Les émotions dans la recherche en sciences humaines et sociales. Epreuves du terrain

Par : Stéphane Héas, Omar Zanna
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  • Nombre de pages292
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-8540-9
  • EAN9782753585409
  • Date de parution22/02/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

La neutralité, en science comme ailleurs, est un vou pieux, voire un leurre, à mieux comprendre, si ce n'est évaluer ou contrôler. Surtout, l'engagement sur un terrain d'études conduit à des surprises, voire à des déconvenues qui font le sel des ouvrages de N. Barley comme par exemple L'anthropologue en déroute (2001). Dans le cadre des approches sensibles en sciences humaines et sociales, les émotions ressenties par le corps, recueillies et partagées, avec plaisir ou déplaisir, ne sont plus considérées comme des perturbateurs de l'analyse mais comme des sésames d'accès à la compréhension humaine.
Elles s'imposent à la chercheuse ou au chercheur, la/le surprennent ; elles deviennent des guides utiles, des opératrices d'inclinaisons, voire de bifurcations, dans la recherche scientifique. Longtemps délaissées, les émotions ne constituent plus un obstacle à la rationalité mais un échafaudage à l'avènement d'une orientation théorique spécifique plutôt qu'une autre, à une modification d'attitude sur le terrain, etc.
Émotion et cognition sont, pour le pire et le meilleur, définitivement intriquées.
La neutralité, en science comme ailleurs, est un vou pieux, voire un leurre, à mieux comprendre, si ce n'est évaluer ou contrôler. Surtout, l'engagement sur un terrain d'études conduit à des surprises, voire à des déconvenues qui font le sel des ouvrages de N. Barley comme par exemple L'anthropologue en déroute (2001). Dans le cadre des approches sensibles en sciences humaines et sociales, les émotions ressenties par le corps, recueillies et partagées, avec plaisir ou déplaisir, ne sont plus considérées comme des perturbateurs de l'analyse mais comme des sésames d'accès à la compréhension humaine.
Elles s'imposent à la chercheuse ou au chercheur, la/le surprennent ; elles deviennent des guides utiles, des opératrices d'inclinaisons, voire de bifurcations, dans la recherche scientifique. Longtemps délaissées, les émotions ne constituent plus un obstacle à la rationalité mais un échafaudage à l'avènement d'une orientation théorique spécifique plutôt qu'une autre, à une modification d'attitude sur le terrain, etc.
Émotion et cognition sont, pour le pire et le meilleur, définitivement intriquées.
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