inébranlable en cet avenir magique ? A-t-il fini par prendre ses rêves pour des réalités, lui que son monde modeste, ses deuils et ses amours déçues clouaient au sol ? A moins qu’il n’ait choisi, en toute conscience, de préserver jusqu’au bout une illusion mortelle, mais qui valait pourtant mieux que sa morne et terre-à-terre réalité ? Sans les caméras qui le poussaient dans la lumière, aurait-il renoncé ? Une certaine tristesse étreint le lecteur qui l’accompagne dans la très crédible restitution historique d’Etienne Kern. Les réflexions contemporaines et personnelles de l’auteur contribuent à cette mélancolie, alors qu’elles apparaissent de plus en plus clairement relever du terrible questionnement dans lequel vous jettent ceux qui ont choisi de « s’envoler ». Un texte délicat et ciselé, tout en nuances et non-dits.
Le 4 février 1912, les caméras filmaient en direct la mort de Franz Reichelt, alors qu’il essayait son invention de costume-parachute depuis le premier étage de la tour Eiffel. Qu’est-ce qui avait bien pu pousser cet homme à sauter, quand tous l’avaient prévenu qu’il n’avait aucune chance de réussir ? Etienne Kern reconstitue le parcours de ce tailleur pour dames d’origine autrichienne, mêlant à sa narration les interrogations qui le hantent depuis la mort par défenestration de deux êtres chers. Du vieux film en noir et blanc, l’on ne sait ce qui est le plus saisissant : des hésitations de l’homme avant son saut, ou du public et des caméras venus assister sans broncher à un dénouement que tous savaient inéluctable. Au-delà de la curiosité malsaine des foules, c’est à ce qui a pu conduire Franz Reichelt à une telle extrémité qui intéresse l’auteur, lui que la peur du vide assaille depuis la chute accidentelle d’un parent et le suicide d’une amie. Ses doutes et ses interrogations quant à ces deux fins dramatiques que rien ne laissaient prévoir, trouvent une résonance obsédante dans l’étonnant cheminement d’un homme que son métier de tailleur, associé à son amitié pour un ami mort de sa passion pour l’aviation, ont curieusement amené à défier toute raison. Pendant que le Paris de la Belle Epoque entrevoit avec optimisme un futur ouvert à tous les possibles d’un progrès technique en soudaine accélération, il faut bien des illuminés et des aventuriers pour s’élancer dans l’expérimentation des inventions, notamment celles qui entament la conquête du ciel. Franz Reichelt s’est-il laissé contaminer par une foi inébranlable en cet avenir magique ? A-t-il fini par prendre ses rêves pour des réalités, lui que son monde modeste, ses deuils et ses amours déçues clouaient au sol ? A moins qu’il n’ait choisi, en toute conscience, de préserver jusqu’au bout une illusion mortelle, mais qui valait pourtant mieux que sa morne et terre-à-terre réalité ? Sans les caméras qui le poussaient dans la lumière, aurait-il renoncé ? Une certaine tristesse étreint le lecteur qui l’accompagne dans la très crédible restitution historique d’Etienne Kern. Les réflexions contemporaines et personnelles de l’auteur contribuent à cette mélancolie, alors qu’elles apparaissent de plus en plus clairement relever du terrible questionnement dans lequel vous jettent ceux qui ont choisi de « s’envoler ». Un texte délicat et ciselé, tout en nuances et non-dits.
passionnant et doublement bouleversant
Un rêve impossible et mortifère d'un petit tailleur émigré à Paris, aveugle sur son obsession utopique. Le côté fort du roman c'est l'entrelacement entre ce fait divers terrible et la découverte progressive des raisons qui ont conduit l'auteur à s'intéresser et à se confronter cette histoire. Très belle construction, servie par un style sobre et très fort.
Un rêve impossible et mortifère d'un petit tailleur émigré à Paris, aveugle sur son obsession utopique. Le côté fort du roman c'est l'entrelacement entre ce fait divers terrible et la découverte progressive des raisons qui ont conduit l'auteur à s'intéresser et à se confronter cette histoire. Très belle construction, servie par un style sobre et très fort.
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