Les cahiers de l'ovile

Par : Edouard Vincent

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages250
  • FormatePub
  • ISBN2-307-19617-X
  • EAN9782307196174
  • Date de parution01/01/1981
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille748 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Impr...

Résumé

Là-haut, sur cette plateforme restreinte où l'ovile pose son cône noir de goudron, son éteignoir peint, je sens régler une inquiétude. Cette sensation, c'est comme un domaine soustrait à notre vue, que les va-et-vient fébriles des chiens circonscrivent et nous révèlent. On l'appréhende parfois dans leurs gémissements de bêtes sensibles à l'invisible, et dans leurs brusques aboiements. Ici, point de merci ! le chien enchaîné tire sur sa chaîne quand nous passons, et frétille en vain.
Il étripera un cochon si on le libère. Les cochons viennent frotter leurs démangeaisons contre la première rugosité à leur portée. Le coup de pied dans leur flanc fait un bruit flasque. Les voilà qui se sauvent tous, chiens aux trousses, et proférant leurs imprécations de porcs. Le petit arbre mort disparaît sous les chaudrons noirs qui le coiffent. Derrière l'ovile, se creuse un petit ravin - adéquat à nos besoins - et au fond duquel on voit des papiers souillés.
Une fosse !
Là-haut, sur cette plateforme restreinte où l'ovile pose son cône noir de goudron, son éteignoir peint, je sens régler une inquiétude. Cette sensation, c'est comme un domaine soustrait à notre vue, que les va-et-vient fébriles des chiens circonscrivent et nous révèlent. On l'appréhende parfois dans leurs gémissements de bêtes sensibles à l'invisible, et dans leurs brusques aboiements. Ici, point de merci ! le chien enchaîné tire sur sa chaîne quand nous passons, et frétille en vain.
Il étripera un cochon si on le libère. Les cochons viennent frotter leurs démangeaisons contre la première rugosité à leur portée. Le coup de pied dans leur flanc fait un bruit flasque. Les voilà qui se sauvent tous, chiens aux trousses, et proférant leurs imprécations de porcs. Le petit arbre mort disparaît sous les chaudrons noirs qui le coiffent. Derrière l'ovile, se creuse un petit ravin - adéquat à nos besoins - et au fond duquel on voit des papiers souillés.
Une fosse !
Les cahiers de l'ovile
Edouard Vincent
E-book
7,99 €