Les consciences réfractaires. Contre-histoire de la philosophie, tome 9

Par : Michel Onfray

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  • Nombre de pages480
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-80271-6
  • EAN9782246802716
  • Date de parution16/01/2013
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Le XXe siècle fut pour les intellectuels celui des fascismes rouge et brun qui ont laissé peu de penseurs indemes... Nombre de philosophes ont mis leur intelligence au service des deux barbaries. Toutefois, il y eut des consciences réfractaires à ce renoncement à la raison. Alors que le PCF souscrit au Pacte germano-soviétique (23 août 1939-22 juin 1941) et faut de la politique de collaboration avec l'occupant allemand une priorité décidée par Moscou, Georges Politzer, juif et communiste, inaugure la résistance intellectuelle dès 1939, puis la résistance en armes, avant de mourir en 1941 sous les balles d'un peloton d'exécution.
Contre Bergson qu'il range aux côtés des bellicistes et de l'occupant, il célèbre un certain Descartes inaugurant la philosophie des Lumières achevée par Marx et le marxisme. Nizan, lui aussi communiste, rechigne au Pacte : il le comprend pour l'URSS qui défend sa survie, mais pas pour le PCF... Marxiste secrètement déçu par l'Union soviétique, Nizan demande à Epicure ce que Marx, le marxisme et la Russie bolchevique ne lui donnent pas : des raisons de vivre en sachant qu'il nous faudra mourir...
Camus, pour sa part, fut communiste le temps que dura le combat du Parti pour la décolonisation : quand le PCF obéit à Moscou qui décrète nul et non avenu le combat pour la décolonisation afin de mettre en avant le combat antifasciste, en 1937, il quitte le Parti qu'il avait rejoint à l'été 1935. Il s'oppose aux totalitarismes brun et rouge au nom d'un socialisme libertaire étouffé et ridiculisé par la critique sartrienne qui ne connaît du socialisme que sa version césarienne et barbelée.
Simone de Beauvoir, et son compagnon Jean-Paul Sartre, ont construit une légende aux antipodes de leur vécu pendant la guerre : on ne trouve aucune trace de leur résistance partout proclamée, on dispose en revanche d'accablantes preuves du contraire... Beauvoir passe à côté de la Résistance - mais aussi du féminisme qu'elle critique dans Le deuxième sexe. Finalement, le féminisme fera ce livre plus qu'il n'aura été fait par lui.
Le PCF se déchaînera contre cet ouvrage qui, réfractaire en ce sens, déconstruit la domination masculine...
Le XXe siècle fut pour les intellectuels celui des fascismes rouge et brun qui ont laissé peu de penseurs indemes... Nombre de philosophes ont mis leur intelligence au service des deux barbaries. Toutefois, il y eut des consciences réfractaires à ce renoncement à la raison. Alors que le PCF souscrit au Pacte germano-soviétique (23 août 1939-22 juin 1941) et faut de la politique de collaboration avec l'occupant allemand une priorité décidée par Moscou, Georges Politzer, juif et communiste, inaugure la résistance intellectuelle dès 1939, puis la résistance en armes, avant de mourir en 1941 sous les balles d'un peloton d'exécution.
Contre Bergson qu'il range aux côtés des bellicistes et de l'occupant, il célèbre un certain Descartes inaugurant la philosophie des Lumières achevée par Marx et le marxisme. Nizan, lui aussi communiste, rechigne au Pacte : il le comprend pour l'URSS qui défend sa survie, mais pas pour le PCF... Marxiste secrètement déçu par l'Union soviétique, Nizan demande à Epicure ce que Marx, le marxisme et la Russie bolchevique ne lui donnent pas : des raisons de vivre en sachant qu'il nous faudra mourir...
Camus, pour sa part, fut communiste le temps que dura le combat du Parti pour la décolonisation : quand le PCF obéit à Moscou qui décrète nul et non avenu le combat pour la décolonisation afin de mettre en avant le combat antifasciste, en 1937, il quitte le Parti qu'il avait rejoint à l'été 1935. Il s'oppose aux totalitarismes brun et rouge au nom d'un socialisme libertaire étouffé et ridiculisé par la critique sartrienne qui ne connaît du socialisme que sa version césarienne et barbelée.
Simone de Beauvoir, et son compagnon Jean-Paul Sartre, ont construit une légende aux antipodes de leur vécu pendant la guerre : on ne trouve aucune trace de leur résistance partout proclamée, on dispose en revanche d'accablantes preuves du contraire... Beauvoir passe à côté de la Résistance - mais aussi du féminisme qu'elle critique dans Le deuxième sexe. Finalement, le féminisme fera ce livre plus qu'il n'aura été fait par lui.
Le PCF se déchaînera contre cet ouvrage qui, réfractaire en ce sens, déconstruit la domination masculine...
Michel Onfray

