Les demeures de la solitude. Formes et lieux de notre isolement
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- Nombre de pages226
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-18507-4
- EAN9782296185074
- Date de parution01/01/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille6 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
En toute société humaine, certains vivent seuls. Parfois cet écart fut choisi : du poète ou de l'artiste, du misanthrope ou de l'ermite ; plus souvent a-t-il été imposé, tel celui que suscitent certaines professions, la discrimination et l'enfermement, ou plus ordinairement l'absence d'un être cher. Mais peut-on voir ici une " famille ", dotée de caractères communs, d'aspirations ou de regrets semblables ? Observe-t-on entre ces " solitaires " un état d'esprit voisin ? un mode d'existence comparable ? Il ne semble pas ; dans cet isolement, ils restent jeune ou vieux, aristocrate ou prolétaire, citadin ou campagnard, pauvre ou fortuné, ignorant ou cultivé, croyant ou agnostique, libre ou prisonnier, enfin heureux ou non.
L'endroit où ils vivent ne les distingue pas moins : du salon de l'esthète à la cellule du condamné et l'arche de pont du démuni ou, plus souvent, la demeure de chacun de nous, seule l'absence de l'autre marque uniformément tous ces lieux. Comment dès lors, et surtout pourquoi, étudier ensemble ceux qui les occupent ? Qu'ont-ils en partage puisque ce n'est ni l'âge ou le sexe, la richesse ou la misère, l'intelligence ou la sottise, la vertu ou son contraire ? - Reste pourtant une " raison " d'en faire une catégorie humaine autre que statistique : cette solitude elle-même et l'expérience de soi que procure à quiconque la mise à distance d'autrui.
L'endroit où ils vivent ne les distingue pas moins : du salon de l'esthète à la cellule du condamné et l'arche de pont du démuni ou, plus souvent, la demeure de chacun de nous, seule l'absence de l'autre marque uniformément tous ces lieux. Comment dès lors, et surtout pourquoi, étudier ensemble ceux qui les occupent ? Qu'ont-ils en partage puisque ce n'est ni l'âge ou le sexe, la richesse ou la misère, l'intelligence ou la sottise, la vertu ou son contraire ? - Reste pourtant une " raison " d'en faire une catégorie humaine autre que statistique : cette solitude elle-même et l'expérience de soi que procure à quiconque la mise à distance d'autrui.
En toute société humaine, certains vivent seuls. Parfois cet écart fut choisi : du poète ou de l'artiste, du misanthrope ou de l'ermite ; plus souvent a-t-il été imposé, tel celui que suscitent certaines professions, la discrimination et l'enfermement, ou plus ordinairement l'absence d'un être cher. Mais peut-on voir ici une " famille ", dotée de caractères communs, d'aspirations ou de regrets semblables ? Observe-t-on entre ces " solitaires " un état d'esprit voisin ? un mode d'existence comparable ? Il ne semble pas ; dans cet isolement, ils restent jeune ou vieux, aristocrate ou prolétaire, citadin ou campagnard, pauvre ou fortuné, ignorant ou cultivé, croyant ou agnostique, libre ou prisonnier, enfin heureux ou non.
L'endroit où ils vivent ne les distingue pas moins : du salon de l'esthète à la cellule du condamné et l'arche de pont du démuni ou, plus souvent, la demeure de chacun de nous, seule l'absence de l'autre marque uniformément tous ces lieux. Comment dès lors, et surtout pourquoi, étudier ensemble ceux qui les occupent ? Qu'ont-ils en partage puisque ce n'est ni l'âge ou le sexe, la richesse ou la misère, l'intelligence ou la sottise, la vertu ou son contraire ? - Reste pourtant une " raison " d'en faire une catégorie humaine autre que statistique : cette solitude elle-même et l'expérience de soi que procure à quiconque la mise à distance d'autrui.
L'endroit où ils vivent ne les distingue pas moins : du salon de l'esthète à la cellule du condamné et l'arche de pont du démuni ou, plus souvent, la demeure de chacun de nous, seule l'absence de l'autre marque uniformément tous ces lieux. Comment dès lors, et surtout pourquoi, étudier ensemble ceux qui les occupent ? Qu'ont-ils en partage puisque ce n'est ni l'âge ou le sexe, la richesse ou la misère, l'intelligence ou la sottise, la vertu ou son contraire ? - Reste pourtant une " raison " d'en faire une catégorie humaine autre que statistique : cette solitude elle-même et l'expérience de soi que procure à quiconque la mise à distance d'autrui.