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  • Nombre de pages120
  • FormatePub
  • ISBN978-2-37491-198-4
  • EAN9782374911984
  • Date de parution04/03/2021
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1004 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurQuidam Éditeur
  • TraducteurMarianne Millon
  • PostfacierGabriela Wiener

Résumé

« Je croyais que ce serait toujours elle et moi. Mais les adultes abîment tout. » Des cousines que sépare une dispute familiale, deux jeunes femmes que tout oppose éprises l'une de l'autre, le désastre d'un amour virtuel, une visite sordide dans une école défavorisée. Ce pourrait être les vies de femmes banales, mais elles sont quiltras. Avant tout des « sans race, sans classe », des « chiennes bâtardes ». Arelis Uribe écrit ce que la littérature chilienne a eu l'habitude de taire.
Style incisif, écriture dépouillée, « je » intime, son recueil se fait aussi le porte-parole de celles que le Chili méprise et discrimine. « L'un des dix meilleurs livres latino-américains de l'année 2019. » The New York Times Arelis Uribe est journaliste, directrice de communication de la OCAC (Observatoire contre le harcèlement de rue). Un rôle qui l'a poussée à prendre des décisions politiques dans ses nouvelles, le fait que les hommes n'y jouent qu'un rôle secondaire. "Les auteurs chiliens reconnus sont tous des hommes (Bolaño, Fuguet, Zambra).
Talentueux mais parlant d'une culture androcentriste que l'on n'interroge pas. J'ai écrit un livre au positionnement politique explicite mais ce n'est pas un pamphlet." Arelis Uribe est journaliste, directrice de communication de la OCAC (Observatoire contre le harcèlement de rue). Un rôle qui l'a poussée à prendre des décisions politiques dans ses nouvelles, le fait que les hommes n'y jouent qu'un rôle secondaire. "Les auteurs chiliens reconnus sont tous des hommes (Bolaño, Fuguet, Zambra).
Talentueux mais parlant d'une culture androcentriste que l'on n'interroge pas. J'ai écrit un livre au positionnement politique explicite mais ce n'est pas un pamphlet."
« Je croyais que ce serait toujours elle et moi. Mais les adultes abîment tout. » Des cousines que sépare une dispute familiale, deux jeunes femmes que tout oppose éprises l'une de l'autre, le désastre d'un amour virtuel, une visite sordide dans une école défavorisée. Ce pourrait être les vies de femmes banales, mais elles sont quiltras. Avant tout des « sans race, sans classe », des « chiennes bâtardes ». Arelis Uribe écrit ce que la littérature chilienne a eu l'habitude de taire.
Style incisif, écriture dépouillée, « je » intime, son recueil se fait aussi le porte-parole de celles que le Chili méprise et discrimine. « L'un des dix meilleurs livres latino-américains de l'année 2019. » The New York Times Arelis Uribe est journaliste, directrice de communication de la OCAC (Observatoire contre le harcèlement de rue). Un rôle qui l'a poussée à prendre des décisions politiques dans ses nouvelles, le fait que les hommes n'y jouent qu'un rôle secondaire. "Les auteurs chiliens reconnus sont tous des hommes (Bolaño, Fuguet, Zambra).
Talentueux mais parlant d'une culture androcentriste que l'on n'interroge pas. J'ai écrit un livre au positionnement politique explicite mais ce n'est pas un pamphlet." Arelis Uribe est journaliste, directrice de communication de la OCAC (Observatoire contre le harcèlement de rue). Un rôle qui l'a poussée à prendre des décisions politiques dans ses nouvelles, le fait que les hommes n'y jouent qu'un rôle secondaire. "Les auteurs chiliens reconnus sont tous des hommes (Bolaño, Fuguet, Zambra).
Talentueux mais parlant d'une culture androcentriste que l'on n'interroge pas. J'ai écrit un livre au positionnement politique explicite mais ce n'est pas un pamphlet."

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1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Les bâtardes
La voix d'Arelis Uribe c'est comme un fauve en cage à la fois pudique et enragée. La voix d'une jeune génération chilienne. Si singulière et tellement intime. Si petite et géante pourtant. Arelis Uribe pose un regard plein d'acuité sur la société chilienne et sur celles et ceux qui la font. Un regard politique et social qui observe et fait parler les voix cachées. Les bâtardes ce sont des histoires belles et cruelles ; comme une cordillère qui joue des coudes avec le ciel tout en gardant les pieds ancrés dans le sol. Un très beau recueil d'une nouvelle voix hyper talentueuse. Merci aux éditions Quidam pour cette découverte. Les bâtardes d'Arelis Uribe. Traduction Marianne Millon.
La voix d'Arelis Uribe c'est comme un fauve en cage à la fois pudique et enragée. La voix d'une jeune génération chilienne. Si singulière et tellement intime. Si petite et géante pourtant. Arelis Uribe pose un regard plein d'acuité sur la société chilienne et sur celles et ceux qui la font. Un regard politique et social qui observe et fait parler les voix cachées. Les bâtardes ce sont des histoires belles et cruelles ; comme une cordillère qui joue des coudes avec le ciel tout en gardant les pieds ancrés dans le sol. Un très beau recueil d'une nouvelle voix hyper talentueuse. Merci aux éditions Quidam pour cette découverte. Les bâtardes d'Arelis Uribe. Traduction Marianne Millon.

