Les enjeux éthiques de l'écriture de presse et la mise en mots du terrorisme

Par : Roselyne Koren

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  • Nombre de pages288
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-32915-2
  • EAN9782296329157
  • Date de parution15/11/1996
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille156 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Distinguant soigneusement les faits des commentaires Inspirés par les faits, la plupart des Journalistes sont convaincus d'être quittes avec la déontologie. Techniciens de l'événement, Ils se persuadent de n'être que les serviteurs Impartiaux, « objectifs », de /'actualité.   Il se trouve cependant que la langue dans laquelle Ils écrivent n'est pas « objective », mals sélective : véhicule Involontaire de valeurs, elle ne permet pas de dissocier si facilement Information et Jugement.
  Les moyens rhétoriques que la presse met en ouvre pour séduire le chaland sont-lis conformes aux buts éthiques dont elle se réclame pour légitimer son entreprise d'information ? Peut-on dire, seulement dire, sans chercher à persuader, Inciter à agir?   La question mérite d'être posée, surtout lorsqu'on volt comment un discours apparemment dégagé de toute pression au nom du « devoir d'irrespect » en vient à priver le lecteur de sa propre liberté de pensée.
 
Distinguant soigneusement les faits des commentaires Inspirés par les faits, la plupart des Journalistes sont convaincus d'être quittes avec la déontologie. Techniciens de l'événement, Ils se persuadent de n'être que les serviteurs Impartiaux, « objectifs », de /'actualité.   Il se trouve cependant que la langue dans laquelle Ils écrivent n'est pas « objective », mals sélective : véhicule Involontaire de valeurs, elle ne permet pas de dissocier si facilement Information et Jugement.
  Les moyens rhétoriques que la presse met en ouvre pour séduire le chaland sont-lis conformes aux buts éthiques dont elle se réclame pour légitimer son entreprise d'information ? Peut-on dire, seulement dire, sans chercher à persuader, Inciter à agir?   La question mérite d'être posée, surtout lorsqu'on volt comment un discours apparemment dégagé de toute pression au nom du « devoir d'irrespect » en vient à priver le lecteur de sa propre liberté de pensée.