Le pouvoir des listes au Moyen Age. Volume 2, Listes d'objets/listes de personnes
Par : , , ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
, qui est-ce ?Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages320
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-351-0694-2
- EAN9791035106942
- Date de parution29/11/2021
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurEditions de la Sorbonne
Résumé
Le Moyen Âge aimait les listes. En énumérant et en organisant les êtres et les choses, pour les gérer ou simplement pour les connaître, les listes médiévales éprouvaient la performativité de l'écriture dans une société où son usage restait restreint à une élite. Ces listes étaient une façon d'agir sur le monde, pas seulement une manière de se le représenter. La rédaction d'inventaires - de livres, de joyaux et d'outils -, de listes de serfs d'un domaine ou encore d'habitants d'une ville, comme l'utilisation littéraire d'énumérations inspirées de ces pratiques sociales, ont marqué la manière dont l'Europe médiévale a construit la relation entre hommes et objets dans la longue durée.
Ce volume, deuxième volet d'un projet collectif consacré au « pouvoir des listes » au Moyen Âge, poursuit cette exploration anthropologique, rendue possible par la pratique de la mise en liste et la transmission de ces listes à l'intérieur des documents les plus divers. En confrontant les travaux de sociologues et d'anthropologues comme ceux de Bruno Latour ou Philippe Descola à la documentation médiévale, les auteurs révèlent la liste comme une forme singulière de domination sociopolitique et d'évaluation juridique et économique : elle lève le voile sur des relations entre humains et non-humains, entre sujets et objets, profondément différentes de celles qui se mettent en place avec la modernité.
Ce volume, deuxième volet d'un projet collectif consacré au « pouvoir des listes » au Moyen Âge, poursuit cette exploration anthropologique, rendue possible par la pratique de la mise en liste et la transmission de ces listes à l'intérieur des documents les plus divers. En confrontant les travaux de sociologues et d'anthropologues comme ceux de Bruno Latour ou Philippe Descola à la documentation médiévale, les auteurs révèlent la liste comme une forme singulière de domination sociopolitique et d'évaluation juridique et économique : elle lève le voile sur des relations entre humains et non-humains, entre sujets et objets, profondément différentes de celles qui se mettent en place avec la modernité.
Le Moyen Âge aimait les listes. En énumérant et en organisant les êtres et les choses, pour les gérer ou simplement pour les connaître, les listes médiévales éprouvaient la performativité de l'écriture dans une société où son usage restait restreint à une élite. Ces listes étaient une façon d'agir sur le monde, pas seulement une manière de se le représenter. La rédaction d'inventaires - de livres, de joyaux et d'outils -, de listes de serfs d'un domaine ou encore d'habitants d'une ville, comme l'utilisation littéraire d'énumérations inspirées de ces pratiques sociales, ont marqué la manière dont l'Europe médiévale a construit la relation entre hommes et objets dans la longue durée.
Ce volume, deuxième volet d'un projet collectif consacré au « pouvoir des listes » au Moyen Âge, poursuit cette exploration anthropologique, rendue possible par la pratique de la mise en liste et la transmission de ces listes à l'intérieur des documents les plus divers. En confrontant les travaux de sociologues et d'anthropologues comme ceux de Bruno Latour ou Philippe Descola à la documentation médiévale, les auteurs révèlent la liste comme une forme singulière de domination sociopolitique et d'évaluation juridique et économique : elle lève le voile sur des relations entre humains et non-humains, entre sujets et objets, profondément différentes de celles qui se mettent en place avec la modernité.
Ce volume, deuxième volet d'un projet collectif consacré au « pouvoir des listes » au Moyen Âge, poursuit cette exploration anthropologique, rendue possible par la pratique de la mise en liste et la transmission de ces listes à l'intérieur des documents les plus divers. En confrontant les travaux de sociologues et d'anthropologues comme ceux de Bruno Latour ou Philippe Descola à la documentation médiévale, les auteurs révèlent la liste comme une forme singulière de domination sociopolitique et d'évaluation juridique et économique : elle lève le voile sur des relations entre humains et non-humains, entre sujets et objets, profondément différentes de celles qui se mettent en place avec la modernité.

















