Le temps des investis. Essai sur la nouvelle question sociale

Par : Michel Feher
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  • Nombre de pages176
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7071-9804-4
  • EAN9782707198044
  • Date de parution05/10/2017
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille665 Ko
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Dans Le Temps des investis, Michel Feher se donne pour tâche d'identifier les nouveaux contours de la question sociale et de trouver les leviers d'action stratégiques nécessaires pour les luttes sociales à venir. Notamment appréhender les défis qui peuvent être lancés à des entreprises soumises aux exigences de leurs actionnaires mais aussi repérer les initiatives susceptibles d'infléchir une politique gouvernementale tout entière soumise aux souhaits des marchés obligataires. L'emprise de la finance modifie aujourd'hui les attentes et les pratiques de l'ensemble des acteurs sociaux.
C'est vrai des entreprises, qui veillent davantage au cours de leurs actions qu'à leur chiffre d'affaires, mais aussi des gouvernements, qui jugent plus urgent d'apaiser les inquiétudes de leurs créanciers que de répondre aux demandes de leurs électeurs. Même les particuliers gagent moins leur sécurité matérielle sur les revenus de leur travail que sur l'appréciation de toutes leurs ressources - leur patrimoine, mais aussi leurs compétences, relations, comportements. Selon Michel Feher, en déplaçant les enjeux de la question sociale, ces nouvelles priorités obligent la gauche à se réinventer.
Car la " titrisation " des rapports humains sur les marchés financiers diffère de la marchandisation du travail sur le marché de l'emploi. Plus que sur l'extraction du profit, elle focalise les luttes sur les conditions d'allocation du crédit. L'exploitation que les employeurs continuent de faire subir à leurs employés renvoie désormais au pouvoir de sélection que les investisseurs exercent sur les "investis ". Les résistances à l'hégémonie des institutions financières devront trouver les moyens de peser sur les évaluations de la gouvernance entrepreneuriale et des politiques publiques en spéculant contre les critères qui président actuellement aux choix des financeurs.
Si l'objectif poursuivi consiste à favoriser une autre circulation du capital, les militants qui les mettent en ouvre y puiseront également les éléments d'un imaginaire politique renouvelé.
Dans Le Temps des investis, Michel Feher se donne pour tâche d'identifier les nouveaux contours de la question sociale et de trouver les leviers d'action stratégiques nécessaires pour les luttes sociales à venir. Notamment appréhender les défis qui peuvent être lancés à des entreprises soumises aux exigences de leurs actionnaires mais aussi repérer les initiatives susceptibles d'infléchir une politique gouvernementale tout entière soumise aux souhaits des marchés obligataires. L'emprise de la finance modifie aujourd'hui les attentes et les pratiques de l'ensemble des acteurs sociaux.
C'est vrai des entreprises, qui veillent davantage au cours de leurs actions qu'à leur chiffre d'affaires, mais aussi des gouvernements, qui jugent plus urgent d'apaiser les inquiétudes de leurs créanciers que de répondre aux demandes de leurs électeurs. Même les particuliers gagent moins leur sécurité matérielle sur les revenus de leur travail que sur l'appréciation de toutes leurs ressources - leur patrimoine, mais aussi leurs compétences, relations, comportements. Selon Michel Feher, en déplaçant les enjeux de la question sociale, ces nouvelles priorités obligent la gauche à se réinventer.
Car la " titrisation " des rapports humains sur les marchés financiers diffère de la marchandisation du travail sur le marché de l'emploi. Plus que sur l'extraction du profit, elle focalise les luttes sur les conditions d'allocation du crédit. L'exploitation que les employeurs continuent de faire subir à leurs employés renvoie désormais au pouvoir de sélection que les investisseurs exercent sur les "investis ". Les résistances à l'hégémonie des institutions financières devront trouver les moyens de peser sur les évaluations de la gouvernance entrepreneuriale et des politiques publiques en spéculant contre les critères qui président actuellement aux choix des financeurs.
Si l'objectif poursuivi consiste à favoriser une autre circulation du capital, les militants qui les mettent en ouvre y puiseront également les éléments d'un imaginaire politique renouvelé.