Les enfants de la colonie. Les métis de l'Empire français entre sujétion et citoyenneté

Par : Emmanuelle Saada
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7071-7873-2
  • EAN9782707178732
  • Date de parution12/12/2013
  • Copier Coller02 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLa Découverte
  • PréfacierGérard Noiriel

Résumé

L'histoire oubliée des enfants " métis " de la colonie : une face cachée mais fondamentale de l'histoire de l'appartenance nationale. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007.) Pendant la colonisation française, des dizaines de milliers d'enfants sont nés d'" Européens " et d'" indigènes ". Souvent illégitimes, non reconnus puis abandonnés par leur père, ces métis furent perçus comme un danger parce que leur existence brouillait la frontière entre " citoyens " et " sujets " au fondement de l'ordre colonial.
Leur situation a pourtant varié : invisibles en Algérie, ils ont été au centre des préoccupations en Indochine. La " question métisse " a également été posée à Madagascar, en Afrique et en Nouvelle-Calédonie. Retraçant l'histoire oubliée de ces enfants de la colonie, cet ouvrage révèle une face cachée, mais fondamentale, de l'histoire de l'appartenance nationale en France : il montre comment les tentatives d'assimilation des métis ont culminé, à la fin des années 1920, avec des décrets reconnaissant la citoyenneté à ceux qui pouvaient prouver leur " race française ".
Aux colonies, la nation se découvrait sous les traits d'une race. Cette législation bouleversa le destin de milliers d'individus, passant soudainement de la sujétion à la citoyenneté : ainsi, en Indochine, en 1954, 4 500 enfants furent séparés de leur mère et " rapatriés " en tant que Français. Surtout, elle introduisait la race en droit français, comme critère d'appartenance à la nation. Cela oblige à revoir le " modèle républicain " de la citoyenneté, fondé sur la figure d'un individu abstrait, adhérant volontaire à un projet politique commun et à souligner les liens entre filiation, nationalité et race.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007.)
L'histoire oubliée des enfants " métis " de la colonie : une face cachée mais fondamentale de l'histoire de l'appartenance nationale. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007.) Pendant la colonisation française, des dizaines de milliers d'enfants sont nés d'" Européens " et d'" indigènes ". Souvent illégitimes, non reconnus puis abandonnés par leur père, ces métis furent perçus comme un danger parce que leur existence brouillait la frontière entre " citoyens " et " sujets " au fondement de l'ordre colonial.
Leur situation a pourtant varié : invisibles en Algérie, ils ont été au centre des préoccupations en Indochine. La " question métisse " a également été posée à Madagascar, en Afrique et en Nouvelle-Calédonie. Retraçant l'histoire oubliée de ces enfants de la colonie, cet ouvrage révèle une face cachée, mais fondamentale, de l'histoire de l'appartenance nationale en France : il montre comment les tentatives d'assimilation des métis ont culminé, à la fin des années 1920, avec des décrets reconnaissant la citoyenneté à ceux qui pouvaient prouver leur " race française ".
Aux colonies, la nation se découvrait sous les traits d'une race. Cette législation bouleversa le destin de milliers d'individus, passant soudainement de la sujétion à la citoyenneté : ainsi, en Indochine, en 1954, 4 500 enfants furent séparés de leur mère et " rapatriés " en tant que Français. Surtout, elle introduisait la race en droit français, comme critère d'appartenance à la nation. Cela oblige à revoir le " modèle républicain " de la citoyenneté, fondé sur la figure d'un individu abstrait, adhérant volontaire à un projet politique commun et à souligner les liens entre filiation, nationalité et race.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2007.)