Les Bonnes villes de France du XIVe au XVIe siècle
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- Nombre de pages346
- FormatePub
- ISBN2-403-00517-7
- EAN9782403005172
- Date de parution01/01/1982
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1004 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurAubier (réédition numérique Feni...
Résumé
"« Bonne ville », l'expression nous est familière. On la voit fleurir sur les lèvres de nos élus qui cherchent à orner leurs discours dominicaux ou tomber sous la plume de journalistes à la recherche d'effet attendrissant pour leur chronique locale. La formule, bien de chez nous, intraduisible dans aucune des langues européennes, renvoie confusément au « monde que nous avons perdu » de P. Laslett, à cet âge mythique, antérieur à l'industrialisation, où la ville encore humanisée pouvait être un lieu plaisant, propice aux relations directes et riches.
Mais sait-on bien que cette rhétorique douce, sinon édulcorée, ne renvoie pas du tout à un mythe ? Sait-on qu'elle masque une histoire et que la formule, loin d'être anodine, s'est chargée au cours des siècles d'une si forte valeur qu'il lui est arrivé ce qui arrive à toute forme vivante : née au XIIIe siècle, elle a grandi et pris toute la place dans le champ du discours et puis elle est morte doucement au cours du XVIIe siècle ; dans les mémoires cependant elle vivait encore.
Ainsi a-t-elle pu revenir au jour sur l'ordre de Napoléon, mais défigurée, trahie, bref dans l'état où nous l'employons encore." (extrait de l'introduction)
Mais sait-on bien que cette rhétorique douce, sinon édulcorée, ne renvoie pas du tout à un mythe ? Sait-on qu'elle masque une histoire et que la formule, loin d'être anodine, s'est chargée au cours des siècles d'une si forte valeur qu'il lui est arrivé ce qui arrive à toute forme vivante : née au XIIIe siècle, elle a grandi et pris toute la place dans le champ du discours et puis elle est morte doucement au cours du XVIIe siècle ; dans les mémoires cependant elle vivait encore.
Ainsi a-t-elle pu revenir au jour sur l'ordre de Napoléon, mais défigurée, trahie, bref dans l'état où nous l'employons encore." (extrait de l'introduction)
"« Bonne ville », l'expression nous est familière. On la voit fleurir sur les lèvres de nos élus qui cherchent à orner leurs discours dominicaux ou tomber sous la plume de journalistes à la recherche d'effet attendrissant pour leur chronique locale. La formule, bien de chez nous, intraduisible dans aucune des langues européennes, renvoie confusément au « monde que nous avons perdu » de P. Laslett, à cet âge mythique, antérieur à l'industrialisation, où la ville encore humanisée pouvait être un lieu plaisant, propice aux relations directes et riches.
Mais sait-on bien que cette rhétorique douce, sinon édulcorée, ne renvoie pas du tout à un mythe ? Sait-on qu'elle masque une histoire et que la formule, loin d'être anodine, s'est chargée au cours des siècles d'une si forte valeur qu'il lui est arrivé ce qui arrive à toute forme vivante : née au XIIIe siècle, elle a grandi et pris toute la place dans le champ du discours et puis elle est morte doucement au cours du XVIIe siècle ; dans les mémoires cependant elle vivait encore.
Ainsi a-t-elle pu revenir au jour sur l'ordre de Napoléon, mais défigurée, trahie, bref dans l'état où nous l'employons encore." (extrait de l'introduction)
Mais sait-on bien que cette rhétorique douce, sinon édulcorée, ne renvoie pas du tout à un mythe ? Sait-on qu'elle masque une histoire et que la formule, loin d'être anodine, s'est chargée au cours des siècles d'une si forte valeur qu'il lui est arrivé ce qui arrive à toute forme vivante : née au XIIIe siècle, elle a grandi et pris toute la place dans le champ du discours et puis elle est morte doucement au cours du XVIIe siècle ; dans les mémoires cependant elle vivait encore.
Ainsi a-t-elle pu revenir au jour sur l'ordre de Napoléon, mais défigurée, trahie, bref dans l'état où nous l'employons encore." (extrait de l'introduction)