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4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Chili des femmes invisibles
Deux très proches cousines sont séparées par un conflit familial. Une adolescente comprend qu’être femme ou chienne errante comporte les mêmes dangers dans la rue le soir. Une jeune femme prend la mesure de l’infranchissable fossé qui la sépare des beaux quartiers. Une lycéenne est durement rappelée sur terre après les illusions d’un long flirt virtuel. Une assistante sociale réalise le triste état de l’enseignement dans son pays en visitant les sordides infrastructures d’un collège public. Une collégienne désespérée de ses insuccès affectifs est confrontée au poids des convenances au travers de sa sœur fille-mère… Les huit nouvelles de ce recueil ont toutes pour narratrices de jeunes Chiliennes très ordinaires, issues d’un milieu modeste, au bord de leurs vie de femmes dans un pays qui se réveille à peine de la dictature de Pinochet. Premières expériences amoureuses, fêtes, joints, alcool, voyages loin des parents : chacune de ces filles s’efforce maladroitement de quitter le rivage de l’adolescence pour s’élancer vers sa vie d’adulte, dans une confrontation souvent douloureuse à une réalité décevante, moche et sordide. De ces papillons tout neufs aux ailes encore chiffonnées, la vie commence déjà à écorcher les rêves et les espoirs, pourtant l’on sent que l’élan et la force de ces insignifiantes et invisibles ne mourra pas si facilement, et qu’à elles toutes, elles finiront bien par revendiquer leur place dans une société sexuellement et socialement très inégalitaire. S’inscrivant délibérément en contre-pied d’une littérature chilienne habituellement si masculine et si élitiste, l’auteur impose sur le devant de la scène cette majorité silencieuse de femmes sur le point de prendre conscience de leur appartenance à une même famille : celle des « bâtardes » sans pedigree, issues des quartiers populaires, déclassées et négligées, mais dont le frémissant éveil semble porter le germe d’une mutation sociale et féministe à venir. Un livre lapidaire, à première vue déconcertant, mais qui n’en finit pas de résonner des craquellements de vies féminines ordinaires, potentiels signes annonciateurs d’une révolution à venir de la société chilienne.
Deux très proches cousines sont séparées par un conflit familial. Une adolescente comprend qu’être femme ou chienne errante comporte les mêmes dangers dans la rue le soir. Une jeune femme prend la mesure de l’infranchissable fossé qui la sépare des beaux quartiers. Une lycéenne est durement rappelée sur terre après les illusions d’un long flirt virtuel. Une assistante sociale réalise le triste état de l’enseignement dans son pays en visitant les sordides infrastructures d’un collège public. Une collégienne désespérée de ses insuccès affectifs est confrontée au poids des convenances au travers de sa sœur fille-mère… Les huit nouvelles de ce recueil ont toutes pour narratrices de jeunes Chiliennes très ordinaires, issues d’un milieu modeste, au bord de leurs vie de femmes dans un pays qui se réveille à peine de la dictature de Pinochet. Premières expériences amoureuses, fêtes, joints, alcool, voyages loin des parents : chacune de ces filles s’efforce maladroitement de quitter le rivage de l’adolescence pour s’élancer vers sa vie d’adulte, dans une confrontation souvent douloureuse à une réalité décevante, moche et sordide. De ces papillons tout neufs aux ailes encore chiffonnées, la vie commence déjà à écorcher les rêves et les espoirs, pourtant l’on sent que l’élan et la force de ces insignifiantes et invisibles ne mourra pas si facilement, et qu’à elles toutes, elles finiront bien par revendiquer leur place dans une société sexuellement et socialement très inégalitaire. S’inscrivant délibérément en contre-pied d’une littérature chilienne habituellement si masculine et si élitiste, l’auteur impose sur le devant de la scène cette majorité silencieuse de femmes sur le point de prendre conscience de leur appartenance à une même famille : celle des « bâtardes » sans pedigree, issues des quartiers populaires, déclassées et négligées, mais dont le frémissant éveil semble porter le germe d’une mutation sociale et féministe à venir. Un livre lapidaire, à première vue déconcertant, mais qui n’en finit pas de résonner des craquellements de vies féminines ordinaires, potentiels signes annonciateurs d’une révolution à venir de la société chilienne.
Les bâtardes
4/5
4/5
Arelis Uribe
Grand Format
14,00 €
Les bâtardes
4/5
4/5
Arelis Uribe
E-book
9,99 €