Michel Onfray est un philosophe et essayiste français. Il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et le fondateur de l’université populaire de Caen. Sa pensée philosophique, qu’il qualifie de libertaire, lui vaut de nombreuses critiques. Mais il faut bien plus pour décourager ce philosophe libre dans sa tête…

Naissance d’un professeur à la pensée libre

Michel Onfray naît le 1er janvier 1959 à Argentan dans l’Orne et est l’aîné d’une famille modeste. Il passe ses « années collèges » dans un pensionnat catholique, dirigé par des prêtres salésiens, dont il garde un mauvais souvenir. À l’âge de 27 ans, dans le cadre d’un DEA (diplôme d’études approfondies) de troisième cycle, il tient une thèse sur « Les implications éthiques et politiques des pensées négatives de Schopenhauer à Spengler » au centre de philosophie de l’université de Caen.

 Il se destine à l’enseignient et devient professeur de philosophie au lycée technologique privé Sainte-Ursule à Caen, de 1983 à 2002. Déjà, son esprit libre se heurte au programme de l’Éducation nationale. Il dénonce un apprentissage limité et formaté, uniquient basé sur l’histoire de la philosophie et les convenances sociales. Il regrette que l’enseignient ne soit pas davantage fondé sur la liberté de penser et l’apprentissage de philosopher. Le conformisme de cet enseignient et les tâches chronophages de son métier dans le secondaire l’excèdent. Il démissionne en 2002.

Université populaire de Caen et Contre-histoire de la philosophie

L’accès de Jean-Marie Le Pen au second tour des présidentielles le 21 avril 2002 contre Jacques Chirac lui provoque un déclic. De quelle manière freiner la montée des idées de l'extrème droite dans l’Hexagone ? Pour Michel Onfray, la réponse réside à analyser les situations politiques et sociales, apprendre à réfléchir par soi-même et à penser selon la philosophie. C’est dans cette optique d’éducation collective qu’il crée l’université populaire de Caen, un enseignient qu’il veut libre et gratuit, à la portée de tous.

Il y délivre le cours « Contre-histoire de la philosophie » qui est, en parallèle, retransmis à la radio, sur France Culture. Le 28 septibre 2018, il apprend que cette station de radio cesse la diffusion de ces conférences. Outré, il dénonce une atteinte à la liberté d’expression et interrompt sa participation à l’université populaire de Caen.

Un philosophe aux pensées bien marquées

Michel Onfray se rapproche de la pensée hédoniste. Il base sa pensée philosophique sur l’environnient direct de l’être humain et replace l’individu au centre de son existence. Il prétend appartenir au mouvient de la pensée libertaire, ce que réfutent les libertaires eux-mêmes. Bien que la religion tient une place importante dans l’œuvre philosophique de Michel Onfray, il affirme être athée et réfute l’existence de Dieu et de Jésus.

Ses positions fortes en politique l’amène à soutenir la gauche anti-libérale, principalient aux élections présidentielles et lors de l’élection européenne de 2009. C’est toute la vie politique qu’il épluche comme un citoyen soucieux de son pays et comme philosophe à la pensée libre. Il est particulièrient présent sur les plateaux de télévision où il expose ses idées et, à côté, publie des articles dans différents journaux et magazines. Il se place au cœur de plusieurs polémiques et prône des positions d’opinions sur certains sujets comme la légalisation de l’euthanasie.

Un auteur prolifique

Michel Onfray est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et d’écrits portant sur la philosophie, la politique, l’esthétisme et la culture, les récits de voyage et bien d’autres sujets, tous aussi passionnants. Son priier livre "Le ventre des philosophes : critique de la raison diététique" sort en 1989. L’idée de l’écriture lui vient après un infarctus alors qu’il avait seulient vingt-huit ans. Dès lors, il commence chacun de ses livres par un paragraphe autobiographique. Son grand succès en librairie est le "Traité d’athéologie" publié en 2005 chez Grasset. Il y parle de l’athéisme dans le monde occidental fondé sur la chrétienté.

Il ne se limite pas à la diffusion papier de ses pensées. Depuis 2016, il publie des vidéos sur son site internet (michelonfray.com). Il répond aux interrogations des internautes et met en avant sa pensée philosophique sur l’actualité.

En juin 2020, Michel Onfray, en collaboration avec Stéphane Simon, lance le premier numéro de la revue Front populaire qui est un franc succès. La revue trimestrielle analyse l’actualité et offre la possibilité à ses abonnés de publier leurs idées et pensées sur le monde actuel.

Prix et vie associative

En 1993, Michel Onfray reçoit le prix Médicis essai pour son livre "La sculpture de soi".

Il intègre le Comité d’honneur de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), suite au décès de sa compagne d’un cancer du sein.

Ses derniers livres :

- Théorie de la dictature

- La vengeance du pangolin - Penser le virus

- Vies parallèles De Gaulle & Mitterand

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