Le Temps de la sorcière

Par : Arni Thorarinsson

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  • Nombre de pages360
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-86424-972-6
  • EAN9782864249726
  • Date de parution04/10/2012
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurMétailié
  • TraducteurEric Boury

Résumé

Journaliste à la dent dure au Journal du Soir et alcoolique en pause, Einar est exilé de Reykjavík à Akureyri, la plus grande ville du nord de l'Islande. En route avec sa photographe, ils font un reportage sur un accident de rafting : l'épouse du directeur d'une usine de bonbons d'Akureyri est tombée dans la rivière glaciaire et elle est morte. La mère de la victime accuse le mari. Par ailleurs, dans le cadre de son nouveau travail, Einar va interroger les acteurs en herbe de la représentation d'une pièce du xixe siècle, Loftur le Sorcier ; Skarphédinn, l'adolescent qui interprète le rôle-titre, va le lendemain être retrouvé mort dans une décharge.
Einar mènera son enquête, parallèlement à celle que lui commande son journal sur les problèmes opposant les Islandais de souche à la main-d'ouvre émigrée du chantier d'un barrage qui va transformer tout l'équilibre de la province. Notre journaliste découvre une microsociété gangrenée par l'argent, la drogue, la corruption ainsi que par la politique des cousins. Les personnages, convaincants, construits solidement avec une réelle épaisseur, sont au service d'une intrigue bien menée. Le texte est plein d'ironie et de distance en contrepoint d'une vision assez noire de la société islandaise face à la modernisation. Quant à la pièce que les lycéens d'Akureyri interprètent, elle occupe une place intéressante et totalement justifiée dans le roman.
Loftur le Sorcier est un personnage pour qui la fin justifie tous les moyens, quels qu'ils soient ; un personnage qui n'est constitué que de désirs, dont la versatilité est à l'origine d'une tragédie. On ne peut s'empêcher de voir que les passages cités de cette ouvre fonctionnent comme une métaphore du présent. Un présent inquiétant, peuplé, lui aussi, si l'on y regarde bien, de sorcières. Arni Thorarinsson est né en 1950 à Reykjavík où il vit actuellement.
Après un diplôme de littérature comparée à l'université de Norwich en Angleterre, il devient journaliste dans différents grands journaux islandais. Il participe à des jurys de festivals internationaux de cinéma et a été organisateur du Festival de cinéma de Reykjavík de 1989 à 1991. Ses romans sont traduits en Allemagne et au Danemark.
Journaliste à la dent dure au Journal du Soir et alcoolique en pause, Einar est exilé de Reykjavík à Akureyri, la plus grande ville du nord de l'Islande. En route avec sa photographe, ils font un reportage sur un accident de rafting : l'épouse du directeur d'une usine de bonbons d'Akureyri est tombée dans la rivière glaciaire et elle est morte. La mère de la victime accuse le mari. Par ailleurs, dans le cadre de son nouveau travail, Einar va interroger les acteurs en herbe de la représentation d'une pièce du xixe siècle, Loftur le Sorcier ; Skarphédinn, l'adolescent qui interprète le rôle-titre, va le lendemain être retrouvé mort dans une décharge.
Einar mènera son enquête, parallèlement à celle que lui commande son journal sur les problèmes opposant les Islandais de souche à la main-d'ouvre émigrée du chantier d'un barrage qui va transformer tout l'équilibre de la province. Notre journaliste découvre une microsociété gangrenée par l'argent, la drogue, la corruption ainsi que par la politique des cousins. Les personnages, convaincants, construits solidement avec une réelle épaisseur, sont au service d'une intrigue bien menée. Le texte est plein d'ironie et de distance en contrepoint d'une vision assez noire de la société islandaise face à la modernisation. Quant à la pièce que les lycéens d'Akureyri interprètent, elle occupe une place intéressante et totalement justifiée dans le roman.
Loftur le Sorcier est un personnage pour qui la fin justifie tous les moyens, quels qu'ils soient ; un personnage qui n'est constitué que de désirs, dont la versatilité est à l'origine d'une tragédie. On ne peut s'empêcher de voir que les passages cités de cette ouvre fonctionnent comme une métaphore du présent. Un présent inquiétant, peuplé, lui aussi, si l'on y regarde bien, de sorcières. Arni Thorarinsson est né en 1950 à Reykjavík où il vit actuellement.
Après un diplôme de littérature comparée à l'université de Norwich en Angleterre, il devient journaliste dans différents grands journaux islandais. Il participe à des jurys de festivals internationaux de cinéma et a été organisateur du Festival de cinéma de Reykjavík de 1989 à 1991. Ses romans sont traduits en Allemagne et au Danemark.

