Lecture(S) De La Ville : The City As Text. Actes Du Colloque De Newcastle-Upon-Tyne, Septembre 1999

Par : Gilbert Bonifas, Collectif

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  • Nombre de pages200
  • FormatPDF
  • ISBN2-402-40473-6
  • EAN9782402404730
  • Date de parution31/12/1999
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille74 Mo
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Asso...

Résumé

À la fois texte et image, ailleurs onirique, ou matérialisation d'âpres réalités économiques et politiques, la ville, toujours, inquiète et fascine. Tour à tour, elle devient un lieu de « fictionnalisation » labyrinthique, se décomposant et se restructurant sans cesse chez les surréalistes britanniques, un espace transmué en paysage intérieur par le solipsisme chez Gertrude Stein, le terrain expérimental de la démence pour les écrivains échappés de l'asile de Bethléem à Londres, l'archétype psycho-géographique de nos états de conscience selon Baudrillard et les Situationnistes, la vitrine des tensions de la culture capitaliste filmée par Leos Carax, le théâtre d'un nouvel art public. Cadre et expression d'une identité régionale, voire nationale, saisie, parfois exaltée, par les illustrateurs, les architectes et les sculpteurs, la ville peut se transformer dans le discours hygiéniste en territoire à reconquérir au nom de la patrie ou de la race.
Mais, lorsque la tectonique des civilisations a définitivement fait son ouvre, les repères se perdent. La ville devient alors, comme à San Diego/Tijuana, un univers sans frontières réelles, aussi interdépendant qu'asymétrique. Certes, elle continue à immortaliser, par ses étymologies, les héros et le génie de ses lieux. Pour le cinéma et la science-fiction, elle incarne - fréquemment encore - à l'instar de New York, les mythes fondateurs d'une nation.
Mais, en réalité, la ville n'est plus une cité organique, mariant ordre et harmonie, mais un espace équivoque, énigmatique, moins lieu de mémoire que fruit de l'imagination, produit du rêve, mais aussi du cauchemar, siège de nos utopies, mais surtout de nos délires. Au cour de la modernité, qui désagrège et ne recompose guère, elle est devenue questionnement constant.
À la fois texte et image, ailleurs onirique, ou matérialisation d'âpres réalités économiques et politiques, la ville, toujours, inquiète et fascine. Tour à tour, elle devient un lieu de « fictionnalisation » labyrinthique, se décomposant et se restructurant sans cesse chez les surréalistes britanniques, un espace transmué en paysage intérieur par le solipsisme chez Gertrude Stein, le terrain expérimental de la démence pour les écrivains échappés de l'asile de Bethléem à Londres, l'archétype psycho-géographique de nos états de conscience selon Baudrillard et les Situationnistes, la vitrine des tensions de la culture capitaliste filmée par Leos Carax, le théâtre d'un nouvel art public. Cadre et expression d'une identité régionale, voire nationale, saisie, parfois exaltée, par les illustrateurs, les architectes et les sculpteurs, la ville peut se transformer dans le discours hygiéniste en territoire à reconquérir au nom de la patrie ou de la race.
Mais, lorsque la tectonique des civilisations a définitivement fait son ouvre, les repères se perdent. La ville devient alors, comme à San Diego/Tijuana, un univers sans frontières réelles, aussi interdépendant qu'asymétrique. Certes, elle continue à immortaliser, par ses étymologies, les héros et le génie de ses lieux. Pour le cinéma et la science-fiction, elle incarne - fréquemment encore - à l'instar de New York, les mythes fondateurs d'une nation.
Mais, en réalité, la ville n'est plus une cité organique, mariant ordre et harmonie, mais un espace équivoque, énigmatique, moins lieu de mémoire que fruit de l'imagination, produit du rêve, mais aussi du cauchemar, siège de nos utopies, mais surtout de nos délires. Au cour de la modernité, qui désagrège et ne recompose guère, elle est devenue questionnement constant.