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Peau d'âme, noire neige, le petit poussé... Il était zéro fois... c'est ainsi que commencent Les contes défaits.
Peau d'âme, noire neige, le petit poussé... Il était zéro fois... c'est ainsi que commencent Les contes défaits.
L'histoire est celle d'un enfant et de l'adulte qu'il ne pourra pas devenir.
Je suis sans fondations. Ils m'ont bâti sur du néant. Je suis un locataire du vide, insondable et sans nom, qui m'empêche de mettre le mien.
La page reste blanche car tout ce qui s'y inscrit s'évapore.
Sans rien dire jamais de ce qui ne se montre pas, loin de la honte et de la négation, Oscar Lalo convoque avec ses propres mots, pourtant universels, la langue sublime du silence...
Et c'est en écrivant l'indicible avec ce premier roman qu'il est entré de façon magistrale en littérature.
L’histoire d’un petit garçon détruit raconté par un adulte qui n’a jamais pu se construire.
Dans ce premier roman, Oscar Lalo parvient à décrire l’enfer. Sous l’autorité d’une directrice glaciale et d’un moniteur au contraire, bien trop affectueux, un jeune garçon part, comme chaque été dans un home d’enfants. Humiliations et absence totale de liberté animeront alors ses vacances s’opposant à toute idée préconçue sur les colonies joyeuses entre copains.
L’auteur aborde des sujets comme la maltraitance et le viol dans un style poétique et violent. Certains passages nous troublent, nous dérangent même… Et pourtant, il est impossible de décrocher de ses mots choisis avec pudeur qui nous emprisonnent dans l’histoire.