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3.3/5
sur 4 notes dont 1 avis lecteur
Enigme islandaise
Einar, reporter pour le Journal du Soir de Reykjavik, a été prié, par sa hiérarchie, d'aller soigner son alcoolisme et son sale caractère en province. Le voilà donc à Akureyri, dans le nord de l'Islande pour y ouvrir une antenne locale. Dans son exil, il est accompagné par Joa, une sympathique photographe et par Asbjörn, plus ou moins répudié lui aussi et en tout cas déchu de son poste de rédacteur en chef. Pour Einar, le choc est rude: il a laissé sa fille dans la capitale, il déteste travaillé avec Asbjörn, il se défend de boire une goutte d'alcool et il s'ennuie dans une région plutôt calme. Réduit à rendre compte d'évènements banals, comme les bagarres alcoolisées du samedi soir ou le spectacle théâtral monté par les élèves du lycée, Einar tourne en rond. Pourtant, deux faits divers vont le sortir de sa torpeur: le décès accidentel d'une femme lors d'une excursion d'entreprise et la disparition inquiétante de Skarphedinn, le jeune homme qui tenait le rôle titre dans "Loftur le sorcier", la pièce choisie par le lycée. Quels sont les évènements qui ont amené Einar à cet exil forcé? Que s'est-il passé avec sa fille lors de leurs dernières vacances à l'étranger? Pourquoi Einar a-t-il décidé d'arrêter de boire? Toutes ces questions (et bien d'autres) ne trouveront pas de réponse dans ce livre puisque l'éditeur a décidé, sans me consulter, de publier le quatrième roman de la série, faisant fi du passé d'Einar et du respect du lecteur. Je râle surtout pour le principe puisque finalement cela ne gêne pas trop la lecture. Je cueille Einar au départ de sa nouvelle vie et c'est à partir de là que je vais désormais le suivre. Assidûment qui plus est! Parce qu'Einar est le genre de personnage que j'aime particulièrement, caustique, sarcastique, jamais avare d'un bon mot, quitte à blesser son interlocuteur. Adepte de l'humour un peu vachard, le journaliste savoure spécialement les coups de fil de son nouveau rédacteur en chef qu'il aime remettre à sa place. Mais derrière son flegme désabusé, Einar est aussi un coeur tendre sensible au chagrin d'une mère qui a perdu sa fille, à celui d'un frère en deuil et même, à son corps défendant, enclin à revoir son jugement sur son collègue Asbjörn. D'autant que le brave homme est l'ami d'enfance du commissaire de la ville, source potentielle d'informations. Mais outre des personnages bien campés et un humour certain, Arni THORARINSSON nous fait aussi découvrir une autre Islande, une île qui, bien qu'isolée, n'est pas épargnée par la mondialisation et ses conséquences souvent néfastes, une nation qui oscille entre xénophobie et intégration, une société partagée entre modernité et traditions, entre le matérialisme et la magie. J'ai donc passé un excellent moment avec cet écrivain que je découvre et que je compte relire dès que possible.
Einar, reporter pour le Journal du Soir de Reykjavik, a été prié, par sa hiérarchie, d'aller soigner son alcoolisme et son sale caractère en province. Le voilà donc à Akureyri, dans le nord de l'Islande pour y ouvrir une antenne locale. Dans son exil, il est accompagné par Joa, une sympathique photographe et par Asbjörn, plus ou moins répudié lui aussi et en tout cas déchu de son poste de rédacteur en chef. Pour Einar, le choc est rude: il a laissé sa fille dans la capitale, il déteste travaillé avec Asbjörn, il se défend de boire une goutte d'alcool et il s'ennuie dans une région plutôt calme. Réduit à rendre compte d'évènements banals, comme les bagarres alcoolisées du samedi soir ou le spectacle théâtral monté par les élèves du lycée, Einar tourne en rond. Pourtant, deux faits divers vont le sortir de sa torpeur: le décès accidentel d'une femme lors d'une excursion d'entreprise et la disparition inquiétante de Skarphedinn, le jeune homme qui tenait le rôle titre dans "Loftur le sorcier", la pièce choisie par le lycée. Quels sont les évènements qui ont amené Einar à cet exil forcé? Que s'est-il passé avec sa fille lors de leurs dernières vacances à l'étranger? Pourquoi Einar a-t-il décidé d'arrêter de boire? Toutes ces questions (et bien d'autres) ne trouveront pas de réponse dans ce livre puisque l'éditeur a décidé, sans me consulter, de publier le quatrième roman de la série, faisant fi du passé d'Einar et du respect du lecteur. Je râle surtout pour le principe puisque finalement cela ne gêne pas trop la lecture. Je cueille Einar au départ de sa nouvelle vie et c'est à partir de là que je vais désormais le suivre. Assidûment qui plus est! Parce qu'Einar est le genre de personnage que j'aime particulièrement, caustique, sarcastique, jamais avare d'un bon mot, quitte à blesser son interlocuteur. Adepte de l'humour un peu vachard, le journaliste savoure spécialement les coups de fil de son nouveau rédacteur en chef qu'il aime remettre à sa place. Mais derrière son flegme désabusé, Einar est aussi un coeur tendre sensible au chagrin d'une mère qui a perdu sa fille, à celui d'un frère en deuil et même, à son corps défendant, enclin à revoir son jugement sur son collègue Asbjörn. D'autant que le brave homme est l'ami d'enfance du commissaire de la ville, source potentielle d'informations. Mais outre des personnages bien campés et un humour certain, Arni THORARINSSON nous fait aussi découvrir une autre Islande, une île qui, bien qu'isolée, n'est pas épargnée par la mondialisation et ses conséquences souvent néfastes, une nation qui oscille entre xénophobie et intégration, une société partagée entre modernité et traditions, entre le matérialisme et la magie. J'ai donc passé un excellent moment avec cet écrivain que je découvre et que je compte relire dès que possible